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EAN : 9782213686691
240 pages
Fayard (02/03/2016)
3.29/5   12 notes
Résumé :
Chacun des trente-neuf courts chapitres qui composent ce recueil est consacré à une figure féminine.
Dans cette galerie de portraits inédite, Andrea Camilleri rassemble aussi bien des femmes de son entourage (sa grand-mère, son éditrice Elvira Sellerio, des amies, des rencontres d'un jour, des amantes d'amis, etc.) que des personnages littéraires ou historiques (Antigone, Néfertiti, Desdémone, la Béatrice de Dante, Jeanne d'Arc).
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Un répertoire ! Souvenirs, récits, histoires de femmes en ordre alphabétique, comme un carnet de conquête... voilà ce que Camilleri feint nous livrer. Dans son style très analytique, il dépeint ainsi un panel assez large de tempéraments féminins qu'il a personnellement croisés, dont il a entendu l'histoire ou lu la légende. En effet, tandis que la lecture progresse, que l'alphabet avance, le ton, les thèmes se font plus directs, plus sensuellement explicites aussi.

Dans le dernier chapitre, l'auteur s'en excuse en quelque sorte et nous donne à comprendre qu'il est temps de rendre aux femmes une place réelle, vivante, en chair et en os dirais-je, dans notre société.
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Après avoir lu la critique de Elisecorbani, j'ai eu la curiosité de chercher à mieux comprendre Andrea Camilleri. Ici sont regroupées, trente-neuf femmes qui ont compté dans la vie de l'écrivain. Rencontres d'un soir, amies d'enfance, collègues, personnages de la littérature ou historique... Toutes l'on marqué, pour des raisons diverses. Les courts chapitres se lisent sans difficulté, (mais il vaut mieux faire une pause entre chaque, c'est un livre où l'on pioche plus que l'on dévore).
En tous les cas après avoir lu Femmes, je comprends beaucoup mieux les rôles féminins dans le commissaire Montalbano. On retrouve dans ces femmes si importantes dans la vie de Camilleri, des traits de Livia, Beba, Angelica ou encore Ingrid (l'auteur le reconnait d'ailleurs sans problème pour cette dernière.) Si on s'en doutait, on en a ici la confirmation, il y a beaucoup d'Andrea dans Salvo et autant de Montalbano dans Camilleri.
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Un recueil à réserver aux fans de Camilleri (j'en fais partie) comme un petit plaisir qui prolonge les bons moments de lecture vécus avec ses romans.
Ces 39 chapitres sont autant de portraits de femmes ciselés ou brossés à grand traits, mêlant souvenirs, anecdotes, rêveries. On y retrouve des éléments biographiques, les inspirations de certains romans qu'on a lus, on découvre aussi les réflexions de l'auteur, metteur en scène, sur certains monstres sacrés du théâtre.

Au final on a le sentiment d'avoir partagé une conversation avec un vieil oncle, cultivé et rêveur. A lire par petite dose entre deux romans policiers !
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Une très belle série de portraits de femmes par un homme - un italien - qui les aime, dans leur diversité, leur complexité et parfois de façon abstraite. Car les femmes-souvenirs côtoient les femmes-passion mais aussi les femmes-héroïnes (de roman). On comprend que toutes ces femmes, réelles ou non, ont nourri l'imaginaire de notre auteur, tout en finesse et en respect.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
J'ai lu beaucoup de pièces et de poèmes consacrés à Jeanne d'Arc, et à chaque fois la Pucelle d'Orléans m'apparaissait sous les mêmes traits.
Les interprétations que les poètes et les dramaturges donnaient de son parcours pouvaient diverger, et de beaucoup, son visage pour moi était unique.
La même chose m'est arrivée au cinéma : à un moment, le visage d'Ingrid Bergman a disparu, remplacé par un autre.
Je veux parler du visage de Renée Falconetti, l'interprète principale du film muet de 1928 intitulé La passion de Jeanne d'Arc, dû au réalisateur danois Carl Theodor Dreyer.
Si ce film a marqué non seulement l'histoire du cinéma, mais l'art du vingtième siècle, il le doit aussi, selon moi, à l'interprétation bouleversante de la comédienne corse.
Tout tourne autour de l'interrogatoire de Jeanne mené, sous la houlette de l'évêque Cauchon, par des juges déterminés à l'accuser d'hérésie et à l'envoyer au bûcher.
Renée Falconetti, le crâne rasé, sans maquillage, filmée toujours en gros ou très gros plans n'est plus la meneuse d'armée victorieuse et inspirée, mais une jeune femme, dont les traits passent de la résignation à la fierté, de la peur à l'affirmation décidée de sa foi, du doute à l'extase, de la fatigue à l'angoisse, de la crainte à l'indignation, avec un art consommé qui redoublait leur expressivité.
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Il paraît qu'on n'oublie jamais son premier amour. La preuve, me voici qui m'apprête à l'évoquer. Aussi doux que banal, comme tous les premiers amours, qui n'ont de valeur que par le poids de leur souvenir.
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Dans le sarcophage qui recevrait sa momie, le pharaon voulut que les images habituelles des quatre divinités protectrices placées aux quatre coins soient remplacées par des images de Néfertiti
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Doré n’avait jamais représenté Angelica sans voiles, pourtant je lui prêtais le corps dénudé d’une vierge, bras levés au-dessus de la tête et poignets attachés à une branche, qui illustrait je ne sais plus quel autre épisode. Je parcourais d’un doigt délicat les contours de ce corps, le caressais, les yeux mi-clos et le cœur battant la chamade, répétant en mon for intérieur le nom d’Angelica comme une litanie.
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Elle eut du mal à se lancer, d’une voix hésitante où transparaissait un léger accent sicilien, et même quand elle gagna en assurance et que son récit devint plus fluide, je m’aperçus que le ton de sa voix plat et monotone ne trahissait aucune émotion, qu’elle ne s’impliquait pour ainsi dire pas : elle présentait simplement les faits bruts. Elle ne bougeait pas un muscle, n’ébauchait pas un geste. Les mains posées sur les genoux, la tête inclinée sur l’épaule gauche, les genoux serrés, le regard droit devant elle.
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Vidéo de Andrea Camilleri
Certains personnages ont la vie dure, traversant les années comme si auteurs et lecteurs ne pouvaient pas les quitter. Harry bosch, le fameux détective de L.A., est de ceux-là, créé en 1992 par Michael Connelly. Deux ans plus tard, Andrea Camilleri donnait naissance à son fameux commissaire sicilien Montalbano. Que deviennent-ils ? Leurs nouvelles aventures, qui viennent de paraître, valent-elles encore le coup ? Quant à Don Winslow, l'auteur de la fameuse trilogie La griffe du chien, il publie un recueil de six novellas dont deux remettent en scène les héros de ses plus anciens romans. Alors ? On a lu, on vous dit tout.
Incendie nocturne de Michael Connelly, traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Robert Pépin, éd. Calmann-Lévy. Le manège des erreurs d'Andrea Camilleri, traduit de l'italien (Sicile) par Serge Quadruppani, éd. Fleuve noir. Le prix de la vengeance de Don Winslow, traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Isabelle Maillet, éd. Harper Collins. Vous avez aimé cette vidéo ? Abonnez-vous à notre chaîne YouTube : https://www.youtube.com/channel/¤££¤36Abonnez-vous20¤££¤4fHZHvJdM38HA?sub_confirmation=1
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la vie et les polars d'Andrea Camilleri

Andrea Camilleri est né en Sicile en 1925. Il s'est mis au polar sur le tard, avec un très grand succès. C'était en :

1985
1992
1994
1998

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