J'ai passé du temps à la bibliothèque aujourd'hui, et j'ai lu des livres courts pour me changer les idées.
Nous avons ici une variation sur le thème de
Sherlock Holmes. Cornélius est en effet persuadé d'être un de ses descendants. Oui, le descendant d'un personnage de roman. Si lui ne voit pas où est le problème, son chien, lui, l'a bien saisi. En effet, c'est lui qui est le narrateur de ce roman, et, bien entendu, son maître l'a prénommé Watson. Mais il reconnaît des qualités à son maître : il l'a adopté, lui qui est un bâtard, un sans qualité, cela ne lui pose aucun problème.
Cornélius n'a pas vraiment de problèmes, il vit confortablement de ses rentes, il mange plus qu'à sa faim, il a une gouvernante qui ôte tout soucis de sa vie. Cela lui laisse donc tout le temps pour vivre dans un univers littéraire, accumuler les clichés sur les différents peuples, et s'en rendre compte et surtout, voir des complots absolument partout. Comment ? Il n'est pas le seul ? Je le sais bien.
Cela donne un livre drôle, bourré de références, mais peut-être pas forcément accessibles pour de jeunes lecteurs, si ceux-ci ne sont pas accompagnés.