AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de fnitter


Encore une fois, un livre qu'on ne peut lire indépendamment des deux autres opus de la saga des ombres que sont : La stratégie de l'ombre et L'ombre de l'Hégémon.
Il y a trop de références et d'allusions à ce qui s'y est passé, pour faire l'impasse sur ces deux livres (ce qui serait d'ailleurs, à mon sens, une erreur, tant je les ai trouvé agréable à lire).

L'histoire : Achille est libéré par Peter Wiggin et prend insidieusement le pouvoir. Bean et Petra se marient et vont essayer d'avoir des enfants non atteints de "la clé d'anton" qui fait de Bean un être suprêmement intelligent mais à la vie désespérément courte. Les mondes musulmans vont libérer l'inde et envahir la chine.

Peter Wiggin, que l'on a connu sous la plume de Démosthène et Locke, diaboliquement intelligent et pugnace paraît bien faible et peu crédible dans ce roman.
Le livre est un peu mou, beaucoup de bla-bla, et ne commence à s'emballer que sur les 100 dernières pages en renouant avec la sf militaire qui avait fait tout l'attrait, à mon sens, de L'ombre de l'Hégémon.

La critique du contexte socio-politique que j'avais faite pour le tome précédent reste d'actualité.

Restent un style toujours très fluide et agréable à lire, une petite réflexion sur l'essence de l'homme et sa motivation profonde ainsi qu'une présentation d'un avenir apaisé et unifié des civilisations arabes et de la religion musulmane, qui ont fait la paix avec Israël et qui seront les artisans de la victoire contre l'envahisseur chinois.

Il existe une fin au cycle : L'ombre du géant.
Mais on peut aussi en rester là.
Commenter  J’apprécie          410



Ont apprécié cette critique (38)voir plus




{* *}