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EAN : 9782266236218
600 pages
Pocket (05/09/2013)
3.73/5   47 notes
Résumé :


En plus d'un siècle d'histoires, le 36 quai des Orfèvres a souvent ouvert ses portes aux voyous, avant de les refermer sur eux, menottes aux poignets...

En trente-cinq ans de carrière, Claude Cancès, ancien directeur de la PJ, est devenu familier d'un des plus mythiques bâtiments de Paris, dévoilant ses mémoires, perçant ses secrets.

Des premières affaires des brigades à la naissance de la PJ et de la police scientifique... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Pourquoi avoir choisi ce livre ?
Le titre, « Histoire du 36, Quai des Orfèvres » agace la curiosité.
L'adresse est mythique, transmise entre autre par la littérature en la personne du commissaire Maigret, le célèbre personnage de Georges Simenon et par le cinéma, notamment avec « Quai des Orfèvres » de Clouzot, inspiré du roman « Légitime défense » de Stanislas-André Steeman.
Il ne s'agit plus ici de littérature romanesque mais de littérature témoignage.
Il ne s'agit plus de se distraire avec un « bon policier » mais d'entrer de plein pied dans une réalité où l'homme n'en finit pas de se déshumaniser.
Le catalogue des crimes, attentats, terrorisme, viols, stups, milieu, kidnapping, etc... est éloquent.
La personnalité droite et rigoureuse de l'auteur Claude Cancès, figure du 36, soulage le dégoût et l'horreur ressentis tout au long des affaires qui se succèdent.
Dans le titre apparaît le mot « Histoire » et brièvement mais suffisamment clairement, nous découvrons la naissance de cette institution et ses changements à travers notamment de l'affinement de ses méthodes scientifiques et de l'évolution des services de la criminalité.
Des « grandes » affaires du XXe siècle, connues du grand public (la Bande à Bonnot, l'Affaire Stavisky, Pierrot le fou, l'enlèvement du baron Empain...) dont certaines furent portées à l'écran, jusqu'à celles de la fin du siècle passé et celles du XXIe que nous avons parfois suivies en direct devant notre écran, un nombre considérable de moments dramatiques nous donne froid dans le dos.
Et nous comprenons que rien ne peut s'effacer de la mémoire des policiers confrontés à de telles tensions. S'y ajoutent la mort de collègues et l'injustice.
L'hommage à Jacques Capela rendu par Claude Cancès, les circonstances de cette mort touchent et révoltent et amènent un questionnement.
La période « guerre des polices » fait soupirer : « Pauvre humanité... ».
Les mots de l'auteur sont plein de la noblesse de celui qui a accompli sa tâche sans faillir pendant trente-trois ans, avec une foi indestructible en la « Maison » dont le pouls bat continuellement dans ses veines.
Des portraits de collègues, des hommages pudiques confirment cette compassion, une intégrité à toute épreuve notamment dans le témoignage en faveur de collègues.
Il y a des « Honnêtes Hommes », Claude Cancès en est un exemple vivant et cela met du baume au coeur.
C'est ce que je retiendrai de cette lecture, plus loin que la politique pas toujours nette dans ses discernements, plus loin que l'horreur criminelle, il y a celles et ceux, au grand jour et dans l'ombre, qui oeuvrent à la protection de tous les citoyens. Il faut croire profondément en l'homme pour supporter ce qu'ils rencontrent au quotidien.

Merci à Babelio et à la Maison d'Éditions pour cette lecture.
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36, quai des Orfèvres...cette adresse vous évoque forcément quelque chose ! Maigret peut être ou encore Alphonse Bertillon...
Pour moi, ce lieu est le coeur de la police judiciaire parisienne. Un endroit mythique où des hommes et des femmes donnent tout d'eux mêmes pour lutter contre le crime.
Claude Cancès, ancien patron de la PJ, a passé 35 ans dans ces murs. Fort de sa passion pour son métier, il a souhaité partager avec nous L Histoire et les histoires qui ont construit la réputation du 36.
Il raconte bien sûr son expérience et les différentes affaires qu'il a eu à suivre tout au long de sa carrière ( l'affaire de Broglie, la prise d'otage de l'école maternelle de Neuilly, les attentats de 1995...), mais il revient aussi sur toutes les personnes qui ont marqué l'histoire du lieu depuis plus d'un siècle ( Alphonse Bertillon, Louis Lépine, Robert Broussard...).
Les archives du 36, quai des Orfèvres sont nombreuses et retentissantes. de nombreux truands et criminels ont eu à faire à la ténacité et au professionnalisme des policiers parisiens, le Docteur Petiot alias Docteur Satan, la bande à Bonnot, le gang des postiches...

Vous êtes amateur de polar, mais aussi d'histoires vraies, ce livre est fait pour vous. Vous pourrez assister à la naissance de la police scientifique, à l'évolution des techniques d'investigation, découvrir des hommes et des femmes au courage et à la ténacité exemplaires. Tous ces noms qui ont fait la grandeur de la PJ parisienne grâce à l'Amour incommensurable de leur métier.
Ce livre est plus qu'un témoignage ou un documentaire historique, c'est avant tout une véritable histoire d'Amour...

Ce livre ne peut pas ne pas entrer dans le cadre du challenge " le Crime n'a pas de frontière ". Je le répertorie donc dans la catégorie "Crimes du Rail ".
Lien : http://lacaveauxlivres.blogs..
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Claude Cancès, ancien grand patron du très célèbre 36, quai des orfèvres, aujourd'hui à la retraite, a décidé pour notre plus grand plaisir, nous raconter l'histoire de cet emblématique bâtiment.
Claude Cancès a commencé en bas de l'échelle comme il est coutume de le dire et a su gravir les différents échelons et services pour atteindre le summum.
Il nous raconte la création des différents services, qui ont du évoluer avec l'évolution de la délinquance et des moyens technologiques (informatique, empreintes digitales...), il nous raconte également les plus affaires qu'il a eu à traiter que ce soit le grand banditisme, les tueurs en série, les enlèvements avec demande de rançon.
J'ai passé un agréable moment de lecture avec ce livre, je connaissais certaines affaires, mais j'en ai également découvertes, en revanche, je me suis un peu ennuyée pendant les explications un peu complexes de certaines affaires, qui dépassent ma compétence à comprendre les tenants et aboutissants des différents échanges entre les protagonistes.
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Je suis assez mitigée en ce qui concerne ce livre. Ce n'est pas tant le contenu qui m'a déplu, mais plutôt la façon très chronologique par laquelle les faits sont relatés. J'étais impatiente de commencer ma lecture et l'avant-propos m'a complètement séduit. La parole est donnée à un homme passionné par son métier qui aime partager et transmettre son vécu. Mais j'ai vite déchanté quand j'ai vu une énumération de dates et de personnalités dont je n'avais jamais entendu parler. Il y a tellement de noms cités, qu'on en oublie les précédents. Il y a un chapitre dans la partie 1 qui est consacré à l'historique du 36 quai des Orfèvres, mais je n'ai quasiment rien retenu, car les références sont bien trop nombreuses. Je pense qu'il faut être un minimum passionné par le métier pour vraiment s'intéresser à tout ça.

Pour ma part, ce qui m'a plu dans le livre ce sont toutes les grandes affaires policières. J'en connaissais certaines mais certainement pas avec autant de précision, alors j'ai aimé en apprendre davantage. L'auteur écrit avec beaucoup d'objectivité et sans fioritures, mais il a tendance à faire beaucoup de répétitions. Je m'explique. Il raconte par exemple l'histoire de la bande à Bonnot avec ses propres mots et quelques paragraphes plus loin, il y a des extraits du rapport de police qui explique exactement la même chose mais avec d'autres mots. Je pense que l'auteur aurait dû faire le choix de condenser ou au moins de montrer des extraits plus courts.

J'ai également aimé les tranches de vie de Claude Cancès. Il se dévoile et on ressent ses moments de joie et ses moments de peine. Au risque de me répéter, je l'ai trouvé touchant et sincère. On le sent nostalgique d'un passé qui a parfois été difficile. La vie de policier bien que trépidante offre aussi son lot d'horreur, de mort et de violence.
Si le monde de la police vous intéresse ou que vous voulez tout simplement en apprendre davantage sur des histoires criminelles tristement célèbres, je vous conseille vivement ce livre. Mais si vous n'êtes pas un passionné du sujet, vous trouverez probablement ce texte un peu long.

Le 36 quai des Orfèvres est un lieu mythique et emblématique. Cet endroit a vu passer de grands hommes et de grands criminels. Bien que son avenir reste incertain, il restera assurément graver dans les mémoires.
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le 36 Quai des Orfèvres, c'est le numéro emblématique de la « Maison », comme disent les flics ou encore de la « Maison Poulaga ».
Claude Cancès, c'est 35 années de carrière dans la PJ Parisienne, de la Brigade mondaine à l'Antigang en passant par la Crim, pour devenir enfin le patron du 36. Il peut donc en toute légitimité nous conduire dans la grande maison, en nous faisant tout d'abord découvrir son historique séculaire et les toutes premières affaires criminelles.
Un vingtième siècle et son lot de bandits, criminels, tueurs en série, ou encore sombres affaires politique et crapuleuse qui ont inscrits à jamais leurs noms dans une bien sinistre liste ; tel Petiot, Stavisky, Ben Barka ou Markovic.
Claude Cancès nous fait part de son propre vécu, dans les nombreuses et dramatiques affaires qu'il a eu à traiter : L'enlèvement du baron Empain, l'assassinat de Jean de Broglie, l'affaire des Irlandais de Vincennes, les sanglants attentats terroristes de l'année 1995 et la prise d'otage des enfants de la maternelle de Neuilly par Human Bomb.
Sa nomination en 1995 à l'IGPN, dont il parle comme du « cimetière des éléphants » sonne pour lui comme une éviction du 36, mais Claude Cancès ne regrette rien de sa carrière, sinon la mort de certains de ses camarades, surtout celle de Jacques Capela mort à ces coté lors de la fusillade de l'ambassade d'Irak en 1978.
Un livre instructif et passionnant qui s'achève sur l'évocation du départ du 36 Quai des Orfèvres vers de nouveaux locaux plus modernes et fonctionnels aux Batignolles. le 36 avait son âme, Claude Cancès pense qu'il la gardera.

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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Le 36 sera toujours le 36, où qu'il se trouve..."ce sont les hommes qui fabriquent la mémoire des pierres, pas le contraire"
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Videos de Claude Cancès (10) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Claude Cancès
Retour sur l'édition 2015 de PolarLens, le salon du livre policier de la ville de Lens. www.polarlens.fr
. Conférence " Cybercrime, Cyberguerre, Cyberespionnage : cyberconfusion " d'Alain Bauer . Conférence histoire du ""36 quai des orfèvres " par Claude Cancès, un ancien directeur de la police judiciaire et parrain PolarLens 2015 . Opération " Polar en liberté " en partenariat avec Tadao . Prix PolarLens 2015 décerné à Emmanuel Grand pour son roman " Terminus Belz "
Réalisation : étudiants en DUT métiers du multimédia et de l'internet de l'IUT de Lens
Caméra : Roger Matisse, Jouen Alexis, Boval Benjamin
Son : Corgiat Olivia, Roger Matisse
Montage : Venague Izia
Habillage graphique : Boval Benjamin
Photographies : Venague Izia
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