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Hélène Le Beau (Traducteur)Francois Thibaux (Traducteur)
EAN : 9782749902029
368 pages
Michel Lafon (03/02/2005)
2.96/5   541 notes
Résumé :
Depuis 1499, des savants tentent de décoder un chef-d’œuvre de la Renaissance, Le Songe de Poliphile.
Écrit en cinq langues, orné de gravures érotiques et violentes, ce texte a résisté à tous les assauts, brisé des destins, des amitiés et des vies.

Pourtant, deux étudiants de Princeton osent s'y mesurer et, au fil de messages cachés, découvrent l'histoire d'un prince du Quattrocento et l'existence d'une crypte secrète qui recèle des trésors ino... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (75) Voir plus Ajouter une critique
2,96

sur 541 notes
Par avance, je demande pardon aux lecteurs qui ont apprécié ce livre ou qui l'apprécieront, je ne veux pas tenter de les convaincre que ce livre, pour moi, ne mérite pas son succès. Je suis parfaitement conscient que ce que je vais écrire après ne peut venir que de mon propre ressenti. Après tout une critique est souvent subjective mais je vais m'efforcer de garder une part d'objectivité. Alors je me lance.
Ce livre m'a attiré, d'abord par sa couverture, ensuite par la quatrième de couverture. Ces deux éléments laissaient suggérer un roman ésotérico-thriller qui promettait, sinon une excellente histoire, au moins un bon moment. J'ai été bluffé dans le mauvais sens
J'avoue malgré tout que j'espérais, que je me laissais prendre au fur et à mesure des pages, un peu comme l'on commence à regarder un jour de pluie un téléfilm à la télé, ce je ne sais quoi qui vous aimante et ensuite nous voulons tout de même savoir la fin. Ce fut mon cas.
Finalement le vrai héros, c'est ce livre, réel, l'Hypnerotomachia, le songe de Poliphile.
Côté ésoterisme, il y a de bons passages sur les recherches de ce livre.
Côté thriller, rien de rien, sinon quelques passages haletant, tout de même.
Il manque à cet ouvrage, une ambiance, un climat qui m'aurait permis d'adhérer plus au sujet. La grande absence c'est cela.
Arrivé à la 160ème page, alors que je m'apprêtais à l'abandonner, il y eut les premiers signes, les premiers frémissements d'une aventure qui, enfin, voulait commencer. Après beaucoup de passages inutiles qui pourrait nous paraître comme du remplissage de page.
Cette lecture, finalement, m'a déçu, ne répondait pas mes attentes, je le conçois ainsi. L'idée de départ est très bonne, ensuite le cadre choisi, une université américaine, des étudiants travaillant sur leurs mémoires, ça ne fonctionnait pas. L'histoire part souvent dans tous les sens sans que le lecteur ait des repères sinon sa mémoire. Cela contribue aussi à se lasser, si nous devons revenir en arrière pour raccrocher les wagons.
Je ne dirai rien, par respect, de la fin, il existe certainement des lecteurs qui ont été emballés ou qui le seront et leur critiques pourraient être intéressantes.
Je mets la moyenne parce que l'histoire est là, le sujet aussi, mais pas la mise en scène.
Je ne recommanderai pas ce livre et ne l'oublierai pas pour cette même raison.
Ma seule consolation, c'est de l'avoir acheté 1 euros lors d'un déstockage à la médiathèque, heureusement.
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4ème de couverture : Si Scott Fitzgerald, Umberto Eco et Dan Brown s'étaient réunis le temps d'un roman, ils auraient écrit La règle de Quatre.

Moi je pense que Fitzgerald et Eco, en sachant cela, se retourneraient dans leur tombe et que Brown tomberait de sa chaise !

Lecture interrompue à la 95ème page.

Encore un bouquin sur un manuscrit ancien qui va changer la face du monde avec en plus un trésor à la clé. Pourquoi pas ? Mais là c'est trop ! Qui a écrit le manuscrit, pourquoi, où, comment... Mystère !
Heureusement ils s'y sont mis à deux, sinon à un tout seul qu'aurions nous obtenu ? Quoique ça n'aurait pas pu être pire ! On nous gratifie, au début, dans les sous-sols de l'université de Princeton, d'une partie de Paint-Ball (je ne connaissais pas), c'est à dire: je te tire dessus avec un pistolet à peinture, gratifiant, hein ?
Heureusement on retrouve le journal du capitaine du port de Gênes, qui décrit, pendant 20 pages, un homme qui attend un bateau sur le quai. Moi j'aurais utilisé une ligne, enfin...
En 95 pages, les narrateurs emploient, au bas mot 200 fois: mon père. C'est ce qui m'a achevé !
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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A la lecture du résumé je me suis vraiment réjoui à l'idée de lire ce livre. Une intigue autour d'un texte obscure du moyen age sensé conduire à un tresor celui qui décodera les enigmes contenues dans le texte... Vraiment prométteur.
Helas, l'intrigue est plutot pretexte à décrire la vie des étudiants à Princeton et cette partie prend trop le dessus par rapport à l'enigme même, dommage... Je suis vraiment resté sur ma faim...
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Je plonge dans ce roman méconnu, avec une certaine appréhension, la 4ème de couverture est alléchante (comme souvent est le cas, marketing oblige !). Dés les premières phrases, j'ai l'impression de marcher dans le noir, les pas incertains et la notion d'orientation complétement absente.
Aprés 150 pages, c'est le mur !
En fait, je n'ai rien compris à cette histoire qui, à mon sens, ne mène nul part.

J'ai, donc, préféré abréger le douloureux exercice de vouloir trouver ne serait-ce qu'une once d'intérêt à ce livre.
Ou peut-être, suis-je passée à côté d'un chef-d'oeuvre littéraire ?


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J'ai une bonne habitude : je plonge dans un livre sans en rien savoir au préalable. En l'occurrence, ça m'a aidée à aimer ce livre-ci. Parce que ce qu'on lui reproche en somme, c'est de ne pas être à la hauteur de la pub qu'on en a fait ... dommage.

En fait si on l'aborde comme un polar ésotérique, ou la résolution d'une énigme historique, on est déçu. Parce que l'histoire est bien plus vaste et que les énigmes sont tellement absconses (chic, j'ai placé le mot, yessssssssssssss lol) et en plus résolues 4 pages plus loin qu'on ne s'échine pas à en découvrir les clés.
Mais en dehors du livre du quattrocento sur lequel deux étudiants s'épuisent, il y a aussi leur vie sur le campus de Princeton. Fascinant.
La première moitié du livre est plus lente, assez cérébrale (j'aime ;-)
Mais l'ensemble est très agréable à lire, sans a priori.
J'ai aimé ces rappels...
Dante : "lasciate ogni speranza, voi ch'entrate" (abandonnez tout espoir vous qui entrez ici" glups )
Hérodote : "Contre les demeures les plus hautes et les arbres les plus élevés, les dieux lancent le tonnerre et la foudre. Car, ne supportant d'autre fierté que la leur, ils aiment asservir tout ce qui est grand"
et aussi :
"l'espérance, qui n'est sortie de la boîte de Pandore qu'après que tous les maux s'en furent échappés, est la dernière et la meilleure de toutes les choses..."

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Citations et extraits (29) Voir plus Ajouter une citation
"Quand tu tires un coup de fusil, la balle file à la même vitesse que si tu la laissais tomber."
Encore un truc que j'ai appris dans un cours de physique.
"On ne peut pas distancer la gravité, dit Paul. Quelle que soit la rapidité avec laquelle on avance, on ne va pas plus vite que la pierre qui tombe. C'est à se demander si le mouvement horizontal n'est pas une illusion, si on n'avance pas uniquement pour se persuader qu'on n'est pas en train de tomber."
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S'il espérait un clone de mon père, il fut certainement déçu. L'étudiant que Paul rencontra, le garçon qui boitait légèrement et rougissait quand on prononçait son drôle de nom, avait commis l'impensable : il avait renié L'Hypnerotomachia, devenant ainsi le fils indigne d'une famille qui avait élevé la lecture au rang de religion. [...]
J'avais en effet constaté que les gens pétris de livres partagent un préjugé inavouable, une espèce de conviction secrète selon laquelle la vie telle qu'elle se présente correspond à une vision imparfaite de la réalité, et que seule la littérature, faisant office de lunettes, saurait corriger.
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Les médecins ressemblent aux joueurs: toujours à la recherche de la bonne combinaison. Les patients, pensent-ils, sont de vraies machines à sous: si vous leur tordez le bras assez longtemps, vous avez de bonnes chance de remporter le gros lot.
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Ceux qui pensent qu’une vie ne suffit pas pour compter cent millions d’étoiles à raison d’une par seconde se trompent, m’avait-il déclaré un jour. En réalité, il faut trois ans, à condition de se concentrer et de ne pas se laisser distraire par quoi que ce soit.
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Sans l'avoir jamais formulé à voix haute, mon père m'a inculqué un principe : ne jamais se vouer corps et âme à un projet, si un échec risque d'anéantir toute perspective de bonheur.
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