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Critique de dedanso


Et voici fini le denier tome tant attendu des Larmes Rouges...

Nous retrouvons l'univers si particulier de Georgia Caldera, un univers sombre et torturé. Il l'est toutefois moins dans ce tome-ci, l'auteur ayant eu à coeur de préparer petit à petit la fin de sa trilogie.

La romance entre Henri, le prince des vampires, et Cornélia l'hybride tient toujours une place importante mais (et c'est un point important) n'est pas vraiment au coeur de l'intrigue. Dans Quintessence, il est plutôt question du passé d'Avoriel, le roi sombre. Il s'agit de remonter les origines du Mal, de comprendre les motivations du roi des vampires afin de pouvoir l'exterminer.

Le seul (petit) reproche que je pourrais faire est que certains personnages secondaires n'ont pas été assez approfondis (tels Ryu, Lucia ou Bertille). Ils sont assez bien esquissés mais n'ont pas suffisamment de présence pour réellement manquer au lecteur. Il en va de même pour le Taricheute, qui est pourtant une très bonne trouvaille. La psychologie des personnages principaux est a contrario très développée.

Les longues phrases tortueuses de Georgia Caldera, un peu sombres et aristocratiques, sont un réel plaisir une fois que l'on y est habitué. Elles ne freinent absolument pas la lecture mais la rendent au contraire plus facile en ce qu'elles nous font entrer directement dans l'univers de l'auteur.

Bref, un tome à l'image de la saga, qui la termine en beauté, et que je conseille à tous, ne serait-ce que pour le mythe des vampires entièrement revisité par Georgia Caldera.

*Challenge Variétés 2015 : "un livre de plus de 500 pages" et "un livre avec un triangle amoureux"*
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