Le roman d'
Alain Fournier, fait partie de mes dix classiques préférés, alors j'étais aussi curieuse, qu'inquiète de le voir adapté en BD.
Cependant, le fait de voir, que c'était un enfant du pays qui l'avait adapté m'a quelque peu rassuré.
Vous ne pouvez honorablement pas grandir dans le haut Berry qui est le mien, sans être influencé d'une quelconque manière, par l'oeuvre d'
Alain Fournier, que j'ai dû lire, et relire sans mentir une bonne vingtaine de fois, par choix, personnel ou imposé. Car nos professeurs de Français, un coup le collège trouvaient brillant l'idée, de l'étudier. Sans se demander si un collègue avait déjà eu cette idée. Et lorsque ça arrivait, la minorité de la classe devait faire foi, sans doute. (Je ne critique pas l'éducation nationale, ni leur représentant, je constate juste que ce n'est pas grâce à mes professeurs de collège que me vient la passion de la lecture, je pense qu'à ce niveau, ils ont presque tout fait pour m'en dégoûter. Heureusement que cela n'a pas marché. Pour clore la parenthèse, je dirais heureusement que le CDI était géré de main de maître, par une passionné.)
Mon inquiétude ne se trouvait pas au niveau des dessins, je pense que
Bernard Capo, connait assez bien la région pour la sublimer, (et c'est le cas.) C'était plutôt dans les textes, ceux d'
Alain Fournier sont d'une telle qualité ! Sans débarrasser eu été bien dommage. En mettre de trop aurait trop alourdi la bande dessinée, un mélange juteux s'imposait. Je reconnais que
Bernard Capo a su mettre le bon dosage. Ce qui permet en si peu de pages de retrouver l'univers initial.
Le plus, car il en fallait bien un, c'est toute la documentation, qui l'accompagne.
Contrairement à ce que dit l'encart qui accompagne, l'avant-propos d'Agathe Rivière Corre. Ne vont pas crier au scandale, mais au tour de force. Un classique superbement adapté.
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