C'est la fin d'une génération de flics semble-t-il:
Wallander vieillit seul et malade...
Harry Bosch que 5 ans à faire ....
Salvo Montalbano pense à la retraite...
Erlandur se sent dépassé ...
Harry Cole songe à se ranger ...
D'autres viendront, rassurons-nous ! En attendant les enfants de ces baby boomers du polar, on se délecte encore une fois de cette aventure de Montalbano. Surtout les gourmands ! Et merci à
Serge Quadruppani pour ses traductions aussi fleuries. Dure réalité que celle des clandestins et du traffic de petits humains. C'est ce qui nous heurte dans
le tour de la bouée. On a bien sûr traité de ce sujet dans d'autres romans et ça nous fait toujours le même effet...triste réalité. Mais qu'il est bon de voir les relations entre Montalbano et ses collègues. Cette façon de se connaître, de se respecter, de se parler, elle me semble bien particulière, bien vraie et bien aimante. C'est ce que j'aime chez Camilleri, cette sincérité sans faux fuyants. Une lecture simple et toujours aussi agréable.
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