Américain. C'est un mot qui dit tout et rien mais je n'en vois pas d'autre pour parler de ce livre. C'est dans cette manière d'écrire les personnages sur le fil entre légèreté et drame, cette indépendance de caractère mais l'importance du collectif, des relations, ce côté à la marge et pourtant commun dans leur humanité : faiblesses, désirs, amitiés...
La nouvelle la plus importante est celle qui donne son titre, et qui fut un film - que je n'ai pas vu mais dont j'ai imaginé les images. New-York, années 40, un écrivain débutant et solitaire, une belle femme (incarnée par
Audrey Hepburn) qui rêve d'autre chose que son coin paumé natal, des hommes riches.
Les trois autres nouvelles, bien que très belles, semblent un peu là pour compléter mais, dans mon édition Folio, rien n'explique si
Truman Capote les a conçues comme un ensemble ou si c'est la création du livre qui les regroupe après coup.
"La maison des fleurs"parle d'une belle prostituée en Haïti qui rêve d'amour... Face à une réalité décevante, quel choix fera-t-elle ?
Suivent deux histoires touchantes d'amitiés : "La guitare de diamants" entre deux prisonniers, "Un souvenir de Noël" entre un enfant et une vieille dame.
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