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sur 901 notes
Tu vas par-dessus son épaule lire le journal intime d'un ado où il se livre sans masque. Pas de quoi fouetter un chat, penses-tu ! Tu n'y trouves que des petites peines ou des espérances bien ordinaires. Mais elles appartiennent à celui qui écrit ces mots en cachette ; elles sont ses trésors ou ses tourments, elles le dévorent de l'intérieur, ou le font sourire aux étoiles.
La période durant laquelle tu vas lire ce journal est très courte. Un mois et demi à peine ! Mais il est des mois qui valent des années, surtout quand l'ado en question va connaître les affres de son premier grand amour, et être contraint de se carapaçonner contre la cruauté de l'échec et de l'incertitude.
Il s'appelle Emile. Il est plus petit que les autres. Plus faible aussi. Ce n'est pas le genre de môme que les filles repèrent au premier coup d'oeil. Son intelligence, sa sensibilité sont loin de pouvoir compenser ces défauts. A le lire se plaindre de lui-même, rire de ses faiblesses, se lamenter, larmoyer, on n'est pas très loin du vilain petit canard.
Et puis, il y a la famille ! Comme dit si bien Renaud : « on choisit ses copains, mais rarement sa famille ». Elle vit dans une caravane, en attendant de pouvoir construire un pavillon, et le père est représentant de commerce. La « honte stratosphérique » pour un jeune ado. Emile aime ses parents plus que tout. Il n'y a aucun doute là-dessus. Mais parfois, il aimerait bien les cacher, les tenir à l'écart, les voir loin de lui.
Quant aux filles, les choses sont simples, elles ne sont pas pour Emile ! Trop effacé. Pas assez de charisme. Manque d'audace et d'à-propos. Jusqu'au jour où Pauline, plus belle que toutes, l'inaccessible Pauline, lui tend la balle de ping-pong qu'il vient de faire tomber. Tout s'emballe alors ! Les premiers émois. Cette vie de funambule entre cette folle espérance qui vous éparpille et cette peur panique de la déroute, de la bérézina. Parce qu'en amour, quel que soit son âge, il n'y a pas de demi-mesure. Les parents qui s'en mêlent avec leur « délicatesse » habituelle. le voyage à Venise qui, à tout moment, risque de virer au fiasco. le grand frère qui entre dans le jeu. Les gros mensonges pour sauver les apparences. Les caresses inattendues de Natacha. Et Emile littéralement traversé par le rire franc et clair de Pauline.
Emile a le sens de l'humour et de la dérision. Il sait rire de lui-même et des autres, sans méchanceté ni haine gratuite. Il n'a pas honte de pleurer non plus, de nous montrer toute sa tristesse, toutes ses désillusions. Et on a hâte qu'il poursuive son journal pour savoir comment il va s'en sortir.
J'ai passé un bon moment avec Emile. J'ai beaucoup ri, et parfois je me suis senti ragaillardi. Une belle histoire fraiche, tendre et primesautière.




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♫Venise n'est pas en Italie
Venise, c'est chez n'importe qui
C'est n'importe où, c'est important
Mais ce n'est pas n'importe quand
Venise c'est quand tu vois du ciel
Couler sous des ponts mirabelle
C'est l'envers des matins pluvieux
C'est l'endroit où tu es heureux♫
Venise n'est pas en Italie, paroles de Claude Lemesle, interprétées par Serge Reggiani
p: Liminaire

Laisse les gondoles à Venise
On n'ouvre pas les valises
C'est le bon Dieu qui nous brise
Je suis né dans cette caravane
Asimbonanga, Johnny Clegg dans la savane
Montargis, c'est pourtant pas Paname...

Paname, paname , on arrive
Moi, ma gueule et mon sac à dos
Moi, mes rêves et mes chansons...

On te donne trois balles
Elle ramasse ta balle de ping pong
l'école est finie, dernier coup de Gong

Une affiche, Taxi driver : "Dans chaque rue de chaque ville de ce pays, il y a un moins que rien qui rêve de devenir quelqu'un....", c'est drôle, moi au boulot, mon fond d'écran, c'était Léon, Reno le justicier qui règle ses comptes à sa façon, Chut plus de bruit Tony, y a plus de saison, je peux rentrer maintenant on a les mêmes à la maison...

Vous avez aimez "L'étudiante et monsieur Henri", Ivan Calbérac, romancier, vous ne pouvez qu'aimer Venise n'est pas en Italie.....





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C'est pas que pour les filles, les journaux intimes ! La preuve, Émile vient d'en acheter un (rue Dorée pour être précis). Il a décidé de consigner dans son beau cahier tout ce qui lui arrive. De grand, de petit, de beau et de moche aussi. La première chose importante à écrire, c'est sa rencontre avec Pauline, à l'internat des filles, alors qu'il était en train de jouer au ping-pong. Pauline, c'est une jeune fille brune, aux yeux noirs. Ce jour-là, elle portait un jean et un pull marin rayé, il s'en rappelle bien, Émile. Parce que, aussitôt, il en est tombé amoureux. Élève en première (il a sauté une classe), elle en seconde, il va falloir qu'il trouve vite un moyen de lui parler. Parce que l'embrasser avant même d'avoir entamé la conversation avec elle, c'est quand même moyen. Ce cher Émile doit être béni des Dieux car, quelques jours plus tard, elle vient s'asseoir à côté de lui dans la salle télé de l'internat. Ils causent de tennis évidemment puisque c'est ça qui passe à la télé. Il réussit à la faire rire et elle lui dit même "à plus" quand elle s'en va ! Serait-ce le début d'une grande histoire d'amuuuur ?

Quelle bouffée d'air frais ce roman ! Et quel personnage attendrissant et drôle cet Émile ! Pas facile tous les jours pour lui pourtant. Avec ses parents, il vit dans une caravane en attendant que la mairie veuille bien leur octroyer leur permis de construire. Son père travaille toute la semaine sur Paris et ne rentre que le week-end à Montargis. Sa mère s'habille un peu n'importe comment et aime parler fort dans la rue. Quant à son frère, Fabrice, il est militaire en Allemagne. le jeune adolescent, à la chevelure blonde peu naturelle (merci Maman !!), nous raconte, via son journal intime, ses aventures, ses pensées, ses émotions. Sa rencontre avec Pauline va le bouleverser et l'emmener tout droit vers Venise. Un périple rocambolesque et loin de tout repos pour cet adolescent fragile, sensible, un brin solitaire, coincé dans une famille atypique, envahissante, exubérante mais aimante. Ivan Calbérac se met parfaitement dans la peau d'un adolescent d'aujourd'hui qui doute et peine parfois à trouver sa place. Plus profond qu'il n'y parait, un récit, pertinent, jouissif, débordant de fraicheur, d'amour, d'émotion et d'humanité. Qui plus est servi par une plume vivante, piquante et par des dialogues jouissifs.
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Emile , adolescent sensible , doué pour les études est amoureux de Pauline.
Il vient d'un milieu modeste et doit vivre avec sa famille dans une caravane située sur le terrain où ils espèrent construire leur maison.
Au lycée, il rencontre Pauline qui vient d'un milieu plus bourgeois.
Il a un peu honte de ses parents mais il a une grande chance dans sa vie humble, il est entouré d'affection.
Pauline violoniste, l'invite à venir l'entendre jouer à Venise. Ses parents acceptent mais ils l'accompagnent avec la caravane avec l'intention de séjourner dans un camping près de Venise.
La narration à la première personne nous arrive avec un humour qui m'a fait sourire tout au long du livre.
Même si j'ai trouvé la situation sociale d'Emile difficile, on est joyeux dans cette famille et triste dans la famille nantie.
Cela n'est pas si rare.
Les réflexions du père d'Emile empruntées à la philosophie et la joie de vivre un peu théâtrale de la maman sont assez divertissantes.
Merci à Sabine 59 qui a été la première à me faire découvrir une critique sur le livre et à Ivan Calbérac qui n'était pas un inconnu pour moi car j'avais vu le film "L'étudiante et Monsieur Henri" .
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Cet été, je pars au festival d'Avignon.
Ca été difficile de choisir les pièces dans « avignonleoff.com », mais il y en a une qui a tout de suite attiré mon attention : « Venise n'est pas en Italie ».
Ah ça ! Quelle n'a pas été ma surprise de voir que ce roman d'Ivan Calbérac, que j'avais extirpé de ma PAL juste la veille était adapté en pièce de théâtre !
J'ai donc retenu cette pièce en croisant les doigts pour qu'elle soit marrante comme annoncé dans le programme.

Eh bien...je peux vous dire que le roman, lui, a comblé mes espérances de détente, d'humour, de naïveté, de sagesse (oui oui ! ), de tendresse.

Il faut dire que le narrateur âgé de 15 ans n'a pas son pareil pour porter sur le monde, et en particulier sur ses parents, un regard caustique. D'autant plus qu'il est amoureux fou de la belle Pauline et qu'il n'ose pas se déclarer en raison de ses origines familiales, peu adaptées à la jeune fille bourgeoise et violoniste. Cela porte à malentendu évidemment. Et donc, cela fait sourire, et même rire. Et quand Pauline l'invite à Venise pour assister à un concert où elle joue, il n'hésite pas...ses parents non plus. Et son grand frère militaire va les accompagner, par-dessus le marché, ce qui n'est peut-être pas une mauvaise chose.

Je parlais de tendresse tout à l'heure. Il n'est pas tendre avec lui-même, Emile Chamodot. Toujours en train de s'autocritiquer, de se sous-estimer. Pourtant, il n'est pas mal-aimé, comme on pourrait le croire. Il est juste aimé d'une drôle de façon par des parents qui n'ont pas leur langue en poche, et qui me font légèrement penser aux Tuche.

Je parlais aussi de sagesse : quand la naïveté fait bon ménage avec l'humour, cela donne de la sagesse. Je ne vous dis pas le nombre incalculable de réflexions bien pensées, de phrases bien senties qu'Emile assène sur les adultes, sur les gens qui l'entourent, sur l'amour, sur le monde , sur la vie, finalement. Et tout ça en détournant les expressions toutes faites pour les faire siennes.
Savoureux !

Donc, même si le héros a 15 ans, je ne peux pas affirmer que c'est un roman typiquement adressé à la jeunesse. Les adultes se délecteront encore plus que les jeunes, je pense, car ils bénéficient d'une distanciation bienvenue.

En tout cas, moi, je m'empresserai de revivre ces bons moments en assistant à la pièce. Vivement le festival !
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Je découvre Ivan Calbérac avec son premier roman que voici.
Ce roman consiste dans le journal intime d'Emile, garçon de 15 ans. de ce fait, l'écriture se veut "jeune", mais elle ne manque pas de finesse ni de précision.
Même s'il n'a que 15 ans, Emile est un garçon dont les réflexions sont très intéressantes, même si elles sont quelquefois aussi cocasses.
C'est le temps de l'adolescence, des premiers émois, ...
Chez Emile, on découvre une famille forcée à la débrouille par le manque de moyens financiers, une famille dont le vécu est parfois hors norme, mais dans laquelle il y a beaucoup d'amour, malgré les maladresses éducatives.
C'est un roman de contrastes, peut-être un peu caricatural, entre la famille d'Emile qui vit dans la précarité et celle de Pauline (dont Emile est amoureux) qui vit dans l'aisance. Dans la famille de Pauline, la mère est dépressive et le père peu encourageant avec sa fille, qui est pourtant une musicienne de talent. Finalement, sur le plan éducatif, les aptitudes ne sont pas nécessairement meilleures dans un milieu plus aisé.
Et puis, comme on le dit, il vaut sans doute mieux chaumière où on rit que château où on pleure.
Un très beau moment de fraîcheur et de tendresse...
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Une opération « Masse crritique » de Babelio est toujours l'occasion de découvrir des ouvrages vers lesquels on ne serait pas forcément allé tant l'offre actuelle est riche. Cela force un peu à s'ouvrir et c'est tant mieux. Partons donc pour l'inconnu !
D'autant plus que « Venise n'est pas en Italie » est le premier roman d'Ivan Calbérac.
Et je dois dire que je crois bien que les éditions Flammarion ont eu un sacré flair en sélectionnant ce texte.
C'est une véritable pépite.

Emile est un jeune adolescent de quinze ans, timide sincère, lucide, bon fils, mais en constant décalage avec la vie, ses parents, sa famille, le système éducatif, torturé en permanence entre le respect, l'amour, l'admiration et la révolte.
Il rencontre un jour Pauline, dont il tombe immédiatement amoureux. Pauline est une fille intelligente, ingénue, pas toujours bien dans sa peau. D'autant qu'elle est issue d'un milieu plutôt aisé et bourgeois (Père chef d'orchestre), alors qu'Emile a une famille bien plus simple, de français moyens, voire sérieusement beaufs (Salut CABU !)
Et cette famille décide d'accompagner en caravane Emile à Venise, où Pauline l'a invité à un de ses concerts à la Fenice (Vous sentez le décalage .. ?). L'expédition aura lieu avec de nombreuses péripéties.

Et c'est l'occasion pour l'auteur de décrire sans concession cette famille moyenne comme on en croise tant et dans laquelle malheureusement, j'ai bien l'impression que la plupart d'entre-nous retrouvera quelques éléments de ses origines (Surtout si l'on reprend son regard d'adolescent).
Il faut noter que la famille bourgeoise a plus de moyens mais malgré la facade affichée ne va pas beaucoup mieux pour autant, en termes de cohésion et d'épanouissement.

Ivan Calbérac écrit ce livre avec un stylo d'adolescent, (on y croit vraiment, même si c'est un ado qui fait des phrases, pas des SMS)
Rédigé dans un style entre le journal intime et le journal de voyage, simple, coulant comme parlé. Ce livre est un roman initiatique (Flirt, amour, prise de responsabilité…) extrèmement réaliste tout en étant bourré de poésie

Je le positionne sincèrement dans le top 10 des romans lus ces derniers mois. Merci encore de m'avoir fait découvrir cet auteur.
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Quelle lecture réjouissante! Dans la lignée de " E=MC2, mon amour" de Patrick Cauvin, auquel il ressemble par bien des aspects, voilà un livre au mélange détonnant mais très réussi de fraîcheur, d'émotion, de dérision et d'humour.

Oui, j'ai pouffé de rire bien souvent, et comme ça fait du bien! Les romans amusants ne sont pas légion... Mais j'ai aussi eu le coeur serré, le regard attendri.

Quand vous habitez en attendant dans une caravane sur le terrain où doit- peut-être- se construire la maison familiale,

Quand votre mère vous teint en blond depuis l'âge de 7 ans, parce que cela vous va mieux, dit-elle,

Quand votre père ne lit que les trente premières pages d'un roman sous prétexte qu'après, l'auteur se répète, et qu'il fait sans arrêt des citations ( souvent déformées) dans la conversation,

Quand votre frère militaire, un peu cassé à l'intérieur, se bat et boit trop,

....votre vie n'est pas un long fleuve tranquille !! Émile , lycéen de 15 ans ,sensible et introverti, se confie ainsi dans son journal, avec drôlerie , tendresse et poésie . Il est sans cesse tiraillé entre le désir de fuir sa famille et son attachement profond à elle.

Et quand, cerise sur le gâteau, Émile tombe amoureux de Pauline, les choses se compliquent encore!

Suivez les tribulations de la famille Chamodot en Italie, leur équipée sauvage ( pas en moto, en traînant une caravane...) vers Venise, où Pauline, qui a invité Émile, doit avec son groupe de musiciens, donner un concert classique. Vous ne le regretterez pas!

J'ai encore le sourire aux lèvres , c'est dire, et les larmes aux yeux, tant Émile m'a émue. Un ado fragile et attachant, qui dissimule sous son vernis d'ironie mordante un coeur énorme!

" Quand on a trop d'émotions, Venise, c'est pas qu'en Italie, c'est un peu en chacun de nous"...

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J'ai été un peu décontenancée par cette lecture.
C'est du langage parlé « d'ado », reproduction de ses confidences dans son journal intime.
Les premiers chapitres, avec cet ado en quête de son identité, de sa sexualité, qui a honte de sa famille, font sourire. le monde vu au travers des yeux d'un ado.
Mais je me suis vite lassée de ce « style » parlé, des situations grotesques… Cela aurait été plus adapté à mon sens à une nouvelle.
Je ne garderai pas un souvenir impérissable de ce livre.
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Quel régal ! Ce roman m'a fait passer par toutes les émotions.
Il est peu de dire que j'ai aimé Emile, ado introverti, timide, mal dans sa peau, qui se croit moche avec ses cheveux que sa mère lui teint régulièrement en blond :
« Parce que tu es plus beau comme ça ».
Emile m'a laissé une petite place dans la caravane qu'il partage avec sa famille, faute d'une vraie maison, en attente du permis de construire que la mairie tarde à délivrer.
J'ai observé curieuse et attendrie cette famille improbable qu'Emile juge du haut de ses quinze ans.
Sa mère ne s'occupe pas trop de son apparence :

"En règle générale, j'aime pas trop comment ma mère s'habille, et je devrais même dire pas du tout… Ce que je déteste, quand je sors avec elle dans la rue, ou plutôt quand on entre dans les magasins, c'est cette manie qu'elle a d'adresser la parole à n'importe qui brusquement, sans préavis, en parlant fort, en tâchant d'être d'accord, parce que quand on échange des banalités, l'idée c'est surtout d'être d'accord. Alors bien sûr, je peux pas lui en vouloir, même si j'ai tellement envie qu'elle se taise. Ça me fout une honte stratosphérique…

Son père, VRP expansif, dirait n'importe quoi pour convaincre, et remporter une vente ou une discussion. Fabrice le grand frère s'est engagé dans l'armée ne sachant trop que faire de sa vie. Dans cette famille haute en couleurs, un tantinet vulgaire, Emile ne se sent pas à l'aise. Bon élève, sportif, il n'a pourtant pas bonne opinion de lui-même, trop conscient de ses origines modestes et de son manque de culture.
Lorsqu'Emile pose son regard sur Pauline, c'est l'amour fou, il se rapproche doucement d'elle, mais la timidité le paralyse.

"Mais un jour, et peut-être que ce sera bientôt, je lui écrirai des lettres d'amour à Pauline, des phrases avec complément d'objet indirect, participe passé du subjonctif, gérondif, plus-que-parfait, je lui jouerai le grand jeu. Je les mettrai dans une belle enveloppe en papier épais, avec son adresse dessus, et je les posterai en recommandé, avec accusé de réception, parce qu'on n'est jamais sûr que l'amour qu'on envoie, il soit vraiment reçu."

Cependant en amour tout est possible, même partir à Venise à l'invitation de sa belle.
Mais le voyage ne se passera pas exactement comme Emile l'aurait souhaité.
Lire « Venise n'est pas en Italie » est un plaisir immense, j'ai ri, j'ai eu la larme à l'oeil, j'ai eu peur pur Emile, j'ai espéré avec lui qu'amour pouvait rimer avec toujours.
Certains diront que ce n'est pas de la grande littérature, à cela je répondrai que c'est en tout cas un grand bonheur de lire de tels romans !


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