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EAN : 9782213717500
272 pages
Fayard (30/09/2020)
3/5   3 notes
Résumé :
La démocratie n’existe pas. Elle reste à inventer.

Loin d’être un refus de la politique, la crise actuelle de la démocratie représentative se manifeste par le combat de citoyens demandant davantage de démocratie, de participation et d’égalité.
Libres et égaux en voix propose ainsi de donner une voix et des places à celles et ceux qui en ont été trop longtemps privés : les femmes, les classes populaires, les minorités. D’abord en repensant not... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Comment mieux vivre et participer à cette chère et tendre démocratie ? Je ne sais pas sans l'aide de Julia C. située à la gauche de l'échiquier politique.
C'est étrange, en ce moment j'ai, et je l'espère seulement, l'impression qu'elle fout le camp. Quand je lis ce titre de la presse "France, pouvons nous éviter le déclin ?"je n'y crois même pas, j'ai ma fierté de français et je reste con. Mais est ce vérité ? ou une sensation et juste un titre tapageur pour vendre ?

Julia C.donne de nombreuses pistes pour sauver le peuple et ses errances. Lui seul peut se sauver lui même, de lui même et pour lui même, quitte à changer notre modèle institutionnel.
Allons-y !! Je vous y encourage, je vous aide même, je vous suis, je ne suis pas leader mais veut me faire entraîner par ce peuple courageux et je sens que le peuple en a marre d'être bâillonné.

Vous l'avez compris j'offre ici un commentaire sur ce que je pense de l'état de notre vieille démocratie, et malheureusement Julia C. n'a pas réussi à me convaincre malgré toutes ses pistes pour que la France empreinte un chemin plus démocratique qu'actuellement. Peut-être parce le système actuel ne me déplaît pas autant qu'à elle même ? Peut-être parce je suis trop flemmard pour espérer mieux ? Peut-être parce que j'ai trop conscience que la France ne pèse plus assez face aux autres puissances économiques ? Il nous faut alors retrousser nos manches ! Écrire, brailler, produire, élire les bons, partager plus.
Peut-être parce que je ne suis pas certain qu'il vaut mieux vivre dans un pays démocratique, même a minima ? Je vous provoque pour votre bien ...

Je remercie fortement Julia C. et prend en considération tout son travail pour me proposer une partie d'un programme en vue de réformer le mode de fonctionnement de notre France démocratique malmenée.

Lire ce document sert à comprendre comment chaque citoyen vie une forme de verrouillage que je nomme macronnien, il n'est pas éternel, heureusement. Je n'écris pas non plus que tout est de sa faute et de la faute de son gouvernement. Mais le temps de l'alternance approche.

Bref, prenez plaisir a connaître ce qui nous sortira peut-être de l'impasse, je continue un peu avec la politique et Bruno Gaccio, mais je retourne à la fiction ensuite, promis.
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critiques presse (1)
Bibliobs
12 octobre 2020
Dans son nouvel essai « Libres et égaux en voix », l'économiste propose des solutions concrètes pour revitaliser la démocratie, en introduisant plus de justice sociale dans notre organisation politique, associative et médiatique.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Contrairement à la force ou à la puissance, le pouvoir ne diminue pas lorsqu'il est partagé. Bien au contraire, il augmente.
L'impuissance suscite la peur et le désespoir. Pourquoi priver le peuple de sa capacité d'agir, le condamner à l'isolement et nier ainsi la condition humaine de la pluralité, alors même que seule l'expérience politique active de tou.tes nous permettra de nous adapter à notre nouvel environnement ?

Lire Hannah Arendt et rappeler à ceux qui nous gouvernent que la volonté de puissance "n'est pas une caractéristique des forts, s'il en faut; c'est comme l'envie et la cupidité un vice des faibles, et peut-être le plus dangereux.
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Je ne suis pas née femme – la lecture des féministes me l’a confirmé alors que j’avais déjà bien grandi. Je ne suis pas davantage née féministe. Et si je regarde avec honnêteté ce que je pensais il y a tout juste quinze ans, je percevais les politiques de discrimination positive en faveur des femmes comme une menace venant délégitimer la réalité de mes efforts ; je ne voulais rien obtenir « en tant que femme » – j’y lisais même une forme d’humiliation. Quand j’ai été acceptée en doctorat d’économie à Harvard, nous n’étions que trois femmes parmi ma promotion (une promotion de vingt-cinq étudiants) ; j’en tirai une certaine fierté. Vanité vaine ! J’étais déjà pourtant à l’époque nourrie de Pierre Bourdieu et de violence symbolique, et prompte à dénoncer l’hypocrisie de la méritocratie à la française et la reproduction sociale dans les classes préparatoires et les grandes écoles (système élitiste dont j’avais pourtant profité). Mais pour ce qui était des femmes… J’imagine que c’est ainsi que l’histoire finit toujours par s’écrire du point de vue des vainqueurs.

L’économie ici aura eu raison de mon ignorance, et ce d’au moins deux façons : d’une part, la découverte des faits quant à la réalité de la discrimination et, d’autre part, la pratique de la discipline. D’un point de vue factuel, ce qui m’a le plus marquée, ce sont sans doute les travaux d’Esther Duflo sur la force des préjugés historiques à l’encontre des femmes dans les fonctions de responsabilité et de pouvoir. Avec plusieurs collègues, elle a montré, dans le contexte indien, que les mêmes discours politiques étaient perçus comme moins crédibles lorsqu’ils étaient lus par des voix de femmes que par des voix d’hommes. Avec une bonne nouvelle cependant : lorsque les citoyens font l’expérience des femmes au pouvoir, en l’occurrence au niveau municipal, ce biais diminue très fortement. Mais cela suppose de faire en sorte que cette expérience puisse avoir lieu pour commencer – ce qui passe par une modification de nos institutions (comme par exemple le tirage au sort de municipalités et de circonscriptions réservées aux femmes et aux catégories socialement défavorisées, comme cela est le cas en Inde depuis des décennies).

Je dis bien « nos » institutions car ce qu’Esther Duflo et ses collègues ont décrit pour l’Inde, on le retrouve ailleurs : ainsi, en France, Jean-Benoît Eyméoud et Paul Vertier ont montré que, lors des élections départementales de 2015, élections au cours desquelles pour la première fois les candidats ne devaient pas se présenter seuls mais en binômes paritaires, les binômes de droite avec une femme en première position alphabétique ont perdu en moyenne 1,5 point de pourcentage de vote au premier tour, déficit de voix qui a modifié dans de nombreux cas le résultat de l’élection. Pourquoi ? Parce qu’un certain nombre d’électeurs ont cru que le candidat (en l’occurrence la candidate) en première position sur le bulletin de vote recevait davantage de prérogatives que la personne en second (alors que l’ordre était en vérité alphabétique, d’où le caractère particulièrement convaincant de l’étude en question).
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Les "progressistes" à la mode du XXIème siècle croient avoir fait preuve d'habileté stratégique en déployant des trésors d'énergie pour discréditer tous ceux qui les contredisent.
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Vidéo de Julia Cagé
L'information, les médias et la politique. le sujet n'est pas nouveau, on vous l'accorde. Mais il est évolutif. La confiance dans les médias est à la baisse, les phénomènes de concentration à l'aube d'une nouvelle hausse.
Les spécialistes et analystes continuent de progresser dans leur compréhension des mécanismes et des relations qui unissent information et politisation, médias et pouvoir. En période de campagne électorale, il est attendu, normal et légitime que le rôle et la place de l'information soient observés avec plus d'acuité encore. Si l'influence médiatique dans la vie électorale est questionnée, pour beaucoup d'analystes, les médias continuent de co-produire un agenda, de co-hiérarchiser les questions débattues, et donc d'orienter et cadrer en grande partie l'attention publique.
Pour les sociologues Luc Boltanski et Arnaud Esquerre, c'est bien par le truchement de l'actualité, quand elle vient se mêler à la réalité vécue, que les personnes se trouvent concernées par la politique. Leur étude d'un corpus basé sur les commentaires en ligne leur fait aussi dire que l'actualité politique, versée dans la conversation, est un important dispositif pour quiconque veut se lier, s'identifier ou se différencier.
L'économiste Julia Cagé prend donc très au sérieux le sujet de l'information. Pour elle, il ne s'agit ni plus ni moins d'un bien public. Un bien public qu'il nécessite donc de penser la production, le modèle économique et la qualité.
Les invités des Matins du 10 février 2022 : les sociologues Luc Boltanski et Arnaud Esquerre, et l'économiste Julia Cagé.
#information #politique #franceculture _____________
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