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Critique de Rouletabille


Patrice Mersault est en quête du bonheur. La mort heureuse est un bon moyen de puiser les origines de la future oeuvre magistrale de Camus. Ainsi dans ce récit publié à titre posthume, on trouve les origines de l'Etranger, mais aussi le personnage Bernard, un certain docteur. Ce Bernard on le retrouve toujours docteur dans le grand récit de Camus : La Peste.
Ce livre est une bonne reflexion sur les moyens d'accèder au bonheur, l'auteur abordant différents thèmes autour de cette quête : la place de l'amour dans la conception du bonheur, la place de la nature, de la solitude, du voyage, des rituels simples et quotidiens.
J'ai preféré la première partie avec Zagreus où beaucoup d'éléments de l'Etranger sont dèjà présent, notamment le descriptif d'un dimanche depuis le balcon de Mersault, un passage que je trouve toujours poétique. On retrouve un meutre, le restaurant de Céleste...
La seconde partie, "la mort consciente" me semble par moment plus brouillonne, plus bavarde, le style beaucoup moins précis, simple, efficace.
Néanmoins la reflexion de fond pour savoir si l'être humain pour être heureux doit se couper du monde est intéressante.

Au final, une publication qui est evidemment pas la meilleure de Camus, rien de plus normal ce n'était que ses "carnets de travail", mais demeure intéressante dès lors qu'on la considère comme un complément de son oeuvre.
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