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3,73

sur 84 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Pour son second roman toujours très autobiographique, Cali raconte l'histoire folle d'un adolescent en manque d'amour et pourtant, en lui, cet amour déborde, prêt à être offert. C'est cru, tendre, réaliste, parfois un peu exagéré mais tellement émouvant !
Dans Cavale ça veut dire s'échapper, Cali se livre et dévoile l'intimité d'un ado dévoré par la perte de sa mère alors qu'il était enfant. Dans le roman précédent qu'il me reste à lire, Seuls les enfants savent aimer, il a déjà confié tout cela. Lui, le petit dernier de la famille souffre, s'exprime mais surtout découvre les groupes irlandais et anglo-américains cultes : U2, les Clash, etc… Il cite ses références tout au long du livre et raconte avec beaucoup d'humour ses débuts dans un groupe formé avec ses deux meilleurs amis. Je vous laisse lire le livre pour découvrir le nom qu'ils avaient choisi…
Tout cela a formé Cali, ce chanteur que j'adore, que j'ai déjà vu sur scène et que je suis prêt à revoir dès que l'occasion se représentera. Il est celui que j'aime écouter parce qu'il est capable d'écrire et d'interpréter des chansons infiniment touchantes, d'une sensibilité à fleur de peau, la même qu'il exprime en tant qu'écrivain avec une franchise remarquable.
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Cali nous offre une fois encore un joli roman autobiographique, tout en poésie, force et sensibilité.
Nous le retrouvons dix ans plus tard, il va avoir 16 ans. Tout se bouscule dans sa tête, c'est l'ébullition adolescente : musique, copains, lycée, colère, révolte, sentiments, amour sincère, tristesse, souffrance, rire, blagues, le manque de sa maman. Il veut devenir un homme.
Il avance et se cherche, il fait des expériences et découvre les sentiments, la douleur et le bonheur d'aimer.
le récit est très touchant, maîtrisé. le style est poétique avec de temps à autre des phrases sans verbe, juste quelques mots pour décrire une émotion, une sensation.

J'ai beaucoup aimé, c'est un peu différent de son premier roman même s'il parle toujours de lui, de son histoire. Je trouve que son texte est fort et sensible à la fois, il m'a fait revivre des moments de mon adolescence. Cali sait raconter l'histoire de ce gamin qui a perdu sa mère, qui n'est pas comme les autres, plus à fleur de peau, à vif et dont le regard sur le monde est particulier.
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L'adolescence, seize ans, l'âge transitoire entre l'enfant que nous sommes et l'adulte que nous allons devenir. C'est le moment où Cali se construit, se pose des questions sur ce qu'il est – ou plutôt, ce qu'il doit être. Ils sont quatre copains. Ensemble, ils vont monter un groupe de musique. Lorsqu'il voit Fabienne, il reconnait sans même l'avoir connu précédemment l'amour. le vrai. L'unique. Il en est convaincu, Fabienne est l'amour de sa vie. Mais rien ne va se dérouler comme l'imagine le jeune Bruno…

« Est-ce qu'on meurt d'amour ? » Cali se livre, se dissèque au fil des pages. Il s'est construit dans la souffrance. Ce roman est une véritable mise à nu. Si le style peut laisser perplexe au début par son oralité, il en devient le rythme du roman. Et, puisque Cali est un chanteur, nous pourrions voir l'album Menteur comme la bande originale de ce roman ! 
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Je connaissais, Cali, chanteur talentueux, exalté, engagé…..Mais je découvre pour la première fois Cali, auteur de roman.

Qui mieux que lui, pouvait nous faire partager les souvenirs de l'adolescence, les premiers doutes, premiers émois, revivre les bandes de copains, les conflits, les projets, que l'on peut avoir à cet âge.

C'est poétique, sensible, souvent drôle. Les sujets sont abordés avec finesse et mélancolie. On le retrouve dans ce récit, et on se souvient de gens qu'on a pu, nous aussi, croiser.

Un très joli moment de lecture, une belle manière de retomber pour quelques heures dans l'insouciance.
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Quel plaisir de retrouver la plume hyper sensible de Cali ! J'avais oublié quel chavirement c'est de le lire …

Après “Seuls les enfants savent aimer”, nous retrouvons Bruno cette fois-ci en pleine adolescence. Alec est toujours là, le manque de la maman disparue toujours en filigrane et si l'on soupçonne que les choses ne sont pas simples à la maison car le père s'est remis en couple et que la situation semble assez tendue, Cali ne s'étend pas sur le sujet.

Non ce qui l'occupe ce sont, ses potes, la musique, leur nouveau groupe au nom au parfum de provocation dont on ne comprend pas tout mais qui sonne bien (Pénétration Anale), les premiers passages radio mais surtout l'amour : Fabienne. le premier grand amour bouleversant et impossible parce qu'il a eu la bonne idée de devenir son ami et que cela rend les choses compliquées. Comment rompre désormais ce lien “sacré”pour installer une histoire d'amour qui risquerait de tout gâcher ? Alors cela le déchire Bruno, d'autant qu'il est obligé de jouer les entremetteurs entre Fabienne et un de ses potes, décidément, rien ne lui sera épargné. Alors il “ruisselle” de tristesse à l'intérieur.

Mais il y a aussi Sylvia,pas assez belle, qui aime les filles mais avec laquelle s'installe une parenthèse tendresse d'une incroyable intensité. Car Bruno ne vit rien comme un “tiède”. Et puis Patricia, celle qui fait devenir un homme …

Bruno aime les filles, l'Amour, mais surtout ce qui est bouleversant c'est ce besoin d'amour qui transperce chacun de ces souvenirs d'adolescence et se grave dans chacune de ses phrases.

C'est aussi la période où il découvre sa vocation.
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Lien : https://livresalire.com
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L'histoire est celle d'un jeune garçon pris dans les filets de l'adolescence. Entre amour fou, démesure et émotions violentes, il tente de se frayer un passage vers l'âge adulte, sans grandir tout à fait, pour ne pas regretter l'enfance.

J'avais dévoré "Seuls les enfants savent aimer" et c'est avec le plus grand plaisir que j'ai attaqué cette lecture. Comme dans son premier roman, le style est décousu, familier et oral, mais toujours très poétique. On retrouve le jeune Bruno à quinze ans, obsédé par la musique, les filles et la vie. C'est une plongée agréable dans les années quatre-vingt, où le mot Punk avait encore un sens.

J'ai passé un joli moment de lecture avec ce roman. Cali y décrit avec justesse les affres de l'adolescence et ce jusqu'au-boutisme qui résume cette période charnière de la vie.

Néanmoins, je n'ai pas aimé ce roman comme j'ai aimé le premier. Je suis restée en surface de cette histoire. Alors que le ton choisi par l'auteur était idéal pour un enfant, je l'ai trouvé lassant pour un adolescent, j'aurais aimé que le jeune Bruno de quinze ans ait un peu plus d'envergure. Ses phrases hachées, parfois sans queue ni tête, ont finies par me lasser au bout de quelques pages et j'ai mis du temps à terminer ma lecture.

Au final, cela reste une lecture intéressante, mais si vous souhaitez découvrir cet auteur, je vous conseille plutôt de vous pencher sur son premier roman, que j'avais vraiment trouvé magistral. Celui-ci souffre hélas de la comparaison. Peut-être la barre avait-elle tout simplement été mise trop haute?
Lien : http://mademoisellemalenia.o..
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Vous souvenez-vous votre adolescence, vos premiers émois amicaux et amoureux?

C'est dans cette tempête hormonale et émotionnelle que nous plonge Cali, avec ce roman aux accents de vécu. L'écriture est parfois hachée: les idées s'enchaînent sans logique, avec des coqs à l'âne d'une phrase à l'autre, parfois même dans la même phrase.

Ça m'a un peu déstabilisée au début puis je me suis imprégnée de l'ambiance et de l'état d'esprit de Bruno, le protagoniste principal et je me suis aperçu que cette écriture collait avec lui, ce qui se passait dans sa tête. Les idées fusent à mille à l'heure, s'enchaîne et parfois se superposent, se confondent, de mélangent et nous perturbent comme elle le perturbe.

C'est doux, poétique, dur, fou, illogique, excessif et méchant. C'est l'adolescence écrite à la fois racontée et symbolisée par le style narratif.

J'ai beaucoup aimé écouter les titres et compositeurs dont Bruno parle pour accompagner ma lecture. Des chansons qui collent avec l'ambiance! Et maintenant je rêve d'aller en Irlande moi aussi sur les pas de U2...
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Une suite brillante et incisive de "Seuls les enfants savent aimer", où nous nous retrouvons plongés au coeur de l'adolescence de Cali, avec certaines personnes significatives du premier opus. Cali qui cherche toujours à aimer comme un enfant, Cali qui fait les quatre cent coups avec les copains, Cali qui découvre la musique, Cali qui se cherche encore et Cali qui vit chaque instant comme si c'était le dernier. Cette tranche de vie est une histoire d'amour, d'un amour pur, d'un amour fort que seule la jeunesse permet. C'est aussi l'histoire d'une renaissance, d'une résilience après l'horreur de l'enfance. Ce sont les début de Cali chanteur, de Cali rageur, dont les chansons prennent un tout autre sens à présent que j'en connais les origines.

Un très bon second livre dont on espère la suite !
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Dans seuls les enfants savent aimer, Cali nous racontait la mort de sa maman et le deuil terrible qui a suivi celle-ci.
Il nous narrait les sentiments qui l'animait, la rencontre avec Alec qui deviendra son meilleur ami et la douleur que peut ressentir un petit garçon qui ne comprend pas tout ce qu'il se passe.

Dans ce roman l'enfant a grandi, les amis sont restés, le père a refait sa vie et Cali est arrivé à un âge où les préoccupations deviennent différentes.
La recherche de l'amour et la musique vont être son moteur pour continuer à évoluer.
Tout est joliment dit dans ce roman, même les moments un peu plus crus restent presque poétiques.
Les sentiments sont très bien mis en scène et j'ai aimé rencontrer l'adolescent comme j'avais aimé découvrir l'enfant.

Une jolie histoire que je vous conseille de découvrir.

Lien : https://delcyfaro.blogspot.c..
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J'ai passé un très très bon moment de lecture avec ce roman, qui m'a replongé avec bonheur dans mes années de turpitude adolescente, où comptaient principalement mes copines, mes hormones et mon look (oui, bon, un peu l'école quand même, mais moins) !

Les romans de Cali sont des romans qui ne peuvent, selon moi, pas plaire à tout le monde. le langage un peu cru d'un homme qui n'hésite pas à mettre des mots sur ce qui est laid, ce n'est pas forcément ce que tout lecteur souhaite lire. Pour ma part, j'adhère totalement. Je trouvais déjà les textes de ses chansons (notamment celles de son premier album) très sincères, j'ai donc apprécié retrouver cette sincérité dans ce nouveau roman. Car oui, l'adolescence, c'est aussi les pensées noires, les bagarres, la découverte de l'alcool et de la drogue, le sexe, les trahisons. Des passages décrits sans langue de bois, sans artifice de poésie, mais toujours avec un langage maîtrisé.

Mais ce roman, c'est surtout la découverte de la vie. Au milieu de son groupe de copains avec qui il découvre les joies de la musique, Bruno découvre l'amour, ses espoirs et ses désillusions. J'ai revécu les moments où le temps s'arrête lorsqu'on croise au détour d'un couloir la personne qui nous plait, les minutes que l'on passe à décrypter le moindre grain de sa peau, le ton de sa voix, ou son expression au moment de telle ou telle annonce. J'ai également revécu les confidences amicales, la manière dont seule votre meilleur(e) ami(e) a le don de vous comprendre et de savoir vous parler. Et puis il y a la famille, le socle, les personnes que l'on évite d'impliquer de peur de les décevoir. Et même si nous venons de deux époques différentes, que nous n'écoutions pas la même musique, n'avions pas les mêmes passions et ne sommes pas du même sexe, j'ai totalement partagé les émotions de Cali.

Je vous conseille de vous pencher sur ce roman si vous le croisez chez votre libraire, sincèrement. Je l'ai davantage apprécié que Seuls les enfants savent aimer, et je sais qu'une suite est en préparation… Hâte de la découvrir !
Lien : https://matoutepetiteculture..
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