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Françoise Brun (Traducteur)
EAN : 9782258078932
384 pages
Presses de la Cité (23/04/2009)
3.32/5   199 notes
Résumé :
Milanaise romantique, Emma décide de changer radicalement de vie en ouvrant une librairie de quartier baptisée Rêves&Sortilèges.

Le charme et l'originalité de sa boutique résident dans sa spécialité : les livres consacrés à l'amour. Emma, qui semble s'être résignée au célibat depuis son divorce, na pas son pareil pour dénicher l'ouvrage qui aidera un client perdu sur la carte du Tendre. C'est évidemment par l'intermédiaire d'un livre qu'Emma retrouver... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (61) Voir plus Ajouter une critique
3,32

sur 199 notes
Quinquagénaire épanouie, Emma a quitté son ancienne vie pour ouvrir la librairie Rêves&Sortilèges dans un quartier tranquille de Milan. Son petit commerce a ceci de particulier qu'on y trouve que des romans d'amour. Pourtant, depuis son divorce, Emma ne cherche pas l'amour, se satisfait de sa solitude et trouve son bonheur dans la création de vitrines thématiques et l'agencement de sa librairie. Mais la découverte d'un mot laissé par Federico dans un livre va changer sa vie. Revenu d'un lointain passé, son amour de jeunesse se rappelle à elle et bien qu'il soit marié et vive et travaille à New York, entre eux les sentiments renaissent. La libraire et l'architecte entament une correspondance par boîtes postales interposées et ne se rencontrent qu'une fois l'an pour quelques jours de bonheur à Belle-Île.

Un roman qui met à l'honneur l'amour romantique. Mais heureusement, ce n'est pas tout. C'est aussi une ode aux livres et à la littérature. Que ce soit Federico qui construit une bibliothèque à New York avec Renzo Piano ou Emma qui fait de sa librairie un cocon, les livres sont au coeur de l'histoire. Et si Federico est parfois barbant quand il parle d'architecture, Rêves&Sortilèges rattrape l'ennui en beauté. C'est un lieu de vie où l'on passe en coup de vent pour acheter un livre, ou alors on s'y installe pour prendre un café en parlant amour et littérature. On peut aussi s'attarder entre les rayonnages, admirer les vitrines ou encore y déclamer de la poésie entre voisins et amis. Une librairie accueillante que l'on rêve d'avoir près de chez soi.
L'amour est à la lettre A est un roman élégant et cosy que l'on prend plaisir à lire. On s'immisce dans une histoire d'amour au long cours, on s'installe dans la douceur de vivre à la milanaise et on adore se retrouver au milieu des livres, des habitués et du personnel de Rêves&Sortilèges. Une parenthèse enchantée et enchanteresse loin du stress, de la violence du monde et des nouvelles technologies qu'Emma abhorre. A lire pour l'amour dans tous ses états.
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Un vrai beau roman d'amour.
J'ai adoré la construction du roman, fait de lettres et de narration. Les lettres de Federico sont parfois un peu ennuyeuse, surtout quand il s'attardent sur l'architecture mais ça n'empêche que j'ai trouvé nos deux héros très attachants, ainsi que tous les personnages qui les entoure.
La librairie d'Emma est chaleureuse et l'on s'y sent bien, et j'ai été très étonné par la quantité de référence littéraire et idées lecture proposés a travers les pages du romans.
Et puis que dire de l'Italie, dépeint par petites touches mais juste assez pour nous faire rêver.....
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Emma, "naïve,imprudente et obstinée" aux dires de certains est une charmante quinqua divorcée,une battante et une créative qui sait mener sa barque et tenir bon le cap.Sa barque, ou plutôt sa libraire milanaise Rêves et Sortilèges "spécialisée dans les amours" navigue entre les Anna, Rebecca et Olga...les héroïnes de ses multiples lectures romantiques à souhait et connait un succès grandissant.
Son cap sera celui de Belle île en mer où chaque 10 avril (date fétiche),elle rejoindra Frederico, un ancien amour de lycée revu entre les rayonnages glamour.
Le seul hic de cette belle idylle est qu'il est architecte à New-York, est marié, est un et n'est pas un salaud (traduction:il est incapable de quitter sa femme bien qu'il la trompe en pointillés mais est-ce bien tromper si cette épouse irréprochable ne le sait pas).
Une longue correspondance (de 2001 à 2006) s'en suit de boite postale italienne en boite postale américaine, entrecoupée par les réflexions (style journal) d'Emma.
Souvenirs communs,projets,quotidien,échange de citations littéraires..épistolaires....vacances bretonnes en chair et en os mais plus chair qu'os bien-sûr...la relation paradoxale se tisse indestructible et fragile à la fois.
C'est frais et tendre car L'amour est à la lettre A est un Amour avec un grand A.
Le style d'écriture, le côté authentique et les émotions à foison m'ont évoqué les romans de Jeanine Boissard en particulier Moi, Pauline de la série L'esprit de famille car Pauline l'amoureuse lit pour "se sauver" et écrit pour s'épancher deux choses chères à Emma, une Emma bien vivante contrairement à l'héroïne de Flaubert.
Cinq ans c'est long et le lecteur voit défiler de loin en loin le 11 septembre fatidique ou la guerre en Irak.Mais point de violence ici car l'Amour balaie tout sur son passage et provoque le destin. Après, est-ce bien crédible? Je connais peu de femmes incapables de lancer au bout d'une année un ultimatum du genre c'est elle ou moi, tu choisis! Emma est ici d'une patience angélique, contrairement au caractère impétueux italien et lui semble mou de chez mou alors qu'il est italien d'origine aussi.
Paola Calvetti, journaliste,scénariste et romancière italienne a écrit dans le même genre L'Amour secret.
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Un livre sympathique. Il casse pas trois pattes à un canard, comme dirait ma mère, mais il se lit bien !

En réalité, j'ai adoré toute la partie de la vie de la librairie : Emma monte mon magasin de rêve ! D'abord seulement librairie, puis librairie et café, puis hôtel pour les écrivains de passage. Des lectures, des pièces de théâtre avec les “clients”; des vitrines thématiques toutes les semaines; un vrai lien avec ses clients. Elle crée un véritable climat local. En réalité, elle gère son commerce comme une bibliothèque ! C'est sûrement pour ça qu'il m'a plu …

Peut-être aussi pour les excursions à Belle-Ile, endroit privilégié de l'amour des deux protagonistes, à l'abri du reste du monde dans ce magnifique coin de Bretagne, où j'ai aussi vécu des moments merveilleux.

Enfin également pour tout le travail de Federico, l'amoureux, autour de la Morgan Library dont il est supposé être l'assistant architecte et dont il écrit tout le détail du chantier à Emma.

Petit aperçu de la bibliothèque, située à Manhattan, et qui conserve un des plus importants fonds artistique, littéraire et musical du Moyen-Age à aujourd'hui (issue de la collection de J.Pierpont Morgan, un des financiers les plus importants du pays; collection dont son fils a fait don en 1924 à la ville). En réalité c'est un véritable patchwork : à partir de la bibliothèque privée de Morgan construite en 1902, on y a rajouté des annexes au fur et à mesure de la croissance des collections. La plus grosse restauration qui ait été faite est celle évoquée par le livre de Paola Calvetti.

Finalement si cette banale histoire d'amour ne m'avait pas énervée, c'était un bon livre pour moi, érudit, tendre et intéressant sur l'amour de la lecture.

Je vous le conseille pour vous détendre après un livre dur ou sinistre … ça fait toujours du bien ! ^^
Lien : http://missbouquinaix.wordpr..
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J' ai eu beaucoup de mal à finir ce livre, dont le genre épistolaire domine l' oeuvre. Je me suis beaucoup ennuyée en le lisant, je trouve qu' il ne se passe rien de passionant, Emma la protagoniste est tout de même attachante. C' est une douce rêveuse, une femme particulière assez fragile émotionnellement, simple, qui ne se conforme pas à la modernité, aux ordinateurs, à internet, au téléphone portable... A toutes ces choses qui deviennent aujourd' hui primordiales dans notre société mais contre lesquelles elle refuse de rendre ses armes. Et pour cette raison j' ai apprécié sa façon de se débattre dans un monde hostile pour créer son nid douillet qu' est la librairie de livres romantiques. Contre tout et contre tous son "entreprise" réussira à prospérer dans un cadre familial et amical.



Sa relation avec Federico en revanche, qu' est-ce que c' était barbant! Elle vit à Milan, lui à New York et ils ne se voient qu' une fois par an en Bretagne. le reste de l' année ils s' échangent des lettres pas très enflammées à mon humble avis. Elle lui raconte l' évolution de sa librairie, l' aggrandissement du commerce ; lui, lui narre l' évolution d' un projet sur lequel il se consacre et fait de d' inutiles digressions sur l' historique du lieu, sur l' évolution du chantier, sur le maître des lieux, ... enfin les architectes et biographes apprécieront peut- être, moi ça m' a totalement rebutée. Je n' ai pas compris l' intérêt. Il est clair que l' auteur démontre que ses recherches ont été très approfondies sur la Morgan etc... mais je ne vois pas quel intérêt d' en abuser tellement au milieu d' une histoire d' amour qui se veut romantique et libérale à la fois.

Un point positif tout de même c' est que ce livre recelle de citations d' oeuvres littéraires, de titres de livres dont je n' ai jamais entendu le nom, et celà donne envie de les découvrir car l' engouement d' Emma pour les livres est contagieux.

Pas de surprise avec la fin, tout est bien qui finit bien... Un livre dont je ne garderai pas un grand souvenir, je ne pense pas...

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Citations et extraits (76) Voir plus Ajouter une citation
Pour se sauver, on lit. On s'en remet à un geste méticuleux, une stratégie de défense, évidente mais géniale. Pour se sauver, on lit. Un baume parfait. Parce que peut-être, pour tout le monde, lire c'est fixer un point pour ne pas lever les yeux sur la confusion du monde, les yeux cloués sur ces lignes pour échapper à tout, les mots qui l'un après l'autre poussent le bruit vers un sourd entonnoir par où il s'écoulera dans ces petites formes de verre qu'on appelle des livres. La plus raffinée et la plus lâche des retraites. Très douce. Qui peut comprendre quelque chose à la douceur s'il n'a jamais penché sa vie, sa vie toute entière, sur la première ligne de la première page d'un livre ? C'est la seule, la plus douce des protections contre toutes les peurs. Un livre qui commence.
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Alice :
- Ne te cache pas derrière les livres, pas avec moi. C’est simplement que je ne comprends pas l’intérêt de ne se voir qu’une fois par an, de ne jamais se téléphoner…Il y a de la mise en scène là-dedans. Federico et toi vous me faites penser à cette comédie… Comment ça s’appelait ?...
- « Même heure l’année prochaine » de Bernard Slade. Ton cher Degas aussi se révoltait contre le téléphone. Il trouvait que c’était un instrument vulgaire qui permettait à n’importe qui de « le sonner comme un domestique ».A propos des peintres, tu connais un certain Clairin ?
- - Un portraitiste de la fin du XIXe siècle. Elève de Delacroix et adversaire d’Ingres, un peintre figuratif moins vaniteux que Boldini.
- C’est lui qui a fait découvrir Belle-Île à Sarah Bernhardt.
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"Pour se sauver, on lit. On s'en remet à un geste méticuleux, une stratégie de défense, évidente mais géniale. Pour se sauver, on lit. Un baume parfait. Parce que peut-être, pour tout le monde, lire c'est fixer un point pour ne pas lever les yeux sur la confusion du monde, les yeux cloués sur ces lignes pour échapper à tout, les mots qui l'un après l'autre poussent le bruit vers un sourd entonnoir par où il s'écoulera dans ces petites formes de verre qu'on appelle livres. La plus raffinée et la plus lâche des retraites. Très douce. Qui peut comprendre quelque chose à la douceur s'il n'a jamais penché sa vie, sa vie tout entière, sur la première ligne de la première page d'un livre ? C'est la seule, la plus douce protection contre toutes les peurs. Un livre qui commence."

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Un des privilèges de la librairie c’est qu’elle m’a libérée d’un complexe de culpabilité : celui de ne pas me souvenir de tous les livres que j’ai lus. J’ai oublié, le début, la fin, l’histoire entière de tas de livres, ce qui me permet d’en relire certains comme si c’était la première fois.
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Il y a les livres vivants, qui vont bien, et les autres, qui se retrouveront au pilon, ou vendus à l’étal d’un bouquiniste, offerts à la bibliothèque d’une prison ou d’un hôpital. Le livre en souffrance n’est pas vraiment mort mais il est moribond, l’absence d’attention des lecteurs et des libraires lui fait mal.
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Vidéo de Paola Calvetti
Va chercher bonheur plus bas :D - La vidéo en HD c'est encore mieux.
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Le book haul sur mon blog : http://bloggalleane.blogspot.fr/2016/02/book-haul-janvier-2016.html
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Récapitulatif des livres cités GRAPHIQUE : ? The Art of Tangled de Jeff Kurtti ? Rêves de princesses de Disney ? Gisèle Alain, tome 5 de Sui Kasai ? Arte, tome 3 de Kei Okhubo ? A Silent Voice, tome 5 et 6 de Yoshitoki Oima ? Bride Stories, tome 3 et 7 de Kaoru Mori ? 20 histoires de fées des neiges
ROMANS : (6.43) ? La perle rare de Laura Lee Guhrke ? La belle héritière de Liz Carlyle ? Les traversées de Solange Delhomme ? Personne d'autre que lui d'Erin Butler ? Hors limites, tome 4 : Pour survivre de Katie McGarry ? Dans la peau d'Erica de Michelle Painchaud ? Kayla Marchal, tome 1 : L'exil d'Estelle Vagner ? Tant qu'on rêve encore de Chris Killen ? Les filles au chocolat, tome 5-3/4 : Coeur poivré de Cathy Cassidy ? L'atelier des poisons de Sylvie Gibert ? Jusqu'à l'aube, tome 1 : La hyène de Perrine Rousselot ? Eldorado d'Hina Corel ? Des romances et des mots de Collectif ? Nouvelles Do Brasil de Collectif ? Colocs (et plus) d'Emily Blaine ? Les héritières, tome 1 : Il était une fois un duc de Tessa Dare ? Partir de Tina Selkis ? Entre mes mains le bonheur se faufile d'Agnès Martin-Lugand ? La ronde des désirs impossibles de Paola Calvetti ? L'agence de Madame Evensong, tome 1 : Dans les bras d'une héritière de Maggie Robinson ? Immaculée de Robin Detweiler ? Angelfall, tome 3 : L'ultime espoir de Susan Ee ? le silence de Mélodie de Sharon M. Draper ? André retrouvée de Sophie Kinsella ? Let the storm break de Shannon Messanger ? Grotesque, tome 1 : La belle et le maudit de Page Morgan
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