Apprends à connaître des choses qui t'environnent, à te connaître toi-même et la connaissance te fera libre et heureux.
Alexandra étudie avec passion et acharnement cette philosophie et fait la promesse qu'un jour, elle partira en Asie, sur les pas de Boudha...
"Nous errons sans fin dans un monde d'illusions régi par le vide, ce que nous percevons n'est pas la réalité, mais une construction mentale qui donne corps aux délires de notre esprit avide de sensations..."
Paris, 1892. Après s’être passionnée très tôt pour le christianisme et les philosophies grecques, Alexandra rencontre le bouddhisme. Ce coup de foudre spirituel donne l’espoir à la jeune femme de mettre enfin un terme aux souffrances qui la rongent depuis toujours.
Voilà ce qu’elle écrit à ce moment-là : « Sans entrer dans de longues considérations, on peut juger de la différence existant entre l’idée primordiale de la religion de nos pays et le bouddhisme. Tandis que l’une dit aux malheureux étreint par la douleur :’’Résigne-toi, courbe le front’’, l’autre lui crie : ‘’Combats la souffrance, cesse d’être la victime de ta propre stupidité, tes erreurs et tes préjugés sont les divinités des ténèbres sur l’autel de qui tu immoles le meilleur de ta vie… Apprends à connaitre la nature des choses qui t’environnent, à te connaître toi-même et la connaissance te fera libre et heureux. »
Alexandra étudie avec passion et acharnement cette philosophie et fait la promesse qu’un jour, elle partira en Asie, sur les pas de Bouddha.
Le langage des mystiques de l'Inde est éminemment poétique...
Il n'a pas pour vocation de dire comment est le monde, mais de s'émerveiller sur le fait qu'il"soit".
Il n'a pas pour but d'emprisonner l'indicible dans des concepts, mais d'éveiller l'âme à sa propre source.
Voilà ce que nous sommes, cet agrégat de matière destiné à se désagréger dans une volute de fumée après une courte vie...
L’inde aura été une étape cruciale dans mon avancée spirituelle. Ici, on comprend combien notre vie est insignifiante, dérisoire…
L’inde démasque et dévoile de la manière la plus féroce qu’il soit. De la manière la plus réaliste aussi…
Voilà ce que nous sommes cet agrégat de matière destiné à se désagréger dans une volute de fumée après une courte vie…
Mes parents m'ont donné la vie, Alexandra m'a donné tout le reste ! Elle m'a appris à vivre.
"Comme les autres, il faut respecter les usages, adopter les manières d'être et même....celles de penser. Elle commence à comprendre que cette "vie de troupeau", de conditionnement, c'est la prison, peut-être même l'enfer."
L'Inde démasque et dévoile notre humanité de la manière la plus féroce qu'il soit...
Alexandra étudie avec passion et acharnement cette philosophie et fait la promesse qu'un jour, elle partira en Asie, sur les pas de Bouddha...