Professeur de français, je n'avais pas lu
La Peste (ouhhh, sortez-la !) Honteuse de cette faille, je l'ai finalement acheté et tenté de le lire il y a trois ans. Impossible, trop ennuyeux. Mais que m'arrivait-il donc ? Cet été, cela a été mon défi: "tu lis
La peste jusqu'au bout où la honte s'abattra sur toi et ta descendance !" Commencé deux jours avant l'attentat de Nice, le propos de
la peste s'est subitement illuminé devant mes yeux le 15 juillet: le voilà ce mal qu'on ne veut nommer parce qu'on n'en a pas le courage, parce que le nommer nous obligerait à agir ! le voilà ce mal qui en arrange bien quelques uns, dont d'autres se désintéressent parce qu'ils s'imaginent que ça ne les concernera pas, le voilà ce mal dont certains nient l'évidence ! Quel choc.
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