Aquablue, tome 11 : La Forteresse de sable

Fin de ce deuxième diptyque et j'avoue que comme Nao et ses amis, je ne suis pas mécontente de quitter enfin la planète Tetlaan.
Je reste malgré tout sur mes premières impressions lorsque je me suis embarquée pour cette nouvelle aventure et je suis définitivement déçue par la tournure que prennent dorénavant la suite de cette série "Aquablue" dont le premier cycle m'avait pourtant emballé, autant du point de vue scénaristique que graphique.
Ici, Nao et ses amis font front face aux forces du mal et notamment celle de la prêtresse Marachna qui n'a qu'une envie, faire revenir à elle son bien-amé qui a été envoyé dans le royaume des morts pour qu'ils puissent à nouveau régner ensemble et pour l'éternité en vouant leur culte au dieu araignée Arakh. Ici, donc, beaucoup d'appel à la magie noire car l'on ne fait pas revenir un mort d'outre-tombe comme cela et c'est bien dommage car avec les dessins qui vont avec, je trouve que cela perd le script originel ainsi que les graphismes qui vont avec !

Peut-être suis-je la seule à me perdre dans cette suite ou peut-être est-ce moi qui n'arrive pas à m'adapter à ce nouveau cycle mais toujours est-il que je suis déçue et j'ose vous le dire (enfin vous l'écrire dans cette critique). Certes, ce dernier ne manque pas d'aventures et de suspense mais cela est beaucoup trop exagéré à mon goût ! Je vais néanmoins lire les quelques autres tomes que mon mari m'a empruntés à la médiathèque en espérant une bonne surprise mais malheureusement, je n'y crois plus trop...A découvrir pour certains, les bédéphiles et les plus curieux et je serais curieuse d'avoir vos retours !

Troisième histoire intermédiaire d'Aquablue avec encore un peu de moins bien, je suis un peu déçue.
Même si l'action est toujours là il y a moins de surprises, l'esprit de la BD est toujours là mais faite de façon un peu plus gnian gnian. Nao se fait avoir comme un bleu. D'ailleurs dans ces deux tomes les personnages ne sont plus vraiment ce qu'ils sont. Déjà les dessins ont changés et si je n'en suis as fan ils n'en sont pas moches pour autant disons plutôt que Nao ressemble à un adolescent et qu'ils ne représentent pas très bien l'âme de la BD. Cet effet est renforcé par un Nao moins charismatique, un Cybot un peu moins drôle et les autres personnage sont inexistants ou presque.
On arrive quand même à passer une bonne lecture mais loin d'être à la hauteur du premier cycle. Heureusement je sais que le second cycle promet une meilleure histoire.

Nous avions quitté Nao dans une très mauvaise posture et on le retrouve dans un état… plus que déplorable !
J'ai trouvé que cet album se démarquait des autres séries où le héros est parfois intouchable. Ici, Nao ne sera pas très utile et va même passe pas loin d'une mort horrible. Même du côté des amours, Nao est loin d'être un mari parfait et fidèle. du héros parfait des premiers albums, on trouve un Nao bien « humain » et pas exempt de défauts. Sur ce point, la série fait preuve d'originalité.
L'histoire est encore une fois intéressante mais fait preuve de facilité pour terminer le récit en 2 tomes. Ne pas se bloquer avec une histoire en 1 tome est gage de récit travaillé (comme je l'ai dit dans des critiques précédentes) mais se limiter à deux tomes est encore un frein qui ne permet pas d'exploiter à fond un scénario intriguant et passionnant. Dommage !

Fin de l'aventure. Evidemment Nao est ses comparses ont gagnés... pourtant, il a été dans de bien mauvaises situations dans ce Tome.
Etrangement les habitants de cette planète de sable ont la même tête que les habitants d'aquablue, mais ils sont couleur sable...évidemment.
Quelle était la revendication de diptyque ? La dénonciation des dictatures théologiques ? C'est un peu maladroit... je trouve... et la résolution du problème est tellement Deus ex machina....
Ca reste distrayant.

Fin des aventures sur la planète Tetlaan. Nao n'est pas à la fête dans ce 11e tome. Une intrigue rythmée et efficace de Thierry Cailleteau.