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Citations sur Prédation (46)

La faille d'un système réside toujours à l'intérieur du système. La gangrène dans la chair, le ver dans la pomme, la folie dans l'esprit, la peur dans la raison...
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Et avouez qu'à quatorze ans, c'est un peu jeune pour capituler.
Jeune.
Jeûne. Olivier est né en jeûne d'amour, de reconnaissance, de chance de réussir, de capacité au bonheur.
Cette simple capacité à être heureux!
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- J'ai regardé un escargot qui rampait sur le fil d'un rasoir à main. C'est mon rêve. C'est mon cauchemar.Ramper, glisser sur le fil d'un rasoir à main... et en réchapper.
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— J'en ai ma claque de vivre le nez dans vos PV de meurtres, de voir des CV d'assassins et de violeurs et des photos de viande saignante. C'est vomitif à la longue.
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Je ne sais même pas ce que je cherche, à quoi ça ressemble un salopard?
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Quelqu'un a écrit : "Les hommes sont comme les pommes, entassés, ils pourrissent."
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Cécile Herzog émerge de l'obscurité et vient se planter devant Rufus. Elle tient entre son pouce et son index gantés une forme oblongue maculée de terre.
- Un doigt, enfin, ce qui en reste. Salut, Rufus. Je ne suis pas mécontente de te voir. Cette affaire n'est pas limpide. En tout cas, pas pour moi.
- Raconte.
- Un petit bonjour peut-être ? Non, rien.
Cécile laisse traîner un silence. Elle travaille avec Rufus depuis trois ans et connaît assez bien l'homme. Avare en parole, bon professionnel et soutien inconditionnel en cas de coup dur.
- J'ai pas dormi et j'ai cinquante piges, Cécile. Ça n'excuse rien, mais ça explique.
- Bon, reprend Cécile. La patrouille de nuit a découvert ce corps aux alentours de minuit, suite à l'appel d'un témoin. Ce chantier est interdit au public, mais la porte d'accès était ouverte.
- Quelle porte ?
- Celle qui se trouve de l'autre côté.
Cécile indique, en se retournant, l'avenue derrière elle, celle qui surplombe l'autoroute.
- Tu vois de quoi je parle ?
Rufus acquiesce.
- Bref, ils ont mis le périmètre en quarantaine et ont fait remonter l'info, poursuit Cécile. Voilà comment je vois la scène. Quand ce type est entré, il était déjà dénudé. Ne me demande pas d'où il venait, ni pourquoi il ne portait pas ses fringues, je n'en ai aucune idée. Il a dû courir jusque-là, au milieu du terrain. Ensuite, il s'est arrêté. Il y a un piétinement encore apparent dans cette zone. Et puis, il s'est remis à marcher, vers les palissades. Et là, grand mystère, quelque chose lui a arraché le bras. On a retrouvé des morceaux...
- Explosif, articule Rufus.
- Pardon ?
- C'est pas une arme. Seul un explosif peut faire ça.
- Tu me sembles bien sûr de toi.
- Continue, on verra plus tard si j'ai raison ou tort.
- C'est à peu près tout. Il n'est pas mort sur le coup. Il y a des traces de sang coagulé sur un peu plus de deux mètres.
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De 450 à 700 personnes se font assassiner chaque année à Paris. En moyenne. Et curieusement, le chiffre de cette statistique n'est jamais dépassé. Comme si la bête urbaine se contentait de cette fourchette de victimes pour apaiser le mal qui la ronge. Jamais plus, rarement moins.
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L'insidieux agissement de la violence psychologique est de loin plus redoutable que les coups portés au corps.
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Rufus compte peu d'amis. Non par choix. La nécessité l'y a contraint. Au fil des ans, il lui est devenu de plus en plus difficile de côtoyer en même temps des gens dits normaux et le monde souterrain des malfrats, des pervers et des psychopathes. La proximité du mensonge, de l'incivisme et de la barbarie ne rend pas facile l'amour de l'humain. Heure après heure, jour après jour, ce mal gangrène même les meilleurs. Et use le peu d'altruisme qui pourrait éclore dans d'autres conditions. Ca ronge, ça obsède. Tant et si bien qu'il n'est rapidement plus possible d'envisager les autres autrement qu'à travers le prisme de la suspicion.
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