Perceval ou le conte du Graal

J'ai beaucoup aimé ce livre car il y a de la chevalerie , voici un résumé.

Perceval est un jeune Gallois , un jour il partit du nid familial pour devenir chevalier , ce départ fit mourir sa mère de tristesse , de chagrin.
Pendant cette aventure , le jeune garçon va rencontrer plusieurs dame toute aussi noble et belle les unes que les autres.
Il va être également l'hôte de plusieurs seigneurs nobles et riches.
Il va faire la rencontre de grand personnage comme Arthur qui va lui fournir armes et armure qu'un chevalier a besoin , Monseigneur Gauvain... et plein d'autre personnages.
Ce jeune chevalier se lance dans une aventure épique et devra affronter un nombre d'épreuve...

Deux critiques de la part de deux collégiens l'ayant lu en 5ème.

1er collégien:

Toujours se laver les mains après avoir touché ce livre. J'ai rien compris je savais meme pas que c'était un roman de chevalerie. J'ose meme pas le mettre dans l'étagère pour pas salir les livres. En plus y'a pas de chapitres ni d'intrigue tout court en fait. La seule chose que j'ai pu comprendre c'était que Perceval était aussi captivant que des lunettes d'opéra dans une salle d'arts plastiques. Cependant, je respecte l'auteur et son travail, et je suis sur que ses autres livres ne sont pas si affreux.

2eme collégien:

je dois vous avouer que terminer se livre fut une delivrance. Dans ce livre, j'ai l'impression que rien ne va. Deja on a le personnage principal: Perceval. Je veux bien qu'il soit naif mais là c'est abusé. Il part de chez lui, 2mètres plus tard se retourne, il voit sa mère à terre evanouie, et au lieu d'aller prevenir quelqu'un et repartir il continue tranquillement son chemin. 3kilometres plus tard, il voit une tente, rentre à l'interieur, mange toute la nouriture qu'il voit, embrasse de force la jeune femme qui s'y trouve, lui vole sa bague puis repart tranquillement. Ok. Heureusement vers la moitié du livre on change de personnage principale: Sir Gauvain. C'est plus agreable mais on a là un personnage aussi interessant qu'un mur en train de secher. Chouette. Niveau intrigue je la cherche encore. Pour ce qui est des histoires d'amour, elles sont là. Voilà. Bon je vais pas vous faire un dessin vous l'avez surement compris j'ai detesté ce livre. Je pense que c'est le genre de livre que l'on aime ou qu'on deteste. Peut etre que l'auteur à ecrit de bien meilleurs livres mais je n'ai clairement pas le courage d'aller chercher. Sur ce bonne lecture!

J'ai toujours été passionnée par les légendes arthurienne, par lees chevaliers de la table ronde, par le Graal...
Mais honte à moi, je n'ai jamais lu de livre de Chrétien de Troyes, pourtant la référence en la matière.
En commençant le livre de Anne-Marie Cadot-Colin, je n'avais donc aucune idée que c'était en fait le dernier roman de Chrétien de Troyes qui était resté inachevé et auquel elle a donnée notamment une fin, mais aussi ajouté quelques détails.
C'est en lisant la postface dans laquelle elle nous explique celà, ainsi que le fait qu'elle ne soit pas la seule a s'être essayé à l'exercice, que j'ai découvert tout ceci.
Je suis juste déçue de ne pas avoir lu d'abord l'original pour avoir un point de comparaison. Il aurait en effet été intéressant de voir les différents ajouts et modifications de l'autrice. Lire le Perceval de Chrétien de Troyes maintenant me paraît moins pertinent.
Pour en revenir à l'histoire de Perceval, j'ai apprécié découvrir ce personnage emblématique, chevalier un peu niais mais doté d'un grand sens de l'honneur et du devoir, et qui s'est distingué par de grands faits d'armes.
Dans ce récit, on croise également le célèbre roi Arthur, et son neveu le chevalier Gauvain.
Le fameux graal y est également présent, mais pas sous la forme que je connaissais (ce n'est pas une coupe, mais un plat creux. Ce n'est pas non plus un bocal à anchois pour ceux qui ont la référence :-)).
Perceval ou le conte du Graal m'a fait découvrir un aspect inconnu de la légende arthurienne. Point de table ronde ici, et la quête du Graal est tout à fait différente de celle que je connaissais.
C'est une belle découverte et je pense que je me laisserai tenter par d'autres oeuvres de Chrétien de Troyes (originaux cette fois-ci)

Critique de mon livre  « Perceval

ou le conte du Graal »

Résumé :
C'est l'histoire d'un jeune homme « Perceval » élevé dans une forêt Galloise .Il feras beaucoup d'aventure périlleuse ,mais il doit surtout retrouver le Graal .
Critique :
J'ai aimé ce livre car l'histoire était intéressante ,mais parfois l'histoire ce répétait.Les personnages sont sympathique car la plus part aide part aide Perceval .Le livre était répétitive car les aventure était pratiquement pareil par exemple : les deux rencontre le roi pêcheur et eux deux demanda a la fin pourquoi la lance saigne.
L'auteur , a écrit ce livre avec une écriture simple a lire ,sans vocabulaire compliqué.

Nouvelle civilisation, nouvelle version. La christianisation du mythe de Peredur n'en est pourtant pas moins épique, étonnante et oui, même comique par endroits.
De nos jours, Perceval est pourtant vu comme ce genre de livres que tous les bons petits français doivent avoir parce que ça raconte leur Histoire et que ça bute du Sarrasin. Palsambleu, que dalle ! On se bat, d'accord, il n'y a aucun grand sujet philosophique qui soit abordé, il n'empêche que Chétien de Troyes était en avance sur son temps. La narration, encore il est vrai émaillée du côté antico-homérique convenant mieux à l'oral, reste plutôt prenante (bien plus que chez la plupart des auteurs de classiques). Deuxième point fort, l'humour durant les 100 premières pages parfois à la limite du trash avec un Gallois simple et naïf qui croit tout bien faire et qui flanque la pagaille. L'histoire est également riche en révélations, sans mettre autant le paquet que les séries américaines, mais on sait ne pas dévoiler tout d'un coup.
C'est vers les 200 pages que ça se gâte vraiment. On a un chapitre totalement gratuit et sans lien avec le reste suivant Gauvain à un tournoi (qui n'avait rien foutu jusque-là), et Chrétien de Troyes meurt avant d'avoir pu finir. le livre du mythe païen dont il s'était inspiré ayant mystérieusement disparu, des tas d'auteurs essayent de conclure l'histoire avec leurs idées à eux, quand Anne-Marie Cadot-Colin arrive et voilà-t'y pas qu'elle se dit : "Tiens, je vais faire un mélange de tout ça pour arriver à quelque chose d'apocryphe mais de cohérent". Ce qui fait qu'on a droit au retour d'un chevalier qu'on a tué au début du roman et autres joyeusetés du même genre, pour un final assez simple, et qui est censé conclure l'ensemble du cycle arthurien. (Évidemment, il va y avoir Mordred qui va venir emmerder tout le monde ensuite, mais bon...)
Alors est-ce que c'est bien, "Perceval" ? du bon et du moins bon, comme on dit toujours ! Les personnages ne sont pas bien creusés, mais le héros évolue un peu ; on a droit à tout un panel d'aventures ; je le dis et je le répète, ce bouquin n'a pas de sens profond ni de grand intérêt pour les amateurs de fantasy disons plus intelligente. Il n'empêche, c'est un témoignage du Moyen Âge, un héritage de légendes de nos ancêtres dans des temps plus obscurs que le notre (quoique !), le tout servi d'une manière efficace et sans prise de tête. Oui, "Perceval", c'est bien de la littérature française, n'en déplaise à quelques académiciens renfrognés. Ça m'étonne que pas un seul étiqueteur sur Babelio n'y ait pensé ; non, on se contente de classer ça dans "littérature jeunesse" parce que c'est du second choix. Pour info, j'en ai plus qu'assez que les gens ne voient en les chevaliers que le monomythe de l'éternel blondinet qui va sauver sa princesse quand on peut arriver à bien moins idiot. Allez causer aux de la Barre là-dessus, ils vous en parleront mieux que moi.
Non, on est pas dans du conte de fées, et sûrement pas dans du roman pour gamin ; ici les combats sont décrits avec prosaïsme, et à l'époque, on leur coupait les couilles pour les leur fourrer dans le nez, comme qui dirait. Ça fait un sacré paquet de temps que le merveilleux est mis au rabais alors qu'il s'agit du genre par excellence où l'on peut placer son personnage dans une situation capable de transformer sa conception des choses (et accessoirement celle du lecteur), et il va falloir que ça change.