PRÈS DE LA MAISON d'
ERSKINE CALDWELL
Natif Hunnicutt est considéré par les habitants de Palmyra comme le plus chanceux de la ville, au jeu, à la pêche, quoiqu'il entreprenne. Tout le monde vient le voir gagner aux machines à sous. Personne ne fut donc surpris quand il épousa Maebelle, veuve, héritière d'une belle maison ainsi que 2000 hectares de forêts et de prairies. Mais au grand étonnement de Maebelle, Natif passe sa soirée et sa nuit de noces avec son chien pour chasser l'opossum désertant le lit conjugal. Amère discussion à son retour, incompréhension de Maebelle, étonnement de Natif qui, citant son père, lui répond qu'il lui faut un temps d'adaptation, que la chasse à l'opossum ne se pratique qu'à cette saison et qu'il ne voit pas de raison de changer ses habitudes. D'ailleurs il va continuer à faire des réparations pour ses clients, jouer et chasser, sans compter la relation charnelle qu'il a avec la belle Josene, une noire superbe amoureuse de lui depuis longtemps. le ton entre les époux va monter, les menaces de Maebelle se faire plus précises et des jours plus tard, l'union n'est toujours pas consommée, Natif est un garçon très occupé par ailleurs et un peu lâche il faut bien le dire. La guerre se prépare…
Un des romans les moins connus de Caldwell qui reprend ses thèmes favoris, le racisme et la ségrégation, la destinée implacable qui semble empêcher les hommes de changer sans oublier l'obsession sexuelle. Un bon Caldwell qui n'atteint pas néanmoins ses meilleures productions.