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3,71

sur 250 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Cet ouvrage permet la rencontre entre le·a lecteur·rice et Calamity Jane, dont l'esprit d'une grande générosité est pourtant bel et bien marginalisé. À l'audace sans commune mesure pour une femme de l'époque, cet esprit libre dévoile alors quelques lettres rédigées dans un carnet rapiécé où chaque mot offre une méditation sur l'amour maternel pour sa polissonne adorée et passionnel pour un homme dont elle ne cesse de réhabiliter l'union romantique. En outre, ce témoignage épistolaire déroule une carte postale pittoresque d'un temps et d'une culture fantasmé·e·s et qui a servi de toile de fond pour tout un paysage cinématographique et littéraire. Cette recette au fumet inattendu et délicat laisse pour autant un goût regrettable au bord des lèvres par la remise en cause de l'authenticité de ces missives, dont la maison d'édition ne pipe mot : trahison captieuse ou magnétisme prémédité ?
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Un peu déçue par la lecture de ce recueil de lettres, soi disant écrites à sa fille par Martha Jane Canary plus connue sous le surnom de Calamity Jane.
J'ai d'abord trouvé très étonnant le ton et la teneur de ces lettres, assez peu crédible en fait.
Un petit tour rapide sur le net m'apprend qu'il s'agit vraisemblablement d'une supercherie, ce qui ne m'a pas tellement étonnée finalement.
Ceci étant dit, le projet d'un roman sur Calamity Jane sous cette forme épistolaire n'est pas mauvais en soi et j'étais curieuse de suivre le quotidien de cette femme, qu'on découvre humaine et sensible sous le vernis de la légende. Donc pourquoi pas !
Le vrai problème c'est qu'il aurait été plus correct envers le lecteur de le mentionner quelque part (une petite préface par exemple) et puis, entre nous, s'il s'agit bien d'un récit imaginé, j'aurais apprécié qu'il soit un peu plus travaillé... L'ensemble est très court, le style peu étoffé, et l'histoire manque de détails pour permettre une réelle immersion dans le Far West aride et brutal de la fin du 19ème.
L'ensemble m'a parût en fait bien maigrelet par rapport à ce qu'aurait pu en faire cette prétendue descendante, faussaire à la petite semaine… N'est pas Reine des bandits qui veut !
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Légende du far west, Calamity Jane se marie avec Wild Bill Hickok. Ils auront une fille: Janey. Après leur séparation Calamity Jane confie sa fille à un couple pouvant assurer son avenir. Pendant plus de 20 ans elle va écrire à Janey des lettres qu'elle retranscrit dans un carnet. Elle raconte sa vie, son amour pour Wild Bill, les différents métiers qu'elle exerce pour survivre, et surtout de l'amour qu'elle n'a jamais cessé de lui porter. Ces lettres ne parviendront à Janey que bien plus tard après la mort de Calamity Jane.
Je suis restée sur ma faim, le doute sur la véracité de ses lettres y étant sans doute pour beaucoup.
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Vingt-six lettres en vingt-cinq ans de Calamity Jane à sa fille placée dans une famille bourgeoise et stable. Elle lui décrit sa vie difficile dans l'Ouest, son rejet par la population rangée, son amour pour le hors la loi Wild Bill Hickock, père de Jany sa fille, sa fierté que Janey reçoive une éducation soignée.
Ces lettres sont-elles authentiques, c'est ce qu'a prétendu sa fille en 1941. Elles lui auraient été remises par son père adoptif. Calamity Jane était-elle capable de les écrire, n'était-elle pas analphabète ? Beau témoignage quoi qu'il en soit de la vie dans l'Ouest de 1870 au début du XXeme siècle.
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Je partage avec ma chère et tendre maman un certain intérêt pour l'histoire des États-Unis. Leur histoire dans sa globalité en ce qui me concerne, l'époque du Far West pour elle. C'est donc toute pleine de joie que je lui avais offert pour la fête des mères ce recueil de lettres écrites par Martha Jane Canary Hickock Burke (Calamity Jane), à sa fille Janey (Jean McCormick) qui a réuni ces lettres comme témoignage de sa filiation. Far West + relation mère fille, j'étais sure d'avoir tout bon!. Elle me dit : "lis le, dis moi ce que tu en pense puis lis cet article de Libération de 2010" (http://tinyurl.com/z7y29nf). Lien que je vous conseille également APRÈS lecture (si vous compter le lire).

Ce fut chose faite et je reste dubitative.

Lire des lettres sensées avoir été écrites par un personnage mythique procure forcément une étrange sensation. On entre dans l'intimité d'un personnage "public", et c'est sous un nouveau jour que j'ai découvert Calamity Jane. Une calamité finalement pleine de sensibilité, de force et de générosité, assez lucide sur son pauvre avenir, qui vit au jour le jour, regrette, a aimé Wild Bill Hickock, sa fille aussi... Ces lettres présentent également le témoignage d'une époque. Les yeux écarquillés, on apprend qu'elle a rencontré Buffalo Bill, Jack Dalton ou encore Jesse James. On souhaite en savoir plus sur elle, sur l'histoire de cette époque. Calamity Jane nous gratifie même de quelques recettes, c'est très amusant!

Mais...mais...mais...malheureusement l'authenticité de ces lettres n'a jamais vraiment été prouvée ni validée. Elles auraient été écrites par Jean McCormick qui ne serait même pas la fille de Martha Jane Canary. Beaucoup d'incohérences, de choses invérifiables voir fausses parsèment ce témoignage qui pourtant m'a fait revivre la grande époque du Far West!

A lire tout de même, sans trop vouloir en savoir plus, juste pour la sensation de marcher dans les pas de cette pionnière!
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Calamity Jane ? Pour beaucoup, c'est un cliché du grand Ouest. Mais cette femme de caractère ne se résumait pas à cela, comme le montre cette touchante série de lettres écrite à sa fille Janey Hickok de 1877 à 1902. Elle s'y révèle pleine de coeur, aimant son enfant de loin mais ne l'oubliant pas pour autant, prête à aider les autres sans grand espoir de retour. Ce n'est pas pour autant un texte gnangnan. Martha Jane Cannary (de son vrai nom) y évoque aussi la dureté de la vie pour une femme seule dans l'Ouest américain à cette époque : elle doit gagner sa vie tout en étant sans cesse confrontée aux préjugés et aux racontars, lutter sans grand espoir d'amélioration. Son style sans fioritures, tout en retenue, balaie les clichés mais est rempli d'émotion.

Une correspondance à sens unique, émouvante et brute de décoffrage.
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Si ces lettres sont authentiques, elle montre une Calamity Jane bien loin de fantasmes cinématographiques qu'elle a engendré.
C'était une femme instable, avec peu d'amis et qui n'a jamais pu s'établir quelque part.
Elle passait pour folle auprès des indiens et la plupart des blancs la méprisaient.
Elle était peut-être trop bonne avec ceux qui étaient dans le besoin car à force d'aider elle finissait elle même par n'avoir plus rien.
D'après les faits et lieux qu'elle décrit l'Amérique de son époque n'avait rien d'enviable et ne fait pas rêver du tout.

C'est un petit livre vite lu, pas inintéressant mais pas remarquable non plus.
Un aperçu, biaisé certes car nous n'avons que le point de vue de Jane, de cette Amérique en construction.

Lu grâce à mon club de lecture Babelio Vannes
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Les lettres de Calamity Jane pour sa fille sont parfaites pour se plonger dans l'ambiance, dans l'époque des Western, loin de ses clichés. Loin de la femme forte qu'elle était, on y découvre sa sensibilité et ses sentiments.
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très intéressant. une époque racontée avec vivacité et du style.
Calamity Jane avait du coeur.
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Il faut avoir vu, sur Arte le 11 octobre dernier, le film de Gregory Monro « Calamity Jane, légende de l'Ouest » (production Marie-Cécile Destandeau) pour comprendre dans quel cadre et dans quelle ambiance cette femme a vécu, ce qui a pu l'amener à se séparer prématurément de sa fille.
Conduites risquées de diligences, longues galopades sur son cheval Satan, batailles contre les hors-la-loi et contre les Indiens, bagarres violentes avec les femmes qui la jalousaient, elle a tout connu, tout voulu connaître.
Ses lettres sont un pâle reflet de ce qu'elle a traversé, sans doute par désir de protéger sa fille des inquiétudes qui pourraient l'assaillir. On la voit cependant vivre intensément, puis se consumer peu à peu, tel un feu trop intense, jusqu'à ces derniers mots : « Je n'ai plus longtemps à vivre. J'emporte de nombreux secrets avec moi, Janey. Ce que je suis et ce que j'aurais pu être. Je ne suis pas aussi noire qu'on m'a dépeinte. Je veux que tu le croies. »
Une personnalité hors du commun dans laquelle on devine un grand fond de souffrance, un tempérament indomptable que seule la maladie et le délabrement physique ont pu dompter.
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