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EAN : 9782362316371
280 pages
Castelmore (15/05/2019)
3.76/5   34 notes
Résumé :
Pour Naomi, adolescente timide et réservée, rien ne va plus : elle est obligée de déménager pour suivre sa mère et son copain à Dijon ! Au programme : maison délabrée, beau-père insupportable… et nouveau collège. Comment se refaire des amis quand on n’ose pas parler ? La vie perd toutes ses couleurs pour Naomi, jusqu’au jour où sa grand-mère lui offre un kaléidoscope peu ordinaire… Lorsqu’elle regarde à travers, la jeune fille voit des portes s’ouvrir sur des mon... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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Une jolie découverte pleine de poésie, d'espoir, de quête d'identité ! Je ne m'attendais pas à trouver tout ce petit florilège en ouvrant ce livre jeunesse/ado. Pourtant, le temps d'une journée, Naomi et son kaléidoscope magique qui ouvre des passages vers divers univers m'ont charmée. Certes, il me manque quelque chose pour être totalement conquise, mais ce fut une belle plongée onirique et métaphorique dans des mondes aussi magiques qu'énigmatiques…

Le début du roman est assez classique, puisque l'on parle d'intégration et de scolarité. En effet, suite à un divorce, la jeune Naomi et sa soeur Sandra vont suivre leur mère et leur beau-père Christophe à Dijon, dans une nouvelle maison. Nouveaux membres de la famille, nouveau foyer et surtout, nouveau collège ! L'auteure a bien su retranscrire cette ambiance stressante qui nous envahit lorsque l'on arrive dans un établissement scolaire où l'on ne connait personne, mais où il va falloir rapidement s'intégrer avant d'être catalogué et rejeté par les autres… Bien sûr, on n'échappe pas à certains stéréotypes comme Makoto l'intello sans amis plongé dans les livres, Marine la pipelette insolente et sa troupe de copines qui jouent les rebelles populaires, etc. Cela dit, même s'ils sonnaient « clichés », j'ai apprécié ces personnages secondaires. Lorsque l'on est jeune, on a tendance à vouloir rentrer dans un moule et à jouer ce rôle. Ainsi, je n'ai pas été dérangée par le rôle qu'on leur a attribué.

La famille de Naomi est attachante… Cependant, j'aurais souhaité que certains membres soient un peu plus creusés ! Pour ne pas nuire à l'intrigue et au rythme, l'auteure a développé juste ce qu'il faut pour leur donner de la consistance ou pour expliquer leurs liens avec la narratrice. C'est un choix qui est compréhensible néanmoins, je n'aurais pas été contre quelques informations supplémentaires… En ce qui concerne Naomi, j'ai trouvé son évolution intéressante ! C'est une jeune adolescente de douze ans encore très naïve, timide, effacée et angoissée qui oscille entre le monde de l'enfance et celui des grands. Suite à du harcèlement dans son ancien collège, elle a très peur de se révéler aux autres. de ce fait, elle reste souvent en retrait, observant, jugeant et interprétant ce qui l'entoure. C'est une héroïne toute mignonne, touchante et crédible qui va progressivement apprendre à se connaître, s'adapter, à s'affirmer et à trouver sa place. Il est très intéressant de voir le chemin qu'elle va parcourir!

La magie est un élément arrivant vers la moitié du livre, grâce au kaléidoscope qui va être offert à Naomi. Cet objet m'a intriguée et j'ai adoré découvrir son fonctionnement. Je l'ai d'autant plus apprécié lorsque la narratrice a commencé à l'amener au collège… le fantastique est bien dosé et apporte plein de douceur au récit. D'ailleurs, le dénouement est plutôt touchant, tendre et poétique ! Toutefois, il m'a également donné un sentiment d'inachevé ! Il me manquait des réponses. de plus, j'espérais que l'on approfondirait certains protagonistes et j'attendais à trouver certaines scènes au cours du scénario. de ce fait, j'ai été un peu frustrée. L'ouvrage reste cependant très agréable à lire et aborde des thèmes intéressants avec justesse (déménagement, harcèlement, différence, hypersensibilité, intégration, quête identitaire, famille recomposée, etc.). Il comblera certainement le lectorat adolescent, notamment ceux qui entrent progressivement dans l'adolescence et à qui la situation de Naomi fera écho…
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Sur le rabat de la couverture de mon carnet d'écriture, j'ai collé un post-it reprenant une citation de ce bon vieux Dumbledore : « Les mots sont, à mon avis qui n'est pas si humble, notre plus inépuisable source de magie. ». Je l'ai en effet exprimé à plusieurs reprises sur ce blog, et je le redis aujourd'hui encore : à mes yeux, les auteurs sont de vrais magiciens. Ils transforment de simples mots en portails vers d'autres mondes, ils métamorphosent ces amas de lettres en véritables voyages au pays de l'imaginaire. Ils nous offrent des moments d'évasion, des moments de pur bonheur en compagnie de personnages que l'on a l'immense honneur de rencontrer et d'accompagner durant quelques centaines de pages. Mais avec Kaleidoscope, Marie Caillet m'a offert quelque chose de plus grand encore : elle m'a aidé à faire face à une vague de souvenirs pas forcément agréables, que je cadenassais profondément au fin fond de ma mémoire et qui continuaient pourtant à me hanter, à me faire mal. Ce livre n'a pas guéri toutes mes blessures, bien loin de là, mais pour la première fois depuis plus de dix ans, ces souvenirs se sont imposés à moi sans déclencher de crise de larmes ou de panique … Et rien que pour cela, je remercie Marie.

Le petit monde de Naomi, douze ans, n'est plus que chaos : non seulement ses parents ont divorcés, non seulement sa mère s'est trouvé un nouveau petit copain, mais voilà que ce dernier a décrété qu'il leur fallait prendre un nouveau départ et quitter la région parisienne pour la Bourgogne ! Et comme si cela ne suffisait pas, Diego, sa panthère en peluche, a disparu pendant le déménagement, et la rentrée scolaire a lieu dans quelques jours à peine ! Un véritable cauchemar pour la timide hypersensible qu'est la jeune fille ! Jour après jour, le monde semble perdre toutes ses couleurs pour ne former qu'un déprimant camaïeu de gris … Jusqu'à ce que sa grand-mère lui offre un très curieux Kaléidoscope lui permettant d'explorer des mondes mystérieux et colorés, peuplés de fées et d'animaux fabuleux. Désormais, Naomi sait comment s'évader de ce quotidien si effrayant … Mais est-ce une si bonne chose que de fuir ainsi la réalité ?

Avec ce roman, Marie Caillet quitte son genre de prédilection – la fantasy – pour nous offrir un contemporain saupoudré d'une petite pincée de fantastique … ou plutôt de poésie. Car le pouvoir du Kaléidoscope n'est finalement qu'un prétexte pour guider Naomi dans la plus terrifiante des quêtes initiatiques : grandir. Car tous les changements que vit la jeune fille – le divorce de ses parents, le déménagement, la rentrée dans un nouveau collège – ne sont finalement que la partie émergée du véritable bouleversement qui s'opère en elle : Naomi n'est plus tout à fait une enfant, mais pas encore une adolescente. Elle se trouve à l'effrayante frontière entre ces deux stades de la vie, et ne sait pas comment la franchir. Car Naomi se sait, se sent, différente de tous ses camarades de classe, qui semblent avancer dans la vie avec aisance tandis qu'elle-même est dévorée par l'angoisse, par ses émotions exacerbées qui menacent à tout instant de la submergée comme un tsunami. « J'ai l'impression que je ne sais pas faire comme les autres. Que j'existe à moitié », dit-elle. Au collège, pour éviter de revivre le même cauchemar que l'an passé, Naomi longe les murs, se fait la plus discrète possible, tente à tout prix d'éviter les faux pas et les impairs sociaux … Sans succès. Malgré tous ses efforts, les moqueries commencent à s'élever sur son passage, et personne ne veut d'elle dans son groupe d'amis …

J'ai rarement un livre aussi … juste. Ce que Naomi décrit, j'aurai pu l'écrire, et cela m'a bouleversée. C'est comme s'il n'y avait aucune barrière encore Naomi et moi, comme si nos deux identités s'étaient fondues en une seule : en lisant les (més)aventures de Naomi dans son nouvel établissement scolaire, je me suis revue, en cinquième, totalement effrayée à l'idée de remettre les pieds dans un collège après le désastre de l'année passée. Je me suis revue raser les murs, tenter de devenir invisible pour ne pas attirer l'attention, tenter, aussi, de m'intégrer à un groupe pour ne pas être toute seule – car être seule, au collège, signifie de facto être la cible privilégiée de moqueries, de rejet collectif. Quand on est hypersensible, quand on est anxieux, quand on est un peu différent, quand on est timide, le collège devient rapidement synonyme d'enfer quotidien. Et cela d'autant plus qu'on ne sait pas mettre les mots sur cette souffrance : on est mal dans notre peau, mais on n'arrive pas à l'exprimer. Petit à petit, nos émotions nous enferment dans une sorte de carapace … qui menace à tout instant de se fissurer et de laisser déferler d'honteux torrents de larmes refoulés. Tout cela, Marie Caillet l'exprime avec une justesse, une délicatesse et une puissance rares.

Et puis arrive le Kaléidoscope et ses mondes colorés. Véritable rayon de soleil dans ce quotidien pluvieux. Grâce à cet objet, si banal au premier abord, Naomi apprend à traquer le moindre éclat de couleur, de lumière, qui lui permettra d'ouvrir un passage vers cet autre monde, si enchanteur, qui lui permet de s'évader, de se ressourcer. de se retrouver elle-même. D'apprendre à devenir elle-même, libérée de la peur et de la peine qui l'assaillent dans la réalité. Ce livre, finalement, c'est une ode passionnée à l'imagination, à ses pouvoirs, à ses bienfaits. Car contrairement à ce qu'on dit souvent, se perdre dans des mondes imaginaires – par le biais du Kaléidoscope pour Naomi, ou de la lecture pour d'autres, par exemple – n'est pas forcément une mauvaise chose … Parfois, c'est l'imaginaire qui permet de se relever, d'avancer. Parce que l'imaginaire offre une arme pour affronter la dureté du monde, offre un refuge qui permet de reprendre des forces. Et aussi parce que l'imaginaire nous confère un pouvoir, qui donne confiance en soi. L'imaginaire n'est pas un piège ou un danger, mais bien au contraire un moyen de s'épanouir … D'autant plus que, parfois, croire en l'imaginaire est ce qui permet de faire de belles rencontres.

En bref, vous l'aurez bien compris, j'ai eu un vrai coup de coeur pour ce petit livre incroyablement émouvant, admirablement bien écrit, qui fait écho à ma propre histoire et apporte une vraie bouffée d'espoir. Avec beaucoup de finesse et de douceur, Marie Caillet évoque la solitude et la détresse d'une pré-adolescente perdue, qui ne sait pas où est sa place dans ce monde qui lui semble si effrayant, qui ne sait pas encore qui elle est. Elle évoque aussi la question du harcèlement scolaire, de la phobie scolaire, de la timidité et de l'hypersensibilité, avec une justesse extraordinaire. Elle parle également des grands bouleversements que peuvent connaitre beaucoup de jeunes : divorce des parents, déménagement … Et surtout, elle nous fait rêver, avec cette petite pincée de fantastique vraiment bien dosée, à la limite de la poésie onirique. Vraiment, je conseille ce livre aux petits comme aux plus grands, à tous ceux qui ont su garder leur âme d'enfant et à tous ceux qui entre progressivement dans l'adolescence.
Lien : https://lesmotsetaientlivres..
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Naomi déménage la coeur au ventre. Elle vient de vivre harcèlement et rejet dans son ancienne école et doit maintenant tenter de s'insérer dans un nouveau lycée mais aussi dans une nouvelle vie familiale avec un beau-père qu'elle connait peu.

La jeune fille a l'espoir de passer inaperçu et même de se faire des amis. Mais en parallèle, sa grand-mère lui confie sous le signe du secret, un kaléidoscope. Il lui ouvre la porte vers un monde qui semble merveilleux et bien plus sûr que le sien...

Un roman tout en nuances sur la difficulté d'habiter sa vie. A-t-on besoin d'échappatoire pour supporter la dureté des relations humaines ? Faut-il préférer sans abstraire ou au contraire affronter les contraintes de l'existence en communauté ?

L'adolescente va devoir décider ce qui fait sens dans sa vie. Et cela passe par un nouveau regard sur ce qui l'entoure, son environnement et tous les petits gestes de ceux qui l'entourent prudemment. Pour y arriver il lui faudra aussi quitter l'illusion d'un monde meilleur, ailleurs.

Un récit original qui intrigue par les choix parallèles qu'il ouvre et par son étonnant dénouement. Il laisse percevoir que la confiance s'acquiert avec le temps et se mérite. Il est aussi possible de voir dans le kaléidoscope, une métaphore de l'écriture.

A découvrir !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Naomi est une adolescente de 12 ans mal dans sa peau.
Elle doit quitter Paris pour Dijon car le nouveau copain de sa mère y a ouvert une boutique de fleuriste. Autant dire que ni elle, ni sa soeur, ne sont ravies.
Naomi déteste sa nouvelle maison et trouve son beau-père insupportable, même si, objectivement, il est plutôt cool et ne s'impose pas aux deux filles, les laissant s'habituer à lui à leur rythme tout en étant disponible pour elles. Leur mère est plus pénible. Elle veut forcer les choses car elle veut que ses filles acceptent leur nouveau beau-père sans conditions et franchement, elle est lourde. Les choses iraient 10 fois plus vite si elle foutait un peu la paix à tout le monde à ce sujet.
En 6ème, Naomi semble avoir été la cible de moqueries voire de harcèlement et à quelques jours de sa rentrée en 5ème dans un nouveau collège, elle n'est pas sereine et craint d'être de nouveau prise pour cible car elle se sent différente des autres.
Elle est timide, parler en public est un calvaire (et ce n'est pas le corps enseignant qui va l'aider sur ce coup-là), elle a du mal à se faire des amis… Et comme les ados sont une bande de hyènes prompts à s'acharner sur celui qui montre le moindre signe de faiblesse…
Je me suis beaucoup retrouvée en Naomi, sauf que moi c'est dans la lecture que je me suis plongée et que je n'ai jamais été sérieusement blessée par mes harceleurs.
Naomi, elle, va se réfugier dans un monde différent, magique, grâce au kaléidoscope de sa grand-mère.
J'ai trouvé qu'elle y passait beaucoup de temps, que ça devenait une obsession et que ça ne l'aidait pas tellement au début vu que son attitude en présence de ses camarades en devient encore plus bizarre (mais vu ma tentative de noyade dans les univers imaginaires par livres interposés, je me vois mal lui jeter la pierre).
Il vient remplacer son doudou, qu'elle a perdu dans le déménagement et lui ouvre un nouveau mode d'évasion, quoi qu'il va lui falloir tout le livre pour le comprendre.
Le monde dans lequel évolue Naomi à travers le kaléidoscope ne semble avoir aucune règle. A moins qu'il ne faille que Naomi prenne suffisamment confiance en elle pour comprendre ces règles et faire face à celles qui régissent la vie sociale des ados.
J'ai beaucoup aimé ce livre qui parle avec beaucoup de justesse du véritable cauchemar que sont les interactions sociales pour certains ados, surtout quand ils ne rentrent pas pile poil dans le moule, du manque total d'empathie des professeurs, incapable de se rendre compte qu'ils aggravent un problème parce que pour eux aussi, il est plus simple d'avoir une bande de petits moutons bien formatés, et de l'incompréhension des parents qui sentent bien que quelque chose ne va pas sans vraiment comprendre quoi (et parfois sans réellement vouloir le comprendre car pour eux ce ne sont que des broutilles tant que ça n'interfère pas avec les résultats).
A travers le monde imaginaire de son kaléidoscope, Naomi va apprendre à avoir confiance en elle et en ses capacités et au final, à avoir peut être moins peur de s'ouvrir aux autres.
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Un grand merci à Castelmore pour ce livre que j'ai reçu dans le cadre de l'opération Masse Critique.
Je connaissais Marie Caillet pour sa trilogie de fantasy L'héritage des Darcer que j'avais beaucoup aimée, alors quand j'ai vu son nom sur cette magnifique couverture colorée, je me suis vite laissée tenter.

Nous suivons dans ce roman adolescent Naomi, une jeune collégienne dont les parents viennent de divorcer. Elle se retrouve obligée de quitter Paris et son environnement familier pour suivre sa mère à Dijon qui rejoint son nouveau compagnon. Sa soeur et son chat font évidemment partis du voyage, mais Diego, sa peluche panthère adorée a été égarée lors du déménagement… Décidément, sa nouvelle vie démarre mal. D'autant plus que cette adolescente mal dans sa peau, harcelée dans son précédent collège, redoute la rentrée et d'être « la nouvelle ».

Heureusement pour Naomi, elle peut compter sur l'aide de sa grand-mère qui lui confie un objet magique, un kaléidoscope aux allures d'objet antique qui lui ouvre les portes d'un monde magique. Grâce à cet artefact, elle s'échappe de son quotidien gris pour rejoindre un univers coloré et plein de magie.

Ce livre est un excellent roman d'initiation, à mettre dans les mains de tous les adolescents et aborde tous les durs aspects de ce passage : rejet, harcèlement, refuge dans des mondes imaginaires… Beaucoup d'entre eux se reconnaîtront en Naomi, et découvriront avec autant d'émerveillement qu'elle ce monde fabuleux qu'offre le kaléidoscope.
Néanmoins, à travers cet objet empreint de magie et de poésie, j'ai parfois eu l'impression que Naomi se perdait un peu plus pour le monde réelle, se détournait de ce que la vie lui offrait (au travers par exemple du trio d'amies) pour se réfugier dans un monde qui n'existe pas et qu'elle est la seule à parcourir et ne peut donc partager.

Je dois avouer avoir été un peu déçue par la fin très ouverte du roman, qui laisse place à l'imagination (tiens ! encore l'imagination… jusqu'au bout du livre !) mais nous laisse un peu sur notre faim. Il faut dire qu'il était dur de quitter ce roman tant la lecture était facile et plaisante.

En bref, un très bon roman sur l'adolescence avec un soupçon de magie et de poésie.
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critiques presse (2)
Elbakin.net
03 juillet 2019
La morale de l’histoire est très bien menée, venant conclure avec brio un livre enchanteur en tout point tout en amenant une certaine réflexion au lectorat. Un coup de cœur, une très belle découverte qu’il faut mettre entre toutes les mains possibles.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Actualitte
05 juin 2019
Une lecture intelligente du divorce, de la séparation et de la manière dont une cellule familiale peut à notre époque se recomposer dans les conditions les plus invraisemblables.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Franchement, la maison est moche.
Ce n’est pas gentil de dire ça, alors que maman vient à peine de se garer devant, mais c’est vrai. Elle ressemble à un pâté : sa façade est couverte de pierres brunâtres et on dirait qu’elle dégouline, tant le jardin qui l’encercle est boueux. Le seul détail qui me plaît, c’est une fenêtre ronde au premier étage – un œil-de-bœuf, si je me souviens du bon terme. Je me demande ce qu’elle fait là : elle ne va pas du tout avec les autres.
— Et voilà, les filles ! lance maman.
Elle déboucle sa ceinture. Le déclic du mécanisme résonne dans l’habitacle.
— Tout le monde descend, ajoute-t-elle avec entrain. Je vais vous faire visiter. On retournera chercher les valises après !
Quand elle ouvre la porte, un courant d’air tiède s’engouffre dans la voiture, charriant l’odeur aigrelette et fade des feuilles mortes. Ni Sandra ni moi ne bougeons d’un pouce.
— Il y a quatre chambres à l’étage, poursuit maman en attrapant son sac à main. Vous aurez chacune la vôtre. Le grand luxe, non ?
Devant moi, ma sœur reste de marbre, mais je vois sa nuque se raidir. J’imagine sans peine son expression : mâchoires serrées au maximum, regard braqué sur le pare-brise. Elle n’a pas décroché deux mots depuis le début du voyage.
— Les filles ?
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Sandra a beau avoir souffert du déménagement, elle a réussi à s'intégrer en quelques semaines. Alors pourquoi pas moi? Nous avons grandi dans la même chambre, dans les mêmes conditions. Pourquoi ma sœur s'épanouit-elle comme une fleur magnifique alors que je reste au stade de graine, incapable de faire pousser une feuille?
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Juste trois lignes... Facile à dire. Les mots ont toujours été fuyants avec moi. Indociles, méfiants. J'ai du mal à les dire. Je les écris avec peine. Alors écrire un poème...
Je me détourne du tableau. J'ai la tête qui tourne : les traits de craie s'emmêlent dans mon esprit comme des fils échappés d'une bobine. C'est toujours la même chose quand j'essaie de lire trop longtemps.
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Un livre est comme un jardin que l'on porte dans sa poche.
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je donnerais tout pour être normale - complète. Mais j'ai l'impression que les trois quarts de ma personnalité restent scellés derrière mes lèvres, mes yeux baissés, mon corps raide. Sous verrou...
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