N°55.852

Une lecture vraiment très intéressante.
Je ne connaissais pas cet artiste, ni l'homme. Et je ne me rappelais pas non plus cet événement qui est à l'origine de cette vengeance.

Adama Camara écrit tout ce qui c'est passé, même un peu avant la mort de son frère, pour que l'on ait toute la chronologie. Ensuite, nous avons ce qui se passe en prison pour lui. À certains moments j'ai eu l'espoir, les défaites et les larmes pour Adama et sa famille.
On peut voir aussi qu'avec tout cela, il peut aussi y avoir du bien qui en sort.
Un livre que je n'oublierai pas de sitôt.

Comment faire pour continuer à vivre normalement quand les tueurs de ton frère se baladent en bas de chez toi ?
Honnêtement, je ne sais pas.

Et comme dans une cité, il est plus facile d'obtenir une arme qu'un CDI, la tentation est grande.
Trop grande.
De se faire justice sois même.
Pour apaiser.
Apaiser cette colère qui te dévore de l'intérieur.

Parce que oui, en cité, tu ne vas pas voir de psy.
Après, on te traite de fou.
De faible.
La question ne se pose même pas.

Alors peut-être qu'un jour, tu finis par vider le chargeur.
Mais à ta grande surprise, rien ne change.
Cette action ne fait pas revenir ton frère.
Ton feu intérieur est toujours là.
Toujours aussi dévorant.
La vengeance n'apporterai finalement aucun soulagement ?
Homère, ne disait-il pas pourtant que la vengeance est plus douce que le miel ?

⚖️ Après un long parcours avec la justice, des épreuves, tu finis par réaliser qu'à présent :
« Je préfère vider l'encre que le chargeur ».

Alors tu écris un livre.
Toi le gars de la cité.
Toi qui pensais que c'était pour les autres.
Certes, tu n'a pas la prose de certains auteurs.
Mais qu'importe, ce témoignage bouleversant est essentiel.
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🔥La vengeance détruit tout 🔥
Ce récit choc,
Est l'histoire de l'auteur,
Son exutoire,
Sa thérapie,
Lui à permis de comprendre,
Lui a permis d'accepter l'inacceptable,
C'est un cri de douleur,
C'est un cri d'espoir,
Et un cri pour ne pas oublier,
Et surtout ne pas recommencer.
La parole qui sauve !
Adama a pansé ses maux par des mots.
À lire afin de se rendre compte que répondre à la violence par la violence ne mène nul part ou à 8 ans de prison, des vies gâchées, des familles brisées …
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