Les secrets d'une voleuse

1- Tu n'utiliseras jamais d'armes.
2- Tu ne travailleras jamais en solo.
3- Tu prépareras ton plan dans les moindres détails.
4- Tu ne voleras point de modestes gens.
5- Tu ne solliciteras l'aide d'aucune tierce personne sans l'accord unanime des membres de la famille.
6- Tu partageras toujours la recette en parts égales.
7- Tu ne révèleras jamais à quiconque les noms de tes complices.
8- Tu ne vandaliseras jamais les logements que tu visites.
9- Tu écouleras les objets que tu as dérobés sans jamais rien conserver.
10- Tu reverseras 50% de tes gains à des oeuvres de charité (notre impôt sur le revenu à nous).

Trompe l'oeil et illusions

Francis Parmentier, alias le Crotale, raccrocha et observa son réveil. Il affichait 2 heures du matin. Une fois n'était pas coutume, il sourit.
L'opération s'était déroulée à la perfection. Reggie avait appréhendé l'adolescent sans difficulté. Il avait même trouvé une bague, deux carnets noirs à la tranche dorée, une arme et de l'argent liquide dans le sac à dos du gamin.
Le Crotale lui avait donné rendez-vous dans trois heures dans un de ses chantiers à la sortie de la ville. Le coin était désert et, le soleil ne se levant pas avant 6 heures à cette période de l'année, il aurait le temps d'interroger son prisonnier. En toute tranquillité.
Il ne pensait pas qu'il avait monté ce coup sans aide. Quelqu'un quelque part les attendait. Lui et les carnets.
Mais pour l'instant, le promoteur désirait s'assurer que les carnets récupérés par Reggie étaient les siens et que l'adolescent n'avait pas eu la mauvaise idée de les photocopier.
Ce dernier parlerait. Ils n'avaient jamais eu la moindre difficulté à extorquer et disséquer des aveux. Lui et son cutter.
Pour le reste, il aviserait. Après.
Quant au gamin, il n'avait pas le choix. Dès qu'il en aurait extrait la substantifique moelle, il le confierait à Reggie pour qu'il l'en débarrasse.
C'était l'avantage des chantiers de construction.
Ils regorgeaient de trous et de béton armé.
Un endroit idéal pour enterrer les pièces détachées.

Nous sommes chapardeurs de père en fille, détrousseurs de mère en fils.
Mon père Roman (un quart russe, un quart écossais et moitié français) est plus connu sous le nom de Mastermind pour la précision et la beauté de ses plans.
Ma mère Jane alias Mystic (en hommage aux X-Men et à ses origines 100% anglo-saxonnes) a un don inégalé pour la transformation et possède un répertoire étonnants d'accents.

La famille monte-en-l'air
Dès que j'ai franchi la porte d'entrée de notre maison de vacances, j'ai compris que quelque chose clochait.
Aucune odeur ne s'échappait de la cuisine.
Personne ne m'attendait pour me signifier que j'étais en retard pour le dîner.
Je n'avais pas vu filer cet aprèm. Un exploit car, depuis notre arrivée, je m'ennuyais ferme.
Pour plusieurs raisons :
-- Dans le coin, les activités se limitaient à s'étendre sur une plage bondée pour cramer en choeur ou à manger des glaces jusqu'à l'indigestion
-- Je souffrais de solitude aiguë. Ling-Anne, ma meilleure amie, était partie en vacances chez ses grands-parents maternels dans le Jura (traduction : très-très loin d'ici) Quand à mon grand-frère Lucas ....il refusait que je l'accompagne l'après-midi à la plage sous prétexte que se trimballer avec une gamine de treize ans, pour un ado de quinze, c'est pire que le bagne.
--- Contrairement à ce dernier, je suis incapable de subtiliser de nouvelles amitiés en deux temps trois mouvements car, même si je maîtrise l'art du mensonge à la perfection, je me refuse à en abuser dans ma vie privée.
--- Mes parents soutiennent que les vacances permettent de relâcher la pression, si bien qu'aucune opération n'est jamais envisagée pendant cette (trop longue) période.
Résultat, j'étais condamnée au repos forcé.
Résultat bis, depuis notre arrivée, je dilapidais mes après-midi à parfaire mon art de la filature en suivant mon frère aîné, sa petite amie ou des inconnus.
Quand je commençais à avoir mal aux pattes, je m'installais au café en compagnie de mes dernières recherches (barbotées sur Internet) en comptant les jours me séparant de ma libération prochaine : la rentrée.
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1- Tu n'utiliseras jamais d'armes.
2- Tu ne travailleras jamais en solo.
3- Tu prépareras ton plan dans les moindres détails.
4- Tu ne voleras point de modestes gens.
5- Tu ne solliciteras l'aide d'aucune tierce personne sans l'accord unanime
des membres de la famille.
6- Tu partageras toujours la recette en parts égales.
7- Tu ne révéleras jamais à quiconque les noms de tes complices.
8- Tu ne vandaliseras jamais les logements que tu visites.
9- Tu écouleras les objets que tu as dérobés sans jamais rien conserver.
10- Tu reverseras 50% de tes gains à des œuvres de charité (notre impôt
sur le revenu à nous).

Il avait réussi en une seule virée à enfreindre quatre des dix commandements qui, d'après la légende familiale, avaient été établis il y a des siècles par notre arrière-arrière-arrière-arrière-arrière grand-père ( et qui expliquent pourquoi aucun membre de notre famille n'a jamais tiré la carte "Allez en prison" au monopoly de l'esbroufe).

Les grand secret d’une voleuse


C’est l’histoire d’une fille qui s’appelle Ashley. Son frère Lucas et ses parents sont voleurs tout comme elle. Un jour, Lucas va fouiller dans une maison et trouve un coffre avec une belle bague en diamant et deux carnets avec des écritures mystérieuses.Ses parents disent à Lucas d’aller le rendre mais Lucas a offert la bague à sa copine. Ce vol va bouleverser les vacances de cette famille pas comme les autres. C’est un roman très passionnant et que je conseille aux gens qui aiment bien lire des histoires avec beaucoup d’aventures.


Romain

Les personnages principaux: Ashley et Lucas
résumé: Ashley adore cambrioler et c'est une experte en pickpocketage.Ses secrets sont bien malins!! et elle prépare un long plan avec son frére Lucas. Elle essaye de respecter son emploi du temps mais ca ne se passera pas comme elle le voudras.

"Steal a little and they throw you in jail,
Steal a lot and they make you king."

Bob Dylan, Sweetheart Like You

Le quartier était modeste et populaire. Plus pour très longtemps puisque des affiches placardées un peu partout affirmaient qu'il serait bientôt rénové.
J'ai jeté un oeil par la fenêtre de son appartement situé au rez-de-chaussée. Pas de quoi braquer un chat !
J'ai alors couru sur place. Quand il m'a semblé que j'étais suffisamment essoufflée, j'ai pénétré dans l'immeuble et sonné chez elle.
- Oui... a hésité une voix derrière la porte.
- Madame Barzeuil ?
- C'est pour quoi ? m'a-t-elle demandé d'un ton méfiant.
- Vous avez égaré votre portefeuille dans la rue, lui ai-je expiqué en agitant l'évadé devant son judas.
Elle a mis deux minutes avant de m'ouvrir. Le temps sans doute de vérifier mes dires.
- Merci mille fois ! s'est-elle exclamée d'une voix joyeuse en récupérant son portefeuille.
- Pas de quoi ! lui ai-je assuré.
Après en avoir vérifié le contenu, elle m'a tendu un billet de 5 euros.
Vous ne me devez rien, l'ai-je arrêtée d'un geste.
- Si, si. Je viens juste de récupérer ma pension pour le mois d'août. Sans toi, jeune fille, je ne sais pas comment je me serais débrouillée pour payer mes factures et mon loyer. Enfin... mon loyer actuel, parce qu'une fois qu'ils auront chamboulé le quartier, je serai contrainte de déménager. Prends ce billet ! Tu l'as bien mérité.
Pour résister à la tentation, j'ai reculé vers l'entrée de l'immeuble avant de lui servir ce cliché éculé qui m'a toujours fait rigoler :
- L'honnêteté n'a pas de prix.
C'est à ce moment-là qu'elle m'a lancé :
- Merci encore jeune fille. Les gens honnêtes sont si rares de nos jours !
Si elle savait....