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Critique de Gaphanie


A la mort de sa soeur et maîtresse Drusilla, Caligula prend douloureusement conscience que l'homme est mortel et qu'il n'est pas heureux. Et il se met en tête de faire entrer cette leçon à son entourage et à son peuple, afin qu'ils regardent cette vérité en face au lieu de faire comme si elle n'existait pas. Il abuse de son pouvoir juste parce qu'il en a le pouvoir, décide arbitrairement et pour des prétextes futiles qui va vivre et qui va mourir. Et s'amuse à faire tourner son petit monde en bourrique, en particulier les patriciens, si soucieux de leur confort et imbus d'eux-mêmes.

Seuls Caesonia et Hélicon vont lui demeurer fidèles, tandis qu'un complot se met en place pour stopper sa folie.

A la lecture de cette pièce en quatre actes, dans laquelle l'humour de Caligula et son détachement côtoient avec bonheur l'horreur des ses actes et de son cynisme affiché, j'ai ressenti plus de compassion pour la détresse de Caligula que de répulsion pour sa cruauté. Et si les patriciens avaient été moins lâches, peut-être bien qu'il ne serait pas allé si loin, je ne sais pas, mais bon quelle importance, puisqu'il ne peut pas avoir la lune ?
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