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Serge Quadruppani (Traducteur)
EAN : 9782266220347
288 pages
Pocket (09/01/2014)
3.71/5   93 notes
Résumé :
Ce matin, le léger bruit de la mer est annonciateur d'une belle journée. Pourtant, lorsque Montalbano ouvre les volets, le spectacle qui s'offre à lui n'a rien de réjouissant : sous ses yeux, un cheval recroquevillé sur le flanc, immobile. La pauvre bête, battue à coups de barres de fer, gît dans une mare de sang. Le temps de convoquer ses hommes, la carcasse a disparu, ne laissant sur la plage que l'empreinte de l'animal. Une piste de sable insaisissable, voilà sur... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Une enquête du commissaire Montelbano sur un cheval retrouvé mort devant sa maison .
Ce qui fait la particularité de ce roman c'est l'écriture si particulière de l'auteur qui mêle à son roman des mots de patois siciliens qui ne peuvent être traduits que par des mots inventés .
La plume de Camilleri est très belle , on a l'impression d'être en compagnie d'un ami pendant l'enquête .
Le commissaire aime la vie , la bonne bouffe et les femmes , et avec lui , on passe un très bon moment .
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Toujours traduit par Serge Quadruppanni, une enquête de Salvo Montalbano rééditée en janvier dernier dans un format de poche. Et d'emblée, on retrouve le dialecte sicilien si particulier, avec sa transposition spécifique en français par le talentueux traducteur, avec une prolifération de préfixes « a » devant verbes et substantifs, une profusion de formes pronominales … qui nous enchante ou nous hérisse. C'est selon, mais moi, j'aime.
Salvo est maintenant âgé de 56 ans. Et il se rend compte qu'il devient presbyte. Il va donc avoir besoin de lunettes, ce qui ne l'empêche pas de séduire la plantureuse écuyère Rachele, venue près de Vigatà pour disputer une course hippique privée. Pourquoi s'intéresse-t-il tout à coup aux chevaux ? Simplement parce qu'un matin en « s'aréveillant », regardant la plage depuis la terrasse de sa maison de Marinella, il aperçoit le cadavre d'un cheval massacré à coups de barre de fer. le temps de retourner prévenir ses collègues, la carcasse de l'animal a été subtilisée. Il ne lui reste qu'un des fers, presque détaché de son sabot, et que Salvo a machinalement mis dans sa poche.
Cependant, la propriétaire du cheval ne porte pas plainte et cette affaire ressort des policiers d'un autre district. Ce qui ne laisse pas d'intriguer le commissaire Montalbano c'est que sa maison est, à plusieurs reprises, « visitée » d'une manière plus qu'approfondie, les cambrioleurs allant jusqu'à retourner les poches de ses vêtements, mais laissant l'argent liquide ... Cette intrusion aurait-elle un rapport avec le témoignage que doit porter bientôt le Commissaire lors d'un procès contre des mafieux ? Qui chercherait à l'impressionner ? Et puis – mais il n'y a pas de coïncidences pour un bon policier – cette « famille » aurait un rapport avec les courses de chevaux clandestines …
Ce court roman nous entraîne dans une série de pistes et de fausses pistes. le cheminement de son élucidation passe par l'interprétation de rêves, l'anticipation des réactions des uns et des autres. En l'absence de preuves, tout est affaire de déduction et de fine connaissance des moeurs siciliennes, de la peur inspirée aux habitants par les factions rivales, la lecture des comportements des pauvres types qui collectent l'impôt de la pègre. La solution passe aussi par un pari (c'est bien le cas de le dire), gagné cette fois encore par Andrea Camilleri et son héros-double, Montalbano. Une lecture fluide, qui s'entend autant qu'elle se parcourt … Une réflexion sur le vieillissement, très feutrée mais bien présente. Une parenthèse ensoleillée, quand même !
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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N°761 – Juillet 2014.
LA PISTE DE SABLEAndrea Camilleri – Fleuve noir.
Traduit de l'italien par Serge Quadruppani

Le commissaire Montalbano a la chance d'avoir une maison avec vue sur la mer. Pourtant, un matin, il aperçoit sur la plage le cadavre d'un cheval mort. Cela ne l'étonne cependant pas puisqu'il vient de faire un rêve en quelque sorte prémonitoire peuplé d'une femme et d'un cheval mais, le temps de prévenir ses collègues, la carcasse a disparu, ne laissant comme trace de sa présence qu'un seul fer que le commissaire met machinalement dans sa poche. Il apparaît que l'animal a été massacré à coup de barre de fer, ce qui rappelle un peu le film « Le parrain »... Nous sommes en effet en Sicile, terre d'élection de la Mafia, d'autant que, venue signaler la disparition de son alezan, la troublante Rachele Esterman, révèle qu'elle avait confié l'animal à l'écurie de Saverio lo Duca, un notable local, en vue d'une course hippique privée. Cela est pour le commissaire la source de difficultés potentielles puisque la piste des paris clandestins ne peut être négligée d'autant que l'organisateur de cette réunion n'est autre que Prestia, soupçonné d'être lié à l'organisation criminelle. La disparition de l'alezan fait d'ailleurs suite à une précédente, ce qui augure mal de l'avenir pour le commissaire. D'ailleurs, son appartement est une nouvelle fois visité par des cambrioleurs, mais ces derniers ne volent rien et même lui rendent la montre de son père dérobée la première fois, ce qui peut représenter un avertissement bien dans la façon de la pègre locale puisqu'il doit témoigner au procès d'un second couteau de l'organisation criminelle. Il y a même une tentative d'incendie de sa maison et des coups de fil anonymes. le voilà donc confronté à une enquête autour de ce cheval mort et qu'il devra mener entre intimidations mafieuses et pressions d'une hiérarchie frileuse qu'il ne prise guère.

Je ne suis que très peu entré dans cette histoire à cause des personnages peut-être et spécialement des policiers un peu trop caricaturés, un Montalbano enfermé dans un rôle de séducteur un peu sur le retour, toujours plus ou moins suivi par son amie Ingrid. La traduction volontairement originale si on en croit l'avertissement du traducteur, ne m'a pas convaincu non plus.

J'ai une prédilection pour les romans par rapport à leur adaptation au cinéma ou à la télévision. Cette dernière m'avait donné à voir un Montalbano, certes un peu cantonné dans les caractéristiques du genre mais acceptable. Je ne l'ai pas retrouvé ici et je le regrette !


©Hervé GAUTIER – Juillet 2014 - http://hervegautier.e-monsite.com
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Un Montalbano de moindre importance le seizième édité dans l'édition « fleuve noire» mais toujours aussi populiste. La même fluidité narrative, la « gouaille » de Montalbano en concurrence avec ses adjoints, qui ne sont pas en reste et l' intelligence des dialogues savoureux entre Montalbano et le Dottori Pasquano médecin légiste de son état et grand joueur de poker devant l'éternel, bien en verve quand il s'agit de donner la réplique. Il est vrai que celle-ci, la verve ou plutôt la niaque, dépend des gains ou de ses pertes au poker les jours précédents
C'est un plaisir de l'entendre proposer à Montalbano de s'installer sur la table à disséquer en lui promettant de s'occuper de lui incessamment sous peu.
Bref un style Camilleri égal çà lui-même
Coté intrigue c'est toujours tarabiscoté mais pas toujours prégnant C'est certainement voulu et les multiples pistes proposées sont, tout compte fait, conforme à une enquête normale En Sicile rien n'est simple la vie s'est élevée à un niveau supérieur de créativité surtout avec Cosa nostra enfin disons sans nommée cette dernière la mafia plus généralement.
L' empathie pour les personnages reste la même d'un livre à l'autre, même pour les personnages très méchants capable des pires atrocités comme par exemple mutiler un cheval et le tuer en suite en faisant de plus disparaître dans le mouvement le cadavre de l'animal. On sait que justice sera faite celle de l'état italien, celle du père supérieur ou celle de Montalbano soit celle conjuguée des trois concurrents
Et là, ce crime odieux, Montalbano le prend mal et bien que pas mandaté juridiquement par cette maltraitance il va se lancer sur les traces de ces bourreaux
Ce qui va l'emmener dans le domaine des courses hippiques et comme on est en Sicile de courses illégales
On retrouve son amie scandinave Ingrid et une sublime amie qui va faire flasher notre bon Salvo qui ira jusqu'à jouer au demi-mondain lors d'une course clandestine réservée aux aristocrates du coin pour approcher la belle l'air de rien
Introduit dans le milieu il mène l'enquête plus aisément
En parallèle une histoire de procès se profile où Montalbano devra se présenter sous le statut de témoin contre des mafieux dont il craint les représailles
Catarella fera à son insu avancer l'enquête, très peu il faut le dire, et se verra confier par Montalbano une mission secrète.
Avec Livia que des engueulades téléphoniques et pour les repas comme d'habitude des rougets des roches frais et frits suivit d'une petite marche digestive sur la jetée
Voilà tout

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Commencé alors que je n'avais pas mon livre en cours avec moi - et ce malgré mes bonnes résolutions d'élimination des lectures en parallèle (on ne se refait pas) .. et bien vite terminé.

Vigata est en émoi depuis que Salvo Montalbano a trouvé devant chez lui le cadavre d'un cheval battu à mort, sur la plage de Marinella. Mais ledit corps a tôt fait de disparaître. Et le propriétaire du cheval ne semble pas porter plainte.

Avec ses acolytes habituels - Fazio, Mimi Augello, Catarella, Galluzzo - Montalbano se lance à la poursuite des coupables, le long d'une bien mystérieuse piste de sable qui se perd dans les collines siciliennes et le monde des paris et des courses clandestines ... et la Mafia n'est jamais bien loin.

On retrouve avec un plaisir intact les figures classiques du Montalbano, depuis le délectable Dr Pasquano, jusqu'à l'odieux questeur, en passant par la Suédoise Ingrid et son ami romaine Rachele, aux charmes desquels Salvo devra résister (ou pas) pour clore son enquête. On s'attache décidément toujours autant à Montalbano, qui vieillit et devient presbyte même s'il ne veut pas le reconnaître, qu'il aime toujours autant les déjeuners chez Enzo et la caponata d'Adelina.

"Tout cela, c'était des tentatives ridicules, misérables et minables, d'arrêter le temps. L'arrêter au moins durant les quelques secondes où seul le corps vivait, tandis que la tête se perdait dans un grand rien enfin hors du temps".

Il n'y a pas à dire, les valeurs sûres, ça le fait (malgré une traduction un peu paresseuse de Quadruppani). Mais bon, avec tout ça je n'avance sur aucun de mes défis de lecture (Objectif lune, Challenge ABC), mais au moins je ne suis plus en train de lire que deux livres en même temps (on revient tout de même à des niveaux acceptables).

Et n'oubliez pas, selon le précepte montalbanien, que "le moindre caca de mouche peut servir".
Lien : http://le-mange-livres.blogs..
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critiques presse (1)
Lexpress
21 juin 2011
Un polar hippique et épique, mené au petit trot par un Camilleri qui mêle habilement satire et suspense, carpaccio d'espadon et patois sicilien.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
- Cela veut dire que tu es presbyte. Et ne fais pas cette tête! Porter des lunettes, c'est pas la fin du monde!
La fin du monde, certes pas, mais la fin de l'âge mûr oui. Porter des lunettes signifiait se rendre à la vieillesse sans opposer un minimum de résistance.
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Tout cela, c'était des tentatives ridicules, misérables et minables, d'arrêter le temps. L'arrêter au moins durant les quelques secondes où seul le corps vivait, tandis que la tête se perdait dans un grand rien enfin hors du temps.
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Par tête d'espion, le commissaire entendait une tête parfaitement anonyme, de celles que même si tu l'as eue devant toi une journée entière, le lendemain, tu te l'arrapelle plus. Les têtes à la James Bond ne sont pas des têtes d'espion, passque une fois que tu les as vues, tu ne les oublies pas et ça signifie un grand danger de repérage par les adversaires.
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- Vous connaissez le tarif ?
-Non.
- Je vous le récite. Si tu risques mille monnaies/un baiser sur le front te sera donné/Si tu mets cinq mille à la louche/La Bicocca t'embrassera sur la bouche/Avec cinq mille, tu pourras espérer/que la langue tu te feras fourrer.
Il fit une révérence et s'en alla.
Putain, c'était quoi cet asile où il était tombé ? Et puis, elle était pas déloyale, la concurrence de Beatrice della Bicocca ?
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Allez ,Salvo, qu’est-ce qui te prend ? Ce n’est pas la première fois,non ? Et puis tu le sais que j’aime dormir chastement à côté de toi.
Chastement ,mon cul ! Il le savait ,lui,le prix qu’il payait pour cette chasteté : insomnie,lever en pleine nuit pour des douches froides en urgence.
-Oui , mais tu vois…
-Et c’est tellement érotique !
-Ingrid, mais je ne suis pas un saint !
-J’y compte bien , dit Ingrid en riant…
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Vidéo de Andrea Camilleri
Certains personnages ont la vie dure, traversant les années comme si auteurs et lecteurs ne pouvaient pas les quitter. Harry bosch, le fameux détective de L.A., est de ceux-là, créé en 1992 par Michael Connelly. Deux ans plus tard, Andrea Camilleri donnait naissance à son fameux commissaire sicilien Montalbano. Que deviennent-ils ? Leurs nouvelles aventures, qui viennent de paraître, valent-elles encore le coup ? Quant à Don Winslow, l'auteur de la fameuse trilogie La griffe du chien, il publie un recueil de six novellas dont deux remettent en scène les héros de ses plus anciens romans. Alors ? On a lu, on vous dit tout.
Incendie nocturne de Michael Connelly, traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Robert Pépin, éd. Calmann-Lévy. Le manège des erreurs d'Andrea Camilleri, traduit de l'italien (Sicile) par Serge Quadruppani, éd. Fleuve noir. Le prix de la vengeance de Don Winslow, traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Isabelle Maillet, éd. Harper Collins. Vous avez aimé cette vidéo ? Abonnez-vous à notre chaîne YouTube : https://www.youtube.com/channel/¤££¤36Abonnez-vous20¤££¤4fHZHvJdM38HA?sub_confirmation=1
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la vie et les polars d'Andrea Camilleri

Andrea Camilleri est né en Sicile en 1925. Il s'est mis au polar sur le tard, avec un très grand succès. C'était en :

1985
1992
1994
1998

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