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Critique de bladelor


Jérôme, trentenaire, dont la vie se résume à son travail, rentre un soir chez lui avec l'idée d'en finir. Seulement voilà, dans sa cuisine, il y a Elle, entrée dans son appartement comme par magie, et qui est entrain de lui cuisiner son plat favori, des chipirons à l'encre...
Jérôme est un homme triste, éteint, qui perd au fur et à mesure ses derniers rêves, qui a fini de sourire et de croire en l'amour, en l'amitié, en l'humanité. Elle apparaît subitement dans sa vie, sorte de fée moderne qui vient le sauver, lui redonner l'envie d'aimer, le protéger des crabes qui sont entrain de lui bouffer l'existence. Qui sont les crabes ? Des hommes et des femmes ambitieux, avides de pouvoir, matérialistes et fermés à toute forme de plaisir qui ne rapporterait pas.
Le scénario est donc simple, Jérôme est en détresse, Elle débarque, et, avec ses supers-pouvoirs, le sauve des griffes des méchants. Je carricature, mais pas tant que ça...
Tout le long de ma lecture (qui m'a fortement ennuyée, il faut le dire), je me suis demandée quel était le but poursuivi par l'auteur... Ecrire une fable, critique d'un pan de la société ? Raconter un conte de fées des temps modernes ?
Est-ce qu'Elle (prénom du personnage féminin de l'histoire) existe réellement, auquel cas nous sommes alors en présence d'un roman fantastique (raison pour laquelle j'ai placé ce billet dans cette catégorie), ou est-elle simplement le fruit de l'imagination de notre "héro" ? Je ne saurais le dire.
Ce qui, en revanche est certain, c'est qu'Eléonore Cannone ne m'a absolument pas conquise. L'écriture est synthétique, dans un langage volontairement (sans-doute) actuel et peu soutenu, les personnages sont transparents, et l'histoire loufoque (ce qui aurait pu être une qualité) et complètement creuse.
Une fois la dernière page tournée (ouf !), je me suis demandée ce que ce livre m'avait apportée. Réponse : RIEN. Il ne m'a pas fait rêver, ne m'a pas fait réfléchir, ne m'a rien appris, ne m'a pas amusée ni divertie non plus. Bref, le néant total. Rarement un livre ne m'a fait un tel effet, ou devrais-je dire une telle absence d'effet. Je ne peux même pas dire que je ne l'ai pas aimé, je suis passée au travers sans m'en rendre compte. Aussi vite lu, aussi vite oublié...


Je remercie Babelio qui me l'a expédié gracieusement dans le cadre de son opération Masse Critique.



L'alitiplano - 189 pages
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