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EAN : 9782365754484
292 pages
Marivole Editions (27/09/2018)
2.62/5   4 notes
Résumé :
Il y a longtemps que notre monde n’avait connu période plus troublée, où les armes prolifèrent dans tous les pays, et où deux chefs d’état trop gâtés se disputent la taille de leurs boutons nucléaires. Qui appuiera dessus le premier ? Peu importe, ce qui devait arriver arrivera, et la prophétie des Incas, Pachacuti, concernant la fin, sous forme d’un gigantesque chaos, d’un quatrième monde, avant l’avènement d’un cinquième, plus pacifique et plus faste, se réalisera... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Ce récit commence en France, sur les chapeaux de roues par un coup de fils, celui passé à Luc, un scientifique atomiste, interrompant ses ébats avec Edith, la femme de sa vie. Il doit se rendre en urgence pour une manoeuvre d'alerte dans l'abri antiatomique du centre de recherche où il travaille. Bien sûr, Luc en a eu presque immédiatement l'intuition, ce n'était pas qu'une manoeuvre et il se retrouve coincé sous terre pendant que le monde explose au dessus de lui...
C'est un roman d'aventures et d'amitiés viriles en quête de l'amour perdu avec pour décor une catastrophe nucléaire à grande échelle dont nous ne sauront pas précisément les tenants et les aboutissants mais qui va dévaster les principales villes et lieus stratégiques de plusieurs grandes puissances du monde, laissant sur le carreau les populations civiles qui, dans notre pays, ne seront ni prévenues de l'imminence du drame, ni évacuées.
Joliment écrit par Didier Callot, sur un rythme qui nous emmène après quelques péripéties, des côtes françaises jusqu'à de lointains rivages où Luc avec l'aide de précieux amis, devra encore se battre pour espérer retrouver l'amour de sa vie.
J'ai surtout apprécié la première partie du livre car dans la littérature post apocalyptique ont a principalement à faire au côté survie des personnages mais le récit commence rarement avant ou au moment de la catastrophe elle-même et c'est ce qui est intéressant ici malgré le flou politique. La description qui est faite de celle-ci ne m'a nullement surprise, le peuple y est traité comme quantité négligeable, des villes seront détruites sans même que la population civile ai pu s'en éloigner, sans parler du fait qu'il n'existe pour elle aucun moyen d'échapper à la radioactivité puisqu'il n'est pas prévu d'abris pour l'ensemble des français, exception faite des élites, des scientifiques et de certains groupes militaires. C'est très représentatif de ce que l'actualité nous renvoie, presque tout pour quelques uns, pas grand chose pour beaucoup d'autres.
Sinon c'est un agréable roman d'aventures sur terre, sur mer et dans les airs, et l'on passe un bon moment de lecture. Nous suivons en parallèle la fameuse Edith qui a pu échapper au pire ainsi qu'un petit groupe militaire dont le courage et l'abnégation sont à l'honneur.
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Ceci sera ma première contribution à Masse Critique et donc, un peu à la manières des lauréats des Césars, la sincérité en plus, je remercie les Éditions Marivole de m'avoir procuré gracieusement ce livre.
Cependant, et à mon grand regrets, la suite de mon intervention leurs sera sans doute moins agréable.

Didier Callot et son livre ne faisant pas le buzz dans les cercles SF, et bien qu'hermétique à ces phénomènes, je ne m'attendais pas à lire un OVNI du genre.
Il n'était d'ailleurs pas mon premier choix au moment de ma sélection Masse Critique mais, le pitch, annonçant un roman post-apocalyptique par un auteur français, m'avait séduit.

Quelle déception après avoir refermé le livre!
Je dois avouer que ce sentiment émergea dès les premières pages d'abord en raison du style, ou plutôt de l'absence de style, tant le texte est plat, scolaire, voire besogneux.
Il y a là un obstacle certain au plaisir de lecture mais non rédhibitoire s'il est compensé par une créativité spéculative cohérente, des personnages originaux et des rebondissements inattendus mais crédibles. Je pense en écrivant cela à certains romans américains des années 60/70 relativement mal écrits, ou mal traduits, mais pourtant passionnants.

Rien de tout cela dans ce récit poussif et lénifiant, la catastrophe nucléaire et ses effets sont très succinctement décrits de manière aussi simpliste que convenue et ne servent que de décor de carton-pâte à une romance qui ferait bailler d'ennui les plus irréductibles adeptes de la collection Arlequin .

Sans doute plus ou moins conscient de la fadeur de son propos, l'auteur tente d'épaissir la sauce en développant la trajectoire de quelques personnages secondaires mais de façon si insignifiante qu'il fini par les abandonner sans susciter la moindre frustration chez le lecteur.

Il est si mal à l'aise avec le concept d'environnement post-apocalyptique, qu'il a pourtant choisit comme base de sa trame dramatique, qu'il s'en détache progressivement en pérorant, entre autre, sur le Vendée Globe Challenge et la cuisine italienne pour finalement l'oublier de façon quasi-définitive en terminant son récit sous la forme d'un roman d'aventure de série B dans la jungle Amazonienne.
On a alors droit au chaman qui vous sort du coma avec deux feuilles de bananier et trois bouts de ficelle, aux cannibales chers au cinéma muet, à un petit reportage animalier sur les gentils pécaris sans doute issu d'une page Wikipédia, aux serpents traîtreusement suspendus en travers des cours d'eau, aux inquiétants cris dans la nuit amazonienne et aux cupides et sanguinaires orpailleurs brésiliens.

Je passe sur les pérégrinations surréalistes de la dulcinée du héros, hôtesse de l'air de profession qui sillonne la planète dans un environnement de guerre mondiale en intégrant des équipages aux pied levé d'aéroport en aéroports, comme on embauchait jadis pendant les vendanges, pour rejoindre son bellâtre qui, sportif et viril, fait le chemin en catamaran.

Le regretté Frédéric Dard s'amusait souvent à situer les aventures du commissaire San Antonio dans des contrées exotiques, mais toute abracadabrantes qu'elles soient, ces aventures apparaissent moins artificielles que les laborieuses péripéties narrées par Didier Callot, l'humour en plus .

Alors s'agit-il d'un faux-pas de l'auteur ?
Peut-être est-il plus convainquant dans d'autres registres littéraires ?
Il ne m'a pas communiqué l'envie de m'en assurer.
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tout d'abord, reçu dans le cadre de la masse critique de Babelio, je tiens d'abord à m'excuser pour le grand retard de ce retour, dus à des causes personnelles.

Ensuite, passons à ma critique. Malheureusement, comme l'étoile et demie que j'ai mis peut l'attester, ce roman est loin de m'avoir transportée. Pourtant, en apparence, tout était réuni pour faire de ce texte un très bon roman : une couverture attrayante, laissant présager une intrigue explosive, le résumé s'il reste un peu plat, ne présume pas moins d'une aventure captivante. Et finalement... Finalement, à l'image du résumé, on reste sur une intrigue plate, où les personnages évoluent au ralenti sans grande présence.

Je suppose que le style de l'auteur y est pour beaucoup. On reste sur un style brouillon, qui s'est, sans doute, initialement voulu travaillé. Les phrases sont trop longues, si longues qu'elles en deviennent lourdes et indigestes. C'est dommage puisque la trame de l'intrigue aurait pu nous emmener bien plus loin dans le post-apocalyptique réaliste.

Ce qui reste positif est ce sentiment constant d'inégalité dans le traitement des personnes : les élites sont sauvés quand l'avenir de la population "lambda" n'intéresse finalement personne. Ce sentiment d'indifférences de la part des élites, vis-à-vis des individus "lambda" est très présent, et apporte une plus-value à ce roman, qui malheureusement, avait besoin de plus que ça pour être qualifié de bon roman.

Au final, j'ai été déçue par la platitude de l'histoire et de l'évolution des personnages. Platitude sans nul doute due à une plume qui se voulait stylisée, mais qui a lamentablement échoué... Dommage !
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Un scénario tout à fait plausible, qui peut nous arriver avec nos deux plus grands fous du bouton rouge, l'un sur le continent américain, l'autre sur le continent asiatique, la France est au milieu et si ça nous arrivait ? Survivre coûte que coûte, parcourir la France ou le monde et retrouver l'être aimé !
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Personne ne semblait, ou ne voulait s'apercevoir que ces dernières années ressemblaient étrangement aux années d'avant-guerre : une crise financière débouchant sur une crise économique, puis une crise sociale avec l'augmentation dramatique du chômage de masse et de la précarité ; la propension des plus riches à amasser toujours plus de richesses comme s'ils voulaient en profiter immédiatement avant le saut dans l'inconnu et le retour aux "folies des années trente" avec le besoin de faire la fête, dans le strass et les paillettes, jusqu'à l'étourdissement précédent l'échéance fatidique...
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- En France, il n'avait été prévu de protéger que l'élite politique, militaire et, comme dans mon cas, scientifique, laissant la population dans l'ignorance totale du danger et de la manière de s'en garantir.
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- Et quand on sait que la France ne possède qu'environ trois cents abris antiatomiques et pratiquement tous à vocation militaire, ça donne une idée du désastre pour les populations civiles...
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Quiconque serait arrivé à ce moment-là aurait été à cent lueurs de penser que la majorité d’entre eux s’apprêtait à affronter un ennemi invisible et sournois.
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La Tour Eiffel fut la première à fondre, comme si elle se tordait de douleur, jusqu’à ce qu’elle ne soit plus qu’un squelette noirci...
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