Ce dernier tome est le troisième de la licence de la flotte perdue, sous section « par-delà la frontière » commencée avec Intrépide et Invulnérable.
Sachant que la série avait débuté par Indomptable, Téméraire, Courageux, Vaillant, Acharné et victorieux, pour faire un petit tour par un spin off intitulé "étoiles perdues" dont le premier tome est L'honneur terni. Ouf....
Dans cet opus, Geary est revenu à Midway (ancien monde syndic dont on a lu le soulèvement dans l'honneur terni) avec l'invulnérable, le super-cuirassé pris aux extraterrestres belliqueux mi-vache mi- ours (les Vachours ou Bofs) et une délégation de lousaraignes, une espèce arachnide, très potentiellement alliée aux humains et dont on peut voir le portrait sur la couverture du roman Invulnérable.
La paix est signée avec les monde syndics, mais ces derniers semblent vouloir se raccrocher aux splendeurs passées et vont se décarcasser à rendre la vie de Black Jack, qui ne souhaite que ramener la flotte dans le territoire de l'alliance, impossible. Et si les syndics n'ont plus trop les moyens de leur ambitions en matière militaire, il leur reste quelques bons coups bien vachards à jouer.
On repart pour les trois quart du roman sur un mode road movie, la flotte perdue veut rentrer chez elle et les syndics s'y opposent "officieusement". Il n'y a plus de grandes batailles mais de nombreux coups d'éclat. L'action reste omniprésente. On en a enfin terminé avec les oppositions au sein de la flotte et le faux triangle amoureux entre Rione Desjani et Geary.
Cela discute pas mal politique, justifications de la guerre et coups tordus, relations inter-espèces pour notre plus grand bonheur, le livre n'est pas un amoncellement de combats successifs qui ont peut-être fait leur temps dans les premiers tomes de la série.
La flotte va rentrer, vous vous en doutez, mais Geary se verra très rapidement confier une nouvelle mission en rapport avec les danseurs (les lousaraignes nommées ainsi à cause de leur aisance et leur agilité à manier leurs vaisseaux) dont nous apprendrons un peu plus sur la fin et qui va ouvrir de nouvelles perspectives à nos héros. Un nouvel épouvantail pour l'alliance ?
Que du bonheur pour une lecture délassante, addictive. Je suis définitivement fan.
Commenter  J’apprécie         690
Lu en anglais.
Enfin la flotte de l'Alliance, sous le commandement de l'amiral Geary, est de retour en territoire humain, même s'il s'agit du système de Midway qui est en territoire Syndic et veut justement s'affranchir du commandement des Syndics. Et Geary a tout un trésor de guerre, premièrement un cuirassé géant pris de haute lutte aux Kicks, des extraterrestres qui ressemblent un peu à des oursons, et deuxièmement, cerise sur le gâteau, la flotte est accompagné de 6 vaisseaux des Danseurs, des extraterrestres qui ressemblent à un croisement entre une araignée et un loup. Mais, malgré leur apparence répugnante, les Danseurs paraissent amicaux et cherchent à communiquer avec les humains de la flotte. Mais les Syndics n'ont pas abandonné malgré le traité de paix. Leur main-mise sur leurs systèmes tombe en miettes. Pour rétablir leur position dominante, ils cherchent à affaiblir ou détruire la flotte de l'Alliance à tout prix, ainsi que capturer le cuirassé géant et entrer en communication avec les Danseurs. L'amiral Geary, lui, veut terminer sa mission et retourner dans la zone contrôlée par l'Alliance.
Un peu moins de batailles spatiales, mais des menaces différentes souvent très difficiles à identifier.
Un accent mis sur des ennemis prêt à tous les sacrifices, mais pas pour les chefs bien sûr, mais pour leurs troupes et les civils.
J'ai beaucoup aimé. le changement de type de menace amène un renouveau apprécié. Mais l'essoufflement commence à se faire sentir. C'est pour cela que je n'aime pas trop les séries étirées à outrance.
Commenter  J’apprécie         150
Toujours trop bavard, mais on a envie de savoir comment va s'en sortir Geary avec tous ces extra terrestres...
Commenter  J’apprécie         40
Quand on est médecin, il n'est que trop facile de voir en chaque homme un assemblage de pièces détachées qui tantôt fonctionnent correctement, tantôt méritent d'être réparées ou remplacées. A trop se focaliser sur elles, on finit par oublier l'humain qu'elles composent. J'ai vu bien des hommes de pouvoir regarder les gens ainsi, comme des rouages du mécanisme qu'ils pilotent. Des pièces dont le seul but est de servir un plus grand organisme. Quand un soldat tombe ou meurt, on le remplace par un autre et voilà tout. Nous avons tous peur d'être pris pour des pièces détachées qu'on peut sacrifier et remplacer n'est-ce-pas ?
Je suis un politicien, amiral. Savez-vous ce qu'il advient des politiciens qui disent la vérité ? Ils sont déboulonnés par un vote majoritaire. Nous devons mentir aux électeurs. Parlons vrai et ils nous châtient. Mentons et ils nous récompensent. Comme le chien de l'antique expérience, nous apprenons à faire ce qui nous vaut une récompense.
Il n'avait rencontré que bien peu de Syndics qui s'étaient montrés honnêtes envers lui, et la plupart de ceux qu'il avait connus (surtout parmi les CECH) semblaient regarder la vérité comme un expédient auquel on ne devait recourir que lorsque les autres avaient échoué.
Il faut rester concentré sur les aspects positifs, amiral. Parce que oui..., vous commettrez toujours des erreurs. On mourra encore sous vos ordres. Devinez quoi ? Même si vous étiez le plus parfait des stratèges, le plus génial, le plus chanceux, le plus brillant et talentueux des généraux de toute l'histoire de l'humanité, des gens continueraient de mourir sous vos ordres.
" A un universitaire"
Vous livrez des batailles ?
Aussi haineuses qu'atroces, affirma-t-elle. Pour les palmes académiques, l'attribution du mérite de nos découvertes, trouvailles et interprétations, notre position au sein des conseils d'administration et des groupes d'étude. Assorties d'embuscades et de traquenards tendus aux imprudents, d'atrocités sans fin, tant verbales qu'écrites, infligées aux combattants et aux passants innocents, et d’épouvantables tirs de barrage rhétoriques échangés au cours de débats interminables, jusqu'au moment où une silhouette ensanglantée réussit à se dresser au-dessus des décombres encore fumants de la vérité scientifique pour se déclarer seule autorité en la matière, dépassant les vestiges et autres gravats universitaires survivants.