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EAN : 9782070360642
255 pages
Gallimard (07/04/1972)
4.03/5   1455 notes
Résumé :
CALIGULA : C'est une vérité toute simple et toute claire, un peu bête, mais difficile à découvrir et lourde à porter.
HÉLICON : Et qu'est-ce donc que cette vérité, Caïus ?
CALIGULA : Les hommes meurent et ils ne sont pas heureux.
HÉLICON: Allons, Caïus, c'est une vérité dont on s'arrange très bien. Regarde autour de toi. Ce n'est pas cela qui les empêche de déjeuner.
CALIGULA : Alors, c'est que tout, autour de moi, est mensonge, et moi,... >Voir plus
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4,03

sur 1455 notes
Caligula, l'empereur, le tyran, est il fou de douleur, ou sa douleur est elle révélatrice de notre folie ? Les deux à la fois ? Sa douleur.... celle de n'être qu'un homme, cette douleur née de son incapacité à s'inscrire dans le possible de sa nature. « Posséder la lune », obtenir « l'impossible ». Tendre à cela. A l'impossible. Ne voir que ce but et négliger toute quête.
La folie le prend lorsque qu'il réalise qu'il n'est qu'un être de chair, d'émotions, un être ressentant.
Il est empereur. Il peut tout. Mais l'homme se sait mortel, voilà peut être sa douleur.
Lui qui est empereur, lui qui fut fait de mains et de voix d'hommes, Empereur. Qu'est ce que la vie qu'est ce que la mort pour un empereur qui n'est plus un homme?
Caligula devient fou. La vie n'est rien. La mort n'est rien. La douleur n'existe pas. Ainsi parle et agit l'empereur. L'empereur est libre. Libre de tout. de ses droits. Voilà l'horreur qui entre dans la cité. Caligula est fou, il tyrannise, extermine, détruit, efface, réduit.
Et la cité y consent. Elle tremble, elle maudit, elle complote, mais elle consent.
Voilà le miroir de la folie. La cité a fait de l'empereur une figure extra-humaine, un non être, une entité au delà même des dieux,
Caligula veut, Caligula peut, il a le pouvoir puisqu'on lui concède. Voilà la folie humaine. La cité place le fou sur le trône, plus rien ne pourra arrêter la machine. Alors la cité justifie les crimes de Caligula, par le seul fait de la position qu'elle lui donne, et plus il l'élève et plus la haine de Caligula se déchaîne.
La pièce est d'une efficacité redoutable car elle nous malmène autant que sont malmenés les patriciens sur scène. Dans le chaos, dans la nuit du meurtre, dans cet enfer, nous ne savons plus qui est folie, qui est douleur.
La douleur de soi porte la folie en elle même et fait tout basculer dans l'horreur.
Caligula doit mourir. Il mourra. Personne n'en doute et cela dès le début de la pièce. Pourquoi donc laisser libre court à cette absurdité ? La liberté doit elle mener à la folie ? Rendre libre de tout, est ce rendre responsable de rien ? Pouvoir, folie, obéissance, résistance, vengeance.... Et si la vie est absurde, faudrait il pour autant la nier ?
Notre incapacité à lui trouver un sens ne provient que de notre nature humaine. Celui qui se voit placer au dessus de tout, se voit placer au dessus de la vie même. Pour ne pas perdre la face : un seul choix. Il faut qu'il soit en mesure de lui donner le sens. Et si ce sens reste introuvable alors pas d'autre choix que de crier à l'absurdité. Et cela ne suffit même plus de s'en contenter, il faut que tout disparaisse. Car aucun témoin ne doit rester, aucun témoin qui pourra mettre en doute un jour l'ignorance du maître. Voilà l'abîme où le berger jette le troupeau et lui même. Non Caligula tu auras beau tout jeter en enfer, rien n'y fera, et comme tu le crieras lorsqu'il viendront de tuer , « tu es vivant ». C'est pour cette raison, que tu seras exécuté. Non pas parce que tu es fou, mais parce que tu es une absurdité qu'ils ont eux mêmes créée. On ne fait pas d'un homme un dieu. Personne n'y survivrait.
Tu les tuais parce que tu jugeais leur vie absurde, et ils te tuent parce qu'il eut été absurde de te laisser la vie.
Qu'en aurais tu fait de ta vie Caligula, toi l'empereur, incapable de comprendre ta douleur et donc incapable de comprendre celle des autres ? Tu n'as rien vu Caligula dans ce miroir dans lequel tu te regardais, tu n'as rien vu Caligula, en refusant de percevoir ta douleur et tu es devenu incapable de voir le danger pour la cité. Rien n'est jamais jouet dans vie. Mais c'est un travail d'homme de le comprendre, quant aux empereurs il convient de ne pas trop longtemps les laisser s'amuser.

Astrid Shriqui Garain
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Pièce en 4 actes écrite en 1944 pour sa version définitive, elle a été jouée en 1945 par Gérard Philippe, et reprise maintes fois en France comme à l'étranger

A la suite de la perte d'une femme qu'il aimait (un détail : il s'agissait de sa soeur!), Caligula subit un profond changement de personnalité. Conscient de l'absence de limites que lui confère le pouvoir, à la façon d'un enfant en mal de repères, il fait régner une terreur sans nom sur son peuple et son entourage proche. C'est sans vergogne qu'il tue, viole, humilie, pille et comble du châtiment : il méprise.

Sa cour, pétrie de peur, s'incline et se vautre dans la flagornerie, reste muette face aux multiples vexations, d'autant plus perverses que Caligula en fin psychologue cerne parfaitement le tempérament de chacun et adapte les tortures en fonction de ce qu'il perçoit de leurs angoisses

Deux hommes résistent à cette emprise : Scipion le poète et surtout Cherea, qui fomente une révolte.

Derrière l'intrigue, se retrouvent des thèmes chers à Camus et développés dans les nombreux textes qu'il a laissés : le fonctionnement du pouvoir totalitaire, dont la seule échappatoire est de ne pas s'y trouver confronté. Coupable ou non, l'accusé est fautif et donc condamnable. C'est ce qui arrive à Méreïa, qui sera exécuté sur le champ au terme d'une réquisitoire digne des plus stupides sophistes.

Une tirade fait allusion aux relations rapidement conflictuelles avec les intellectuels de la bande Sartre, et fait référence à l'enfance pauvre («je suis né esclave...) en opposition à ceux «qui n'ont jamais rien souffert ni risqué».

Enfin face au tyran se dresse Cherea, qui incarne la raison et la révolte lucide, reste honnête et fidèle à ses principes, jusqu'au crime final.

Dans ses Carnets, Camus évoque un épilogue pour la pièce :» Non, Caligula n'est pas mort. Il est là, et là. Il est en chacun de vous. Si le pouvoir vous était donné, si vous aviez du coeur, si vous aimiez la vie, vous le verriez se déchaîner, ce monstre ou cet ange que vous portez en vous. Notre époque meurt d'avoir cru aux valeurs et que les choses pouvaient être belles et cesser d'être absurdes. Adieu, je rentre dans l'histoire où me tiennent enfermé depuis si longtemps ceux qui craignent de trop aimer»

Très courte et très agréable à lire, j'ai imaginé derrière les dialogues la fougue et la folie incarnée par Gérard Philippe, que je rêverais de voir...

Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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- de 37 à 41 règne Caius Augustus Germanicus appelé aussi Caligula. Ce surnom ironique, signifiant « petite sandale » puisqu'enfant et chaussé de petites bottines il suivait ses parents dans les camps militaires, a une saveur singulière par rapport à notre sujet.
- Entre 119 et 122 Suétone écrit « Vie des 12 Césars », incluant Caligula. Camus, né en 1913 (et mort de façon absurde en 1960), lit Suétone durant sa scolarité.
- En 1934 il rencontre Simone Hié, femme vive et belle mais dépendante à l'héroïne comme à la morphine. Il la séduit entre autre en lui procurant ces drogues et l'épouse en 1934. En 1936 il divorce, après qu'elle lui ait été infidèle avec son médecin, nouveau pourvoyeur de ces substances. Il gardera entre autre de ce premier mariage deux chats : Cali et Gula.
- le premier manuscrit de Caligula date de 1939 et sa première publication de 1944.

Comment ne pas être marqué par ces faits et ces dates en lisant Caligula de Camus ? Comment ne pas faire de liens avec la philosophie de l'absurde, avec le vécu de l'auteur comme avec le contexte mondial ? Je laisse de plus érudits que moi analyser en détail ces différents éléments, me bornant à les soumettre à votre curiosité.
*
Un point me semble toutefois certain. Pour méditer sur les limites de la sexualité et du savoir autant questionner un être qui a pu tester puis dire que « la chair est triste, hélas, et j'ai lu tous les livres ». de la même façon qui mieux qu'un empereur romain pouvant faire « tout ce qu'il veut » pour se demander les limites de la volonté, du pouvoir et réfléchir à l'absurdité de l'existence ? La rencontre de Caligula et de Camus a l'évidence d'une tragédie classique.
*
Soyons clairs, qui veut voir dans le Caligula de Camus l'histoire d'un « fou » (catégorie par ailleurs dépourvue de toute pertinence) n'a absolument rien compris. Qui recherche dans cet ouvrage une dénonciation des excès du pouvoir est tout aussi éloigné de l'oeuvre. Caligula est un condensé de la philosophie de l'absurde, ce sentiment qui «naît de cette confrontation entre l'appel humain et le silence déraisonnable du monde. »
*
Caligula subit la mort de Drusilla, son amante et sa soeur. À partir de ce point, présenté comme presque anecdotique, il découvre son besoin d'absolu. Il veut la lune et ne l'a pas. Il constate aussi que « les hommes meurent et ne sont pas heureux ». Son refus des accommodements de chacun face à ce drame comme sa quête de vérité l'amènent à user de son pouvoir sans limites pour, avec passion, tenter de « rendre possible ce qui ne l'est pas ». Nous l'observons donc durant toute la pièce dans un combat à la fois lucide, logique, désespéré et effroyable destiné à trouver un sens à l'absurdité de vivre.
Autour de Caligula Camus nous présente, via ses personnages, différentes réponses possibles :
- Les patriciens sont largement des illustrations de diverses lâchetés humaines, du faux bon sens, de la compromission, de la trahison, de la veulerie ; de l'hypocrisie, de l'inconséquence, des petits calculs mesquins… Ces hommes sont fréquemment navrants et pathétiques…mais comment, en même temps et sauf à être aveugles, ne pas, parfois, nous reconnaître en eux ?
- Cæsonia, la vieille maitresse offre une représentation d'un amour fidèle et s'abandonne à la volonté de Caligula.
- Hélicon, ancien esclave représente la loyauté absolue comme un engagement sans failles.
- Cherea est l'intellectuel et l'homme de lettres. Il est droit, honorable, raisonnable.
- Scipion est un jeune idéaliste pur, sincère, sensible.


Chacun d'entre eux, comme d'autres, se retrouve entrainé dans la tornade d'une vie devenue sans repères, où à chaque instant, absolument tout peut advenir. Ils se positionnent comme ils le peuvent, en fonction de ce qu'ils sont comme de ce qu'ils haïssent, de ce(ux) qu'ils aiment, de ce qui fait sens dans leurs vies…. Comment ne pas penser à la guerre mais aussi à la maladie (Camus fait dire à Caligula qu'il « remplace la peste », allusion transparente au roman qui sera publié en 1947 mais aussi à une autre peste,brune, frappant l'Europe). Comment, surtout, ne pas penser au positionnement de chacun d'entre nous devant l'absurde de l'existence et la certitude de la mort ?
*
Pour Camus, Caligula est l'histoire d'un homme qui apporte une mauvaise réponse à la question qu'il pose à la première phrase du mythe de Sisyphe : «Il n'y a qu'un problème philosophique vraiment sérieux : c'est le suicide. Juger que la vie vaut ou ne vaut pas la peine d'être vécue, c'est répondre à la question fondamentale de la philosophie ». Caligula devient donc pour lui le récit d'un « suicide supérieur ». Une autre réponse, moins sombre, nous sera offerte dans « La peste ». Sans vouloir dévoiler quoi que ce soit la différence de fond tient à l'usage que nous pouvons faire de notre liberté en présence des autres hommes.
*
Ce qui précède peut laisser craindre un rebutant exercice de « philosophie dialoguée », rejoignant l'esprit des romans à thèses que Camus lui-même critiquait. Ce serait une totale méprise tant l'écriture est lumineuse, vive, acérée. Certaines phrases de ce petit ouvrage sont comme les flèches d'un Cupidon qui aurait remplacé l'amour par la lucidité, la sensibilité et la connaissance. Au-delà, Cherea, Hélicon, Cæsonia et Caligula m'accompagnent, fidèlement, depuis ma jeunesse et ils sont une part de l'être humain que j'espère être devenu.
Je ne peux trop vous encourager à lire cette pièce, petite par la taille mais grande par son humanité (mes amitiés à Dustin Hoffman en passant).

Je voudrais finir en citant la dernière phrase de ce livre, énoncée par Caligula et qui, naturellement, a une portée dépassant largement cette pièce : « Je suis encore vivant ! ».

Oui, il l'est.
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J'avais oublié à quel point l'univers de Camus était terrifiant de désespoir. Sensation qui m'est revenue à la découverte de Caligula (de même que pour la pièce ‘Le malentendu' qui la suit), celle que l'auteur nous retire littéralement de sous les pieds le plancher sur lequel repose le sens de la vie, celle d'être sans échappatoire possible confronté aux extrêmes limites de nos valeurs, au-delà de l'absurde. L'amour est un leurre, il n'y a pas de Dieu, pas d'humanité, l'homme est désespérément seul face à sa condition et potentiellement monstrueux.
Une réflexion abyssale qui donne le vertige et, amplifiée par la brutalité sordide de Caligula, la nausée. Plonger dans cet univers est un mal nécessaire, en ressortir un soulagement. Qui s'accompagne pour ma part d'une révérence de respect pour ce grand monsieur qu'est Camus.
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Un classique qui a l'avantage d'être court, concis dans son déroulement de l'action qui est donc accessible à tous.
J'ai été complètement subjugué par Caligula, un personnage si atypique. Il nous fait réfléchir, il nous met en face de ce qu'il y a de plus fou, de plus déraisonnable...
C'est un personnage qui est extrêmement intéressant à analyser, à tenter de comprendre.
Le livre nous offre de belles tournures de phrase, des réflexions parfois à la limite de la philosophie, des manières de parler percutantes.
Caligula est une lecture que je conseille à tous, car même en lisant un bout par ci-un bout par là, l'écriture nous emballe, les idées véhiculées nous fait nous poser des questions, et enfin, la trame nous incite à creuser toujours plus loin la psychologie des personnages.
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Tu sais bien que je ne pense jamais. Je suis bien trop intelligent pour ça.
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Tout ce que la vie peut donner à un homme lui a été donné. Il a quitté ce pays. Il a connu d'autres espaces, la mer, des êtres libres. Moi, je suis restée ici. Je suis restée, petite et sombre, dans l'ennui, enfoncée au cœur du continent et j'ai grandi dans l'épaisseur des terres. Personne n'a embrassé ma bouche et même vous, n'avez vu mon corps sans vêtements. Mère, je vous le jure, cela doit se payer. Et sous le vain prétexte qu'un homme est mort, vous ne pouvez vous dérober au moment où j'allais recevoir ce qui m'est dû. Comprenez donc que, pour un homme qui a vécu, la mort est une petite affaire. Nous pouvons oublier mon frère et votre fils. Ce qui lui est arrivé est sans importance : il n'avait plus rien à connaître. Mais moi, vous me frustrez de tout et vous m'ôtez ce dont il a joui. Faut-il donc qu'il m'enlève l'amour de ma mère et qu'il vous emmène pour toujours dans sa rivière glacée ?
-Le malentendu -
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CALIGULA : La solitude ! Tu la connais, toi, la solitude ? Celle des poètes et des impuissants. La solitude ? Mais laquelle ? Ah ! tu ne sais pas que seul, on ne l'est jamais ! Et que partout le même poids d'avenir et de passé nous accompagne ! Les êtres qu'on a tués sont avec nous. Et pour ceux-là, ce serait encore facile. Mais ceux qu'on a aimés, ceux qu'on n'a pas aimés et qui vous ont aimé, les regrets, le désir, l'amertume et la douceur, les putains et la clique des dieux. Seul ! Ah ! si du moins, au lieu de cette solitude empoisonnée de présences qui est la mienne, je pouvais goûter la vraie, le silence et le tremblement d'un arbre ! La solitude ! Mais non, Scipion. Elle est peuplée de grincements de dents et tout entière retentissante de bruits et de clameurs perdues. Et près des femmes que je caresse, quand la nuit se referme sur nous et que je crois, éloigné de ma chair enfin contentée, saisir un peu de moi entre la vie et la mort, ma solitude entière s'emplit de l'aigre odeur du plaisir aux aisselles de la femme qui sombre encore à mes côtés.

LE JEUNE SCIPION : Tous les hommes ont une douceur dans la vie. Cela les aide à continuer. C'est vers elle qu'ils se retournent quand ils se sentent trop usés.

CALIGULA : C'est vrai, Scipion.

LE JEUNE SCIPION : N'y a-t-il donc rien dans la tienne qui soit semblable, l'approche des larmes, un refuge silencieux ?

CALIGULA : Si, pourtant.

LE JEUNE SCIPION : Et quoi donc ?

CALIGULA : Le mépris.
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CALIGULA: Tout a l'air si compliqué. Tout est si simple pourtant. Si j'avais eu la lune, si l'amour suffisait, tout serait changé. Mais où étancher cette soif ? Quel cœur, quel dieu auraient pour moi la profondeur d'un lac? (S'agenouillant et pleurant.) Rien dans ce monde, ni dans l'autre, qui soit à ma mesure. Je sais pourtant, et tu le sais aussi (il tend les bras vers le miroir en pleurant), qu'il suffirait que l'impossible soit. L'impossible ! Je l'ai cherché aux limites du monde, aux confins de moi-même. J'ai tendu mes mains, (criant) je tends mes mains et c'est toi que je rencontre, toujours en face de moi, et je suis pour toi plein de haine. (...) Nous serons coupables à jamais ! Cette nuit est lourde comme la douleur humaine.
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Ce monde, tel qu'il est fait, n'est pas supportable. J'ai donc besoin de la lune, ou du bonheur, ou de l'immortalité, de quelque chose qui soit dément peut-être, mais qui ne soit pas de se monde
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