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Critique de MarcelP
Pamphlet rédigé en 1789 pour salir la duchesse de Polignac et la Reine de France, Marie-Antoinette, La Messaline française est, pour la forme, une nouvelle aussi délicieuse que licencieuse. Pour le fond...
Sous couvert d'anonymat, son rédacteur vilipende ses deux victimes qu'il transforme l'une en nymphomane insatiable, l'autre en pimbêche insatisfaite : diffamons, calomnions, il en restera toujours quelque chose...
Représentatif des misères faites aux femmes de pouvoir (à qui l'on prête plus facilement qu'aux hommes des moeurs dévoyées), La Messaline est un joli bonbon à la cantharide : excitant mais mortel.
Dès 1781, le peuple chantait : "Louis, si tu veux voir / Bâtard, cocu, putain / Regarde ton miroir / La reine et le Dauphin" et les pamphlets libertins se multipliaient pour lapider "l'Autre chienne". Aujourd'hui ce sont les réseaux sociaux qui servent de cloaques, encouragés par les minuscules folliculaires de nauséabondes gazettes.
Les errements d'autrefois valent bien les "Valeurs actuelles".
Sous couvert d'anonymat, son rédacteur vilipende ses deux victimes qu'il transforme l'une en nymphomane insatiable, l'autre en pimbêche insatisfaite : diffamons, calomnions, il en restera toujours quelque chose...
Représentatif des misères faites aux femmes de pouvoir (à qui l'on prête plus facilement qu'aux hommes des moeurs dévoyées), La Messaline est un joli bonbon à la cantharide : excitant mais mortel.
Dès 1781, le peuple chantait : "Louis, si tu veux voir / Bâtard, cocu, putain / Regarde ton miroir / La reine et le Dauphin" et les pamphlets libertins se multipliaient pour lapider "l'Autre chienne". Aujourd'hui ce sont les réseaux sociaux qui servent de cloaques, encouragés par les minuscules folliculaires de nauséabondes gazettes.
Les errements d'autrefois valent bien les "Valeurs actuelles".
