![]() |
Les amis Calvo et Colin se sont mis à deux pour commettre cet étrange et relativement abscons objet littéraire. D'aucuns chercheront peut-être à déterminer les responsabilités respectives des auteurs quant au résultat de leur collaboration, pour ma part je les remercie d'avoir su limiter une farce qui, plus longue, eut été peu digeste. Nos deux compères accumulent clins d'oeil, pastiches et références avec maestria , ils s'amusent beaucoup assurément! Mais amusent-ils le lecteur? Rien est moins sûr, ils me font penser à la dérive égoïste et narcissique qui affectait parfois les musiciens de free-jazz rivalisant de virtuosité dans d'interminables improvisations expérimentales plus ou moins dissonantes, sans doute jubilatoires pour eux, mais bien vite assommantes pour l'auditeur. Ils proposent néanmoins ça et là quelques pointes d'humour et remarques acerbes qui aèrent salutairement leur déferlante éloquence à l'image de la charge finale contre la maison Nintendo. Je conclurai, parodiant librement feu Philippe Noiret, que j'dis pas qu'j'ai aimé mais j'dis pas qu'j'ai détesté non plus. Je reviendrai à l'occasion vers Sabrina Calvo qui semble avoir séduit quelques lecteurs ici. + Lire la suite |
22/08/2019 : "Délius, une chanson d'été" de Sabrina Calvo
XIXe siècle. Un poète assassin sème la terreur autour du monde, ses victimes sacrifiées aux cours d?horribles rituels floraux. Sur ses traces, Bertrand Lacejambe, un botaniste excentrique et son fidèle Fenby, elficologue amateur. Aux portes de la folie et de la magie, ils vont devoir braver les dangers de Féerie pour dévoiler la terrible menace que fait peser le Diadème sur nos rêves.
Délius, une chanson d?été nous plonge dans une fantasy victorienne étourdissante, dans un univers merveilleux et effroyable, au c?ur d?une enquête délirante sur un ton souvent décalé.
Sabrina Calvo est une autrice, dessinatrice et conceptrice de jeux vidéo, née à Marseille en 1974. Reconnue pour son sens très singulier du merveilleux et de l?absurde, elle vit quelque part dans le monde fatal.
« ? Que savez-vous des étoiles, Fenby ?
? Des étoiles ? Oh, pas grand chose. Ce sont des rêves, non ?
? Oui. Les rêves des planètes. »