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Critique de Herve-Lionel


N°1590 - Octobre 2021

La voix du violonAndrea Camilleri – Fleuve noir
Traduit de l'italien par Serge Quadruppani et Maruzza Loria.

Montalbano vient de découvrir un peu par hasard le cadavre d'une jeune et jolie femme, Michela Licalzi, assassinée dans sa maison juste construite. Bizarrement elle était nue dans une mise en scène macabre et ses vêtements ont disparu, une manière comme une autre de brouiller les pistes. Son mari est chirurgien à Bologne et la victime, quand elle venait dans la région, logeait à l'hôtel.
L'enquête s'enlise et s'oriente bizarrement vers un malade mental, mais cette piste ne convient pas à notre commissaire, le mari de la victime révèle un couple bien étrange et Montalbano, cible ordinaire d'une hiérarchie tatillonne et d'un collègue envieux et flagorneur se trouve dessaisi puis à nouveau en charge de cette affaire, le tout dans le quotidien de la mafia et la mort opportune d'un présumé coupable. Pour notre commissaire, il y a de quoi en perdre son latin et ce d'autant qu'entre temps ses investigations l'amènent à tomber amoureux d'une jolie femme. Qu'importe, il n'aura pas trop de tout son talent et de sa patience d'enquêteur, et ce malgré les méprises et les fausses pistes, pour éclaircir cette affaire bien compliquée. Une enquête est l'occasion de faire des rencontres et pas forcément des meurtriers ; ici il va croiser notamment un maestro violoniste. de son propre aveu, Montalbano n'y connaît pas grand chose en musique et plus particulièrement en violon, mais c'est pourtant cet instrument qui va l'aider à rétablir les faits, découvrir le vrai assassin et rendre hommage à la mémoire de celui qui a été injustement accusé.
Il galère toujours avec Livia, sa lointaine fiancée génoise et ce d'autant qu'ils traversent une crise liée à l'adoption éventuelle d'un petit garçon. le tout sur fond de recettes de cuisine sicilienne capables de faire saliver les plus accrocs au jeûne.
Cette enquête à la Simenon fut encore un bon moment de lecture.
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