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Françoise Brun (Traducteur)
EAN : 9782258082892
180 pages
Presses de la Cité (03/06/2010)
2.54/5   27 notes
Résumé :
Quand un amour illégitime s'écrit à l'échelle d'une vie.

A la mort de son père, célèbre violoncelliste, Lucrezia met au jour dans les affaires du défunt une boîte remplie de lettres, toutes écrites par la même personne : une certaine Costanza, qui, des années durant et dans le plus grand secret, fut la maîtresse du musicien.
Surprise de découvrir cette relation dont elle ne soupçonnait pas l'existence, Lucrezia décide de se rendre en provence, ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Un amour adultère... des lettres... Je m'attendais à un récit passionné, à une superbe histoire. Je reste sur ma faim. Je trouve le texte très plat, sans saveur et ne ressens pas l'élan de deux amants, ni leur désir. Un livre dont j'ai compté les pages qui me rapprochaient du point final. Lecture sans passion aussi... Un roman parmi d'autres sans plus! Un livre que je vais très vite oublier. Un coup pour rien, une erreur d'aiguillage que cette lecture et ma découverte de Paola Calvetti.
Lien : http://araucaria.20six.fr
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J'avais beaucoup aimé L'amour est à la lettre A de Paola Calvetti. Surtout pour la librairie que l'auteure avait créée et qu'on voudrait trouver dans chaque ville.

Je n'ai pas été la seule dans cette situation. Toutes celles à qui j'ai fait lire le livre ont apprécié leur lecture et il s'est vendu des milliers d'exemplaires de ce titre dans plusieurs langues. Flairant la bonne affaire, c'est-à-dire des ventes massives occasionnées par des achats impulsifs, l'éditeur français de Paola Calvetti s'est empressé d'acquérir les droits de son précédent (et premier) roman, L'amour secret, et de de le mettre sur le marché.

Or, ce premier roman ne méritait ni une traduction vers le français ni la mise en marché auquel il a eu droit. En effet, L'amour secret, qui a pour point de départ des lettres d'amour envoyées à son amant, un célèbre violoncelliste, par celle qui a été son amante pendant des années, lesquelles ont été trouvées par une de ses filles, a peu d'intérêt et n'a rien à envier à certains romans à l'eau de rose.

C'est donc par une lettre de Costanza que s'ouvre le roman, celle-ci destinée à sa meilleure amie, afin de lui raconter la visite de la fille de l'homme qu'elle a tant aimé, venue lui remettre les lettres dont elle copiera de longs bouts. Une rencontre qui se passe magnifiquement bien (comme dans les livres, me dit une petite voix pas loin) et qui permettra à Costanza de mettre un point final à cette histoire d'amour puisque celle-ci n'a fait que disparaître sans jamais rompre, il y a de cela près de quarante ans.

Les bons sentiments n'ont pas souvent été à même de faire de la bonne littérature. Nous en avons à nouveau la preuve. L'amour secret aurait mieux fait de rester secret.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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« Aimer un homme marié, c'est apprendre à composer. On cultive l'art de retenir, résumer, enfermer dans des limites spatiales et temporelles. »

Un livre toux doux, qui se lit d'une traite ou presque, et surtout le plus clandestinement possible pour ne pas déranger nos deux personnages réunies dans un huis clos pour se parler. Clandestinement, car j'ai souvent eu l'impression d'être de trop, d'écouter à la porte, de connaître une histoire qui ne me concerne pas tant cela touche au plus profond de l'intime : les sentiments.

Et pourtant cette histoire, celle d'un amour caché, est belle, tout simplement ; sans mièvrerie. Deux être qui se sont aimés, il y a longtemps, qui ont eu la musique en partage.

A la fois épistolaire, et narratif, la construction est originale. Dans ce qu'on suppose une lettre à une dénommée Gabriella, Costanza fait le récit de la rencontre avec Lucretia, tout en y incorporant des lettres dont on devine très tôt la provenance.

Ce qui frappe c'est la dignité de Costanza. Elle ne demande rien, cueille ce qui lui et donné quand cela lui est donné. Elle aime, passionnément, accepte, ne juge rien ni personne.

L'impression de percer l'intimité de ces deux femmes est intensifiée par ces lettres touchantes d'une femme condamnée à la clandestinité. C'est avec la même discrétion que nous quittons cette lecture, en prenant bien soin de refermer la boite dans lesquelles ces lettres étaient rangées.

L'écriture est toute en musique. L'ouvrage est composé comme une partition : 4 mouvements séparés d'entractes, encadrés d'un prélude et d'un finale . Nombreuses sont les références d'oeuvres musicales, pour mon plus grand plaisir.

Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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" A la mort de son père, célèbre violoncelliste, Lucrezia met au jour dans les affaires du défunt une boîte remplie de lettres, toutes écrites par la même personne : une certaine Constanza, qui, des années durant et dans le plus grand secret, fut la maîtresse du musicien.

Surprise de découvrir cette relation dont elle ne soupçonnait pas l'existence, Lucrezia décide de se rendre en Provence, chez Constanza, afin d'en apprendre davantage sur son père. le temps d'un week-end, celle-ci va lui parler de l'homme qu'elle a aimé."



Une quatrième de couverture prometteuse, des lettres, un joli souvenir de la librairie de L'amour est à la lettre A, alors pourquoi pas?



Hélas! Je suis rarement autant passée à côté d'une histoire...



En fait Constanza est la narratrice, censée s'adresser à son amie Gabriella, mais à part embrouiller le lecteur je n'en vois pas l'intérêt. Fort heureusement elle décide de vouvoyer Lucrezia, sinon je risquais d'être un peu plus perdue!

" C'est une excellente idée, ai-je répondu, même si je répugnais à quitter cette cuisine spacieuse et confortable. Et tu le sais, Gabriella, je préfère parler en étant assise. Ce doit être à cause de ma petite taille."



Constanza accueille donc Lucrezia, elle égrène ses souvenirs, relit quelques unes des lettres. A aucun moment cette grande passion ne m'a intéressée. J'étais loin aussi de la plume de Zweig ou de Madame de Lafayette qui savent transfigurer les passions les plus intenses. C'est mou, sans rythme, décousu, on n'y croit pas.



Andrea le violoncelliste souffre du bras, il ne peut plus jouer, c'est sans doute ce qui peut lui arriver de pire j'imagine. Constanza : " Comment puis-je te parler de notre avenir quand tu n'es plus à l'écoute que de tes tendons, essayant de dompter cette gêne qui gâche le plaisir que tu as à jouer? Tu verras, le prochain spécialiste saura guérir cet auguste bras. En attendant, je tente de mettre à distance ce qui me fait souffrir."

[Eh oui, Andrea, si tu comptais sur moi pour te soutenir, c'est raté.]



Lucrezia :" - Comment était-il, au lit, mon père?

(...) L'ennui, c'est que je ne me rappelais pas quel amant était son père."

[ Ah c'est ballot! Les grandes passions, vraiment...]



Pourtant j'avais apprécié L'amour est à la lettre A, plus abouti, plus vivant. Je ne voudrais pas vous détourner de ce roman, faites vous votre propre idée... La passion éthérée ne me touche guère, tant pis.
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"L'amour secret" est le premier roman de la journaliste italienne Paola Calvetti. Sorti en Italie en 1999, soit 10 ans avant "L'amour est à la lettre A", il vient d'être publié en français aux éditions des Presses de la Cité.
Depuis sa maison en Provence, Costanza écrit à son amie Gabriella pour lui raconter en détails le séjour de Lucrezia, la fille de son ancien amant violoncelliste.
C'est qu'à la mort de son père, Lucrezia est tombée sur une boîte remplie de lettres et s'est montrée curieuse de rencontrer cette femme dont l'existence, de même que le lien qui l'unissait à son père, lui était jusque là demeurée inconnue.

Inutile je pense de préciser pourquoi j'ai accepté de découvrir ce roman. La seule mention du genre épistolaire suffit généralement à me donner envie...
La première chose qui m'a assez vite sauté aux yeux dans ce roman, c'est sa construction étrange.
Déclinée en quatre mouvements entrecoupés d'entractes et clôturés par une finale, à la manière d'une symphonie, cette structure n'est pas sans évoquer le métier du père et amant disparu, cet homme qui réunit Costanza et Lucrezia dans un lieu où chaque souvenir se voit empreint d'une certaine musicalité.
Jusque là, tout va bien. Mais...ce roman se présente avant tout comme la correspondance adressée par Costanza à son amie. Non seulement elle y retranscrit dans son intégralité les conversations entre elle et Lucrezia, mais elle y distille également ses souvenirs appuyés d'extraits de lettres et de propos tenus par son amant.
Plusieurs fois, j'ai du relire une phrase pour savoir à qui s'adressait Costanza. Malgré la présence de guillemets et de phrases en italique, cette histoire m'a fait l'effet d'un sacré mic-mac.

S'agissant des personnages, il n'y a pas grand chose à dire. Lucrezia est venue visiter Costanza dans le seul et unique but d'en apprendre davantage sur son père. C'est une femme réservée qui n'intervient que très peu dans le récit. Il faut dire qu'elle se trouve être à la merci d'une femme dont elle attend les révélations.

Costanza est une vieille dame de 74 ans, habituée des théâtres et qui donne l'impression d'être en éternelle représentation.
Dans la mesure où elle assure le rôle de narrateur, toute l'histoire n'est jamais envisagée que de son point de vue à elle, situation qui l'avantage d'autant plus qu'elle occupe la position d'hôtesse.

Lorsqu'elle parle de son ancien amant à Lucrezia, ce n'est que pour souligner à quel point il se montrait peu démonstratif et parcimonieux en déclarations, contrairement à elle qui ne manquait pas une occasion de lui clamer son amour.

Aussi n'apprend-t-on pas grand chose sur cet homme finalement, d'autant qu'à aucun moment, Costanza ne pose de questions à Lucrezia sur l'homme qu'était son père.
Au contraire, elle se contente d'étaler ses souvenirs enrichis de détails à l'intérêt souvent discutable.

Des personnages lisses. Un long monologue de la part d'une vieille femme qui radote pour se mettre en avant. Beaucoup de clichés et un sentiment d'inertie qui ne m'a pas quittée jusqu'à la dernière page.
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Aimer un homme marié, c’est apprendre à composer. On cultive l’art de retenir, résumer, enfermer dans des limites spatiales et temporelles. Il y a eu des périodes où mon amour n’était que douleur. Je vivais à la fois sa présence physique et son éloignement affectif. Une pure contradiction. La souffrance m’accompagnait tout au long de la journée, plantée dans ma poitrine, à l’endroit où je sentais auparavant palpiter de doux et naïfs papillons. parfois il me suffisait d’entendre une note de musique ou de croiser quelqu’un qui me faisait penser à lui pour que le minuscule bien-être que je croyais avoir conquis se dilue dans la mélancolie.
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C'était un amour fait de conversations que le nôtre. Un amour hors mariage, hors famille. Hors tout. Beaucoup l'auraient considéré comme une erreur. Moi, j'en étais fière, même si je ne lui ai jamais dit.
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Sans savoir à notre insu, le temps, pour nous consoler, étend un voile sur ce que nous appelons la vérité. Elle était là depuis quelques minutes, et je n’ai trouvé mieux que de lui adresser un sourire chaleureux. De ceux que j’ai appris à doser. Il fallait surtout que je cesse de fixer ce grain de beauté placé à quelques centimètres de sa lèvre supérieure. un défaut, aurais-tu dit, qui m’a ramené trente ans en arrière. Un détail insignifiant, au charme affecté et absurde, mais puissant comme une rafale de vent
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Je crois qu’elle se moquait gentiment de moi. Ma maison, mon point faible, le miroir de ma vanité…Lui aurait aimé vivre sa vieillesse au milieu de cette nature solaire, dans cette ancienne ferme remplie de musique et de livres, tu ne crois pas ? L’idéal aurait été de nous rencontrer aujourd’hui. J’aurais aimé jusqu’à ses inévitables ennuis de santé. Nous aurions rattrapé le temps perdu. Mais voilà, il est mort. Sans m’avertir.”
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Cette nuit avait le goût de l’éternité. Mon corps redoutait qu’il n’y en ait pas d’autre. Il pressentait, peut-être, les larmes du lendemain, et me demandait de t’aimer avec intensité, comme pour imprimer dans toutes ses cellules une émotion ineffaçable. Au-delà du plaisir, j’ai gardé en moi d’intense saveur de toi. le temps, cet ennemi féroce, commet chaque jour la même erreur : il passe.
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Videos de Paola Calvetti (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Paola Calvetti
Va chercher bonheur plus bas :D - La vidéo en HD c'est encore mieux.
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Le book haul sur mon blog : http://bloggalleane.blogspot.fr/2016/02/book-haul-janvier-2016.html
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Récapitulatif des livres cités GRAPHIQUE : ? The Art of Tangled de Jeff Kurtti ? Rêves de princesses de Disney ? Gisèle Alain, tome 5 de Sui Kasai ? Arte, tome 3 de Kei Okhubo ? A Silent Voice, tome 5 et 6 de Yoshitoki Oima ? Bride Stories, tome 3 et 7 de Kaoru Mori ? 20 histoires de fées des neiges
ROMANS : (6.43) ? La perle rare de Laura Lee Guhrke ? La belle héritière de Liz Carlyle ? Les traversées de Solange Delhomme ? Personne d'autre que lui d'Erin Butler ? Hors limites, tome 4 : Pour survivre de Katie McGarry ? Dans la peau d'Erica de Michelle Painchaud ? Kayla Marchal, tome 1 : L'exil d'Estelle Vagner ? Tant qu'on rêve encore de Chris Killen ? Les filles au chocolat, tome 5-3/4 : Coeur poivré de Cathy Cassidy ? L'atelier des poisons de Sylvie Gibert ? Jusqu'à l'aube, tome 1 : La hyène de Perrine Rousselot ? Eldorado d'Hina Corel ? Des romances et des mots de Collectif ? Nouvelles Do Brasil de Collectif ? Colocs (et plus) d'Emily Blaine ? Les héritières, tome 1 : Il était une fois un duc de Tessa Dare ? Partir de Tina Selkis ? Entre mes mains le bonheur se faufile d'Agnès Martin-Lugand ? La ronde des désirs impossibles de Paola Calvetti ? L'agence de Madame Evensong, tome 1 : Dans les bras d'une héritière de Maggie Robinson ? Immaculée de Robin Detweiler ? Angelfall, tome 3 : L'ultime espoir de Susan Ee ? le silence de Mélodie de Sharon M. Draper ? André retrouvée de Sophie Kinsella ? Let the storm break de Shannon Messanger ? Grotesque, tome 1 : La belle et le maudit de Page Morgan
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