Je referme
Marcovaldo, et je quitte déjà un ami!
Il y a, certes, du Chaplin dans ce brave et lunatique manoeuvre doté d'une épouse acariâtre et de nombreux enfants... Mais j'ai retrouvé, chez
Calvino, un peuple italien animé par
Fellini, Scolla, Risi ou Moniccelli... Ce pétillement de certain vin d' Asti, le caractère joyeux et débrouillard mêlés à la truculence et une certaine naïveté.
Marcovaldo est, à sa manière, une sorte d'explorateur. Il est aussi un déclencheur de rêves et un fauteur de troubles hilarants...tout en parcourant son univers urbain aux recoins parfois inattendus et aux destinations improbables.
Lecteur ébloui, ma dégustation de
Marcovaldo est allée crescendo: Mais que va-t-il encore lui arriver? mais où est-il allé se fourrer? Mais...mais qu'est ce qu'il font ses gosses!?...
J'ai refermé
Marcovaldo, et le voilà encore en train de tourner dans ma tête sur son cyclomoteur avec sa plante attachée derrière...
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