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Critique de mireille.lefustec


Depuis que l'âge avance, Montalbano se souvient de ses rêves et cela le trouble ou le contrarie. D'autant plus que celui de cette nuit...
Ce matin-là, "il fut d'un coup aréveillé par un tonnerre qui fut comme un coup de canon tiré à cinq centimillimètres de son esgourde". Ce qui n'est pas pour améliorer son humeur. D'autant plus que l'orage qui s'ensuit est très violent, que la mer "s'est mangé" un morceau de route et que le trafic est interrompu.
Enfin parvenu au commissariat grâce à Gallo qui conduit comme dans un rallye, Camilleri nous plonge dans "la plus maritime des enquêtes de Montalbano ". Elle se déroule entièrement dans le port de Vigàta entre un yacht et un bateau de croisière.
La propriétaire du luxueux yacht et de son équipage , une riche, très riche quinquagénaire au caractère difficile demande à accoster, à cause de la bourrasque et ramène un canot échoué contenant le cadavre d'un homme défiguré. Volontairement.
L'intrigue sera quelque peu compliquée :mafia, trafic, contrebande....
Montalbano devra utiliser la compétence particulière de son adjoint Mimi Augello: à savoir son côté coureur de jupon !
Notre pauvre commissaire vit mal ses cinquante-huit ans et, face à une belle, très belle femme lieutenant, en a le "souffle coupé" et éprouve les sentiments et les pulsions d'un adolescent de seize ans.
Une fois de plus, j'apprécie les références littéraires : "La solitude des nombres premiers" que j'avais aimé et la Laure provençale de Pétrarque.
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