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Critique de llamy89


On fait connaissance de Riva, Andrès Rivarola dit "Petit", ami d'Ayala dit "Moineau", dans la dèche tous les deux. Moineau est inquiet de la disparition de Bernabé Ferreyra, star du ballon, qui accessoirement lui est redevable de la coquette somme de 500 pesos.

Lorsque Riva comprend qu'il peut tirer profit de l'information, il va tout mettre en oeuvre pour retrouver la trace de Bernabé. Ces deux-là ont plus de points communs qu'ils ne le croient. Des ennuis avec l'élue de leur coeur. Des ennuis avec plus puissant qu'eux dans un pays où règne la corruption, une crise sociale et économique profonde.

Les clubs de football se remplissent les poches du peu d'argent que gagnent les afficionados qui eux s'offrent une parenthèse à leur misère en se rendant au stade. Cela contente tout le monde, du plus puissant à tous les moineaux des rues de Buenos Aires.

Alors lorsque Bernabé, footballeur adulé, se permet de disparaître, c'est l'inquiétude et les menaces qui s'installent.

Un meutre et quelques rebondissements plus tard, on découvre chez Riva un petit côté Montalbano, le titre de commissaire en moins. Il va fouiller pour élucider le meurtre de la belle Mercédès. Après tout, faute d'être devenu le compositeur de tango qu'il rêvait d'être, il faut s'en sortir avec la forme de morale la plus souple possible pour survivre dans une société corrompue, cette disparition inquiétante, lui permettra peut-être de faire d'une pierre deux coups : aider Moineau et s'en sortir financièrement.

Au coeur d'une société en pleine crise, entre montée du nationalisme et corruption, il doit comprendre qui a tué Mercédès pour se sortir entier des griffes de ce grossiste en viande qu'est Cuitino.

Un roman noir, prenant, dans lequel on découvre le Buenos Aires des années 30 entre pauvretés et rêves d'émancipation, sous le regard lucide de Riva, antihéros attachant, devenu journaliste à Critica.

Il m'a manqué "un je ne sais quoi" pour être embarquée totalement par ce roman, je remercie Babelio et les Editions Buchet-chastel de me l'avoir adressé.
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