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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'avais hâte de découvrir cette lecture car j'adore l'histoire de la Petite Sirène et je suis amatrice de toutes les réécritures qui la concerne.

Tout d'abord, j'ai trouvé l'histoire vraiment intéressante, ici, il s'agit plutôt d'une reprise du conte d'Andersen.

La lecture est agréable et bien détaillée. La narration se partage entre les deux protagonistes (la sirène et le marin) afin que le lecteur puisse découvrir les points de vue de chacun, ce qui est vraiment sympathique.

La plume de l'autrice est vraiment très belle et saura vous replonger dans les contes de votre enfance tout en y donnant un côté plus moderne.

Le dénouement final m'a surprise en bien et je n'avais pas vu venir certaines révélations.

J'ai eu un peu de mal à me plonger dans ce récit à cause des longueurs que j'ai rencontrées au début. J'ai trouvé que l'histoire démarrait au moment où la sirène rencontre la sorcière. Malheureusement, ces longueurs se retrouvent également au milieu de l'intrigue.

Si vous êtes un amateur de l'histoire de la Petite Sirène et que vous souhaitez la découvrir sous un nouveau jour, je ne peux que vous conseiller ce roman.

Malgré tout, j'ai lu rapidement les 222 pages de ce livre. Pour le prix, vous pouvez vous procurer ce roman pour 18 euros. Pour nos amis suisses, il vous faudra voir pour vous procurer ce livre sur des plateformes françaises.

J'ai passé un agréable moment de lecture et je salue le style d'écriture de l'autrice, malheureusement, j'ai trouvé pas mal de longueur dans cette histoire, ce qui la pénalise et c'est pourquoi, je lui donne la note de 7 sur 10.
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Encore une fois, les éditions Magic Mirror nous font découvrir un objet livre absolument sublime et je les remercie pour l'envoi de Ce que murmure la mer qui a été une excellente lecture, une réécriture de conte moderne, actuelle et plutôt sombre que j'ai énormément aimé. de plus, La petite sirène est une de mes histoires préférées alors ce fut un réel plaisir de la redécouvrir sous un autre aspect.

Je connaissais le conte de la petite sirène de Hans Christian Andersen dans les grandes lignes sans vraiment connaître le texte original. Les éditions Magic Mirror prennent toujours soin d'inclure le conte à la fin de leurs romans et une fois de plus, j'ai adoré cette attention qui permet de mieux comprendre comment l'auteure s'en est inspiré pour créer son propre récit. le conte de la petite sirène n'a rien à voir avec la version Disney que la plupart d'entre nous connaissons. Non, c'est bien plus sombre, bien plus cruel. Claire Carabas a bien su, elle aussi, inclure cette part d'ombre dans son histoire. J'ai beaucoup aimé la façon dont elle a transformé le conte afin d'en faire quelque-chose de très terre à terre bien qu'il s'agisse de l'histoire d'une sirène. Car une fois sur terre, Galathée sera confrontée à des situations difficiles de la vie réelle. C'est la désillusion. L'auteure ne donne pas une vision de l'amour complètement idyllique, au contraire.

Au début de son histoire, l'auteure nous présente le personnage de la petite sirène, renommée Galathée au cours du récit. J'ai adoré les premiers chapitres surtout grâce aux descriptions qui nous sont faites du monde marin et sous marin. J'étais vraiment plongée sous l'océan avec elle et je découvrais l'univers merveilleux des fonds marins et de leurs habitants. C'était réellement immersif et très plaisant à lire. C'était dépaysant.

En ce qui concerne les personnages, nous en suivons deux tout au long du livre. Galathée, forcément, ainsi que l'homme dont-elle tombe amoureuse dès lors qu'elle l'aperçoit sur son bateau, il s'agit d'Yvon. J'ai bien aimé Galathée bien qu'elle soit très naïve et qu'elle idéalise l'amour de manière très innocente. Par amour, elle subira des choses très violentes, très cruelles et elle sera plus en souffrance qu'autre chose tout au long de l'histoire. Un retour très dur à la réalité mais qui fait toute l'originalité de l'histoire.

Quant à Yvon, je suis restée assez insensible à ce personnage étrangement. Complètement émerveillé par la beauté de Galathée au départ, il changera de comportement au fur et à mesure des pages et m'a laissée de marbre, malheureusement. Les personnages secondaires apportent énormément au récit de Claire Carabas, je vous laisse les découvrir par vous-mêmes. J'attendais beaucoup de la sorcière des mers et j'avais hâte de voir comment elle serait décrite dans cette histoire. Je n'ai pas été déçue !

Pour conclure je dirai que j'ai passé un très très bon moment en compagnie de Ce que murmure la mer. Redécouvrir La petite sirène de cette manière a été un véritable plaisir et les descriptions sous marines me resteront en tête. La fin est surprenante et c'est un énorme point positif. On sort complètement de ce que l'on connaît de cette histoire. Je vous conseille ce livre !
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Les éditions Magic Mirror ont pour spécialité la réécriture de contes. Avec Ce que murmure la mer de Claire Carabas, c'est l'histoire de la Petite Sirène de Hans Christian Andersen qui est reprise.

Une jeune sirène fascinée par la surface et le monde terrestre est subjuguée par un marin qu'elle a aperçu. Décidée à tous les sacrifices pour le retrouver, elle se rend auprès de la sorcière seule capable de lui donner des jambes. Yvon, qui réalise une course en solitaire, croit perdre la tête en apercevant, le temps d'une seconde, une jolie sirène. Mais un drame durant la course et l'impossibilité de retrouver la sirène à l'origine de sa vision le plonge dans la dépression et l'amertume lors de son retour à terre. Lorsqu'il secoure une jeune femme échouée, muette, peut-être pourra-t-il retrouver un peu de joie de vivre…

Si vous connaissez bien le conte originel, vous savez que son final est amer. Dans Ce que murmure la mer, on se doute assez vite que l'autrice respectera ce non-happy end. Elle ira même plus loin, mais je n'en dis pas plus pour ne pas spoiler !

Dans un style très fluide, Claire Carabas parvient à dépeindre toute la magnificence comme la cruauté du monde marin. En alternant les points de vue de la sirène et du marin, elle rend compte également du fossé qui sépare ces deux univers. Entre Yvon, très rationnel, qui refuse de laisser le merveilleux s'immiscer dans sa vie, et la sirène (qu'il nommera Galathée) qui n'a aucune idée dont fonctionne notre monde moderne et n'a pas moyen de communiquer (ses jambes lui ont coûté sa voix de bien cruelle manière et elle ne sait ni lire ni écrire), la communication est très difficile. Comment, alors, permettre l'épanouissement d'un lien amoureux ?

Loin d'être une bluette sentimentale, Ce que murmure la mer est un conte cruel qui souligne les effets du refus de croire au merveilleux même quand il se tient devant soi, la différence insurmontable entre monde marin et terrestre, les effets de la pollution, également, et des secrets familiaux comme des interdits violents (la punition de la sirène, qui se retrouve cloîtrée dans sa chambre par son propre père, est violente). La dépression d'Yvon permet aussi d'aborder les effets psychologiques de la perte d'un proche comme d'une longue course en solitaire, en mer.

Si vous adorez les sirènes, les contes de Hans Christian Andersen, les romans plus amers que doux, je ne peux que vous recommander Ce que murmure la mer. Il est par ailleurs servi par une magnifique couverture de Mina M. À ne pas lire cependant si vous avez déjà le vague à l'âme.
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Nous avons tous en tête l'histoire de la petite Sirène: cette jolie femme poisson qui tombe amoureuse d'un humain et qui, par un sortilège, échange sa queue pour des jambes, afin de pouvoir vivre son amour sur la terre.

Ici, il s'agit d'une réecriture de ce célèbre conte. Et je dois dire que je suis plutôt fan, dernièrement, de ce concept.

Nous rencontrons une jeune sirène, dont le prénom nous est inconnu, qui rêve de découvrir la vie sur la terre. Chasseuse d'objets en tout genre, elle se réfugie dans les contes que sa grand-mère lui raconte et dans les péripéties de cet oncle navigateur. Elle est la fille du roi des mers et la cadette de ses nombreuses soeurs. Plutôt rêveuse, elle aspire à un monde différent du sien, dont elle est lasse et se sent prisonnière.

Un jour, elle suit cette lumière si intense provenant du ciel et franchit la frontière qui la sépare du monde de la mer et de la terre. Elle aperçoit alors sur un bateau, Yvon, navigateur pris dans une course mais aussi dans les tourments de l'océan. Elle succombe aussitôt. Il croit apercevoir un visage humain mais n'en est pas bien sûr. Cette rencontre marquera leurs destins à jamais.

J'ai peur de trop vous en dire, alors je vais stopper ici mon résumé mais j'avoue mourir d'envie de tout vous raconter, tant j'ai aimé cette histoire qui prend une tournure vraiment inattendue!

En effet, si le début de l'histoire a été un peu long à se mettre en place, une fois que la rencontre a lieu, tout s'accélère. Avec une plume captivante et soignée, Claire Carabas nous entraîne dans une intrigue addictive et puissante. le fait d'avoir alterné les chapitres entre les pensées de la sirène et celles d'Yvon rend la lecture encore plus palpitante, sans pour autant nous permettre d'anticiper les événements futurs. Je n'ai clairement pas vu venir le dénouement. Celui-ci m'a tant retourné que j'y ai pensé toute la soirée qui a suivie la fin de ma lecture!

J'ai passé un excellent moment et recommande fortement cette plongée en eaux troubles! !
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Une littérature moderne et sensible

J'ai été immédiatement séduite par la légèreté maîtrisée de l'écriture de Claire Carabas : ni trop peu ni trop tout court. Cette maîtrise s'exprime également à travers la longueur du récit : ce roman est court, il n'en fallait pas plus, rien ne sert de meubler quand peu de pages suffisent à faire voyager et rêver.

Cette écriture simple et douce met en avant les sentiments puissants/violents/forts/profonds des personnages et cela fonctionne à merveille me concernant :

« Je n'ai connu ton nom qu'après avoir perdu ma voix. Mais longtemps, sans même le connaitre, je l'ai porté au fond des eaux. »

L'alternance des narrateurs (procédé littéraire très en vogue, à raison d'ailleurs – j'en suis fan), entre notre sirène et l'homme qui la fascine, permet une lecture ultra fluide et rapide ainsi que des variations de vocabulaire et de ton très appréciées de ma part.

En bref, question écriture, j'étais séduite.

Entre conte traditionnel, modernité et mythe antique

La grande intelligence des éditions Magic Mirror, c'est de proposer une version traditionnelle du conte en fin d'ouvrage, afin de pouvoir réellement profiter des choix d'écriture de l'autrice. Cela offre une expérience de lecture vraiment intéressante.

J'ai particulièrement apprécié les différentes teintes du roman : le récit nous plonge tout d'abord dans un univers plutôt classique et lumineux, puis on nage de plus en plus profond au coeur de l'âme « humaine » (la figure de la sorcière m'a vraiment plu, notamment grâce au développement écologique apporté plus tard et les parallèles que l'on peut en tirer).

Mais ce qui a fini de me convaincre, c'est bien évidemment le subtil mélange entre Andersen et mythe gréco-romain : cette sirène naïve et puérile qui va, au fur et à mesure du récit, acquérir une profondeur de sentiments beaucoup plus proche de la créature mystérieuse et dangereuse combattue par Ulysse et Sinbad.
La suite sur le blog ;)
Lien : https://pikobooks.com/litter..
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Ce roman est donc une réécriture de la Petite Sirène, un conte de Christian Andersen (à ne pas confondre avec le Disney). Ayant dévoré les contes de cet auteur un an auparavant, j'étais très impatiente de découvrir cette réécriture. D'autant plus que je suis une grande fan des sirènes… Cette histoire m'a beaucoup touché. Ce fut un délicieux moment de lecture. J'y ai retrouvé l'atmosphère d'Andersen tout en découvrant une autre histoire, alors rien que pour cela : chapeau bas à l'auteur !

La plume est talentueuse et l'auteur manie les mots avec intelligence. le vocabulaire est d'ailleurs riche et varié. Il s'est formé de très belles images dans mon esprit au fil de la lecture. le style d'écriture quant à lui, est vraiment original et me rappelle certains auteurs français classiques.
Les descriptions sont tantôt teintées de lumières, de couleurs, tantôt elles sont sombres et mornes. J'ai beaucoup aimé ce basculement d'ailleurs ! Il est fait de manière graduelle, un brin poétique. Voir les descriptions se transformer et évoluer dans le roman, en parallèle de l'évolution même des personnages, était un réel plaisir de lecture. C'est à cela aussi que l'on comprend la qualité d'écriture de cette auteur.

Le gros plus de l'histoire, hormis ce que j'ai cité précédemment, c'est l'alternance de point de vue. J'ai trouvé cet ajout au conte initial tout à fait intéressant et immersif. On comprend tous les non-dits, les regards, les attentes, les quiproquos et nous assistons à l'évolution des personnages, en sachant tout mais en restant impuissants face à leurs tourments.

En conclusion : Je pense que vous l'aurez compris, j'ai vraiment aimé ce roman ! Il s'agit là d'une très belle réussite que je conseille aux amateurs de réécritures, aux inconditionnels des histoires de sirènes ainsi qu'aux curieux ;). Et si vous n'avez jamais eu l'occasion de lire le conte d'Andersen, sachez qu'il se trouve à la fin de l'ouvrage !
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Tout d'abord un grand merci aux Éditions Magic Mirror pour cette belle découverte et pour leur confiance. Je ne connaissais pas du tout cette maison d'édition, il me semble qu'elle est assez jeune et pourtant je sens déjà qu'il y a un énorme potentiel.

Le positif :

La couverture
Si vous ne le savez pas encore, je suis une personne qui fonctionne beaucoup au visuel et en particulier pour les achats d'impulsion au rayon librairie de mon magasin. La couverture de ce roman m'a vraiment happée. Les couleurs sont splendides, l'illustration féérique nous transporte déjà dans le monde de l'auteur sans avoir lu une seule ligne du roman.

La poésie
Le style de l'auteur est particulièrement bien travaillé. le ton utilisé est à la fois doux, féérique et tragique un peu comme un film de Tim Burton. La richesse du vocabulaire et de figures de style contribuent grandement à la construction de l'univers. J'ai tellement aimé la plume de Clara que j'ai effectué quelques recherches, persuadée qu'elle avait écrit d'autres romans, car une plume si aiguisée pour un premier roman me paraissait impensable. Mais je me suis trompée puisque de ce que j'ai lu, c'est bien son premier roman alors rien que pour ça bravo !

L'originalité
Je n'avais aucun a priori en lisant le texte, car au départ je n'avais pas compris que ce roman est en réalité une réécriture du conte « La petite sirène » d'Andersen. Si je l'avais su avant, je n'aurais sans doute pas tenté l'expérience, car je ne suis pas une amatrice du genre merveilleux et encore moins de la réécriture d'un conte. Par exemple, je n'ai pas du tout apprécié Animale de Victor Dixen alors que je sais que ce roman a reçu beaucoup de critiques élogieuses. Ce n'est pas que l'ouvrage était mauvais pour autant, mais simplement une question de goût. Tout ça pour dire que finalement, j'ai malgré tout été surprise par l'originalité du roman. Non pas dans le scénario, mais plutôt dans la façon de le traiter, notamment avec le système de changement de point de vue. Il y a d'un côté le point de vue de « Galathée », la sirène, qui s'ennuie à mourir dans son monde et celui de Yvon qui est un navigateur solitaire lancé dans un tour du monde.

Pour conclure, je dirais que si vous aimez le genre merveilleux, foncez lire ce roman même si comme moi vous détestez la petite sirène. L'héroïne n'est pas le personnage naïf de Disney je peux vous l'assurer !
Lien : http://www.juliejodts.fr/mur..
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Ce que murmure la mer nous embarque dans une réécriture du conte de la petite sirène d'Andersen.

Une petite sirène rêve de la surface de l'océan : quand elle y parvient et aperçoit un marin, Yvon, elle n'a qu'une idée en tête : rejoindre le monde terrestre et le suivre.
Elle va alors trouver la sorcière qui lui donnera des jambes… et lui coupera la langue.
Yvon, de retour sur la terre ferme, plonge dans la dépression et l'amertume. Quand il en vient à secourir une jeune femme muette sur la plage, sa vie prend un autre tournant…

Une douce et piquante réécriture de la petite sirène, travaillée dans une écriture toute en ondulations, riche en vocabulaire marin. L'alternance des points de vue internes permet de vivre le récit de l'intérieur, mais aussi d'être bercé par le flux des vagues. On est au coeur de l'océan.

J'ai apprécié, au-delà de la simple réécriture, la réinterprétation qui est faite du conte.
On retrouve des éléments typiques du conte (une sorte de récit universel, pas daté ni vraiment localisé, dont on se demande quand il se déroule, la morale de fin et puis le dénouement pas joyeux du récit --> ce n'est pas un spoiler, on s'en doute bien).
Mais il y a un travail conséquent sur la métamorphose des personnages, vraiment captivante. Les personnages consistants et très humains. C'est un aspect intéressant de la réécriture, qui permet de sortir des personnages très archétypaux. Ici, ils ont des failles, des caractères, et évoluent aussi.
On aborde aussi le sujet de la différence (mer/terre, mais aussi différence physique, avec la sirène muette), de l'importance de la communication orale (dont l'absence peut amener quiproquos, rejet, incompréhension, malentendus, douleur et violence etc.) et de la pollution des eaux (cela paraît un peu actuel mais j'ai trouvé ça intéressant de confronter une petite sirène à des cotes dégueulasses qui la mettent en danger).
Enfin, la romance est intéressante, car feutrée, pas mignonne, ni frontale. Derrière l'aspect joli et poétique de ce roman, il y a quelque chose de très violent dans les ressentis des personnages, amplifié par le silence de la sirène.

Cette petite sirène m'a touchée par sa douce naïveté, puis par sa violence contenue. Galathée : un joli prénom empli de poésie, mais qui révèle aussi une petite sirène au caractère bien trempé, et consumée par une violence contenue. La métamorphose de cette sirène est bien menée, et laisse comme un goût amer en bouche. J'aime bien ressentir des choses en lisant et ce roman a réussi à me transmettre des émotions. Il m'a fait l'effet d'un petit bonbon sucré qui devient acidulé et piquant en son coeur.

Alors ce n'est pas un coup de coeur, parce que j'ai moins aimé certaines choses (le niveau de langage d'Yvon, sa personnalité aussi, les coquilles dans le texte…), mais cela reste un roman à découvrir, que j'ai trouvé réussi et joliment écrit.

Un instant de poésie mélancolique hors du temps, magnifié par le travail remarquable de Mina M.


Lien : https://zoeprendlaplume.fr/c..
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Je ne pouvais pas découvrir les romans de Magicmirror sans me procurer celui là.
Depuis toujours la petite sirène est mon conte préféré. Evidemment la réécriture de Disney m'a longtemps bercé (et me berce encore, je me suis visionné la comédie musicale la semaine dernière). Et le vrai conte d'Andersen m'a longtemps fasciné.
Cette jeune fille qui rêve d'ailleurs, du grand amour, de voir le monde. On peut tous s'identifier à un moment ou un autre à la petite sirène.

Cette réécriture colle plus au conte d'Andersen qu'au dessin animé. A mon âge, je m'y retrouve plus.
La plume est douce et nous plonge dans les pensées de Galathée, la sirène et de Yvon, le marin (pas de prince dans cette histoire)
Après avoir troqué ses jambes contre sa voix, Galathée va devoir apprendre à vivre dans le monde des humains, à comprendre leur langue, à apprivoiser Yvon pour qui elle est éperdument amoureuse. Yvon va apprendre à connaitre cette jeune femme qui ressemble à la sirène qu'il a aperçu, mais les sirènes ça n'existe pas, non?

Galathée va subir une évolution au cours du récit. Naïve, immature au début, son comportement changera totalement à la fin.

Jusqu'à la dernière page, je me suis questionnée sur cette fin qui n'était pas si prévisible que ca
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J'ai beaucoup aimé ma lecture et pour cause, je l'ai lu en deux jours !! L'écriture est fluide, addictive, et il y a deux points de vue racontés par les personnages principaux. L'un est celui de Yvon, relaté dans un journal de bord, et l'autre est celui de "Galathée", la petite sirène. D'autres personnages secondaires, dont les soeurs de la petite sirène font leur apparition et bien sûr, il y a la sorcière des mers.

Tous les ingrédients de la réécriture du conte sont présents. Cette histoire a frôlé le coup de coeur, mais avec le faible nombre de dialogues, ça m'a un peu gênée je dois avouer, car je trouve que les paroles rendent encore plus vivant un récit, mais ce n'est que mon avis.
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