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4,3

sur 2409 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je suis un piètre tacticien de SF Militaire j'en ai bien peur, une petite pleureuse à la masculinité dérangée, je vais bien réussir à te décrocher une larme d'imagination à travers mes pensées affutées en limites "imaginantes, dans un roman d'amour à L'H2O trop rosée, mais permettez-moi un petit verre de rouge avant la tisane, je suis d'un ordinaire au complexe souriant, je me vautre « labile » en plein dedans…

Misère de moi car je n'ai pas su apprécier ce roman à sa juste référence, élu parmi les classiques du genre, je me suis fait geler les neurones avant que la pomme tombe au sol, mièvreries d'un droitier hors « paire » qui se baloche au fond d'un bout de tissu de couleur, parce que je ne fréquente pas le racisme de près et « queue » je m'en éloigne de loin, ce qui me maintient la virilité dans la gravitation Newtonienne, mais pas loin d'un trou noir quand lumière fut éteinte. Einstein si tu penses encore un peu dans la mort, n'hésites pas à me foutre des photons dans le quantique que j'y particule un peu de bon sens.

Pauvres gosses, on a pas idée de jouer de la manipulation, on leur colle une bonne grosse dose d'impossible dans la guimauve et les voilà qui nous font de la barbe à papa, un peu de chewing-gum non de dieu… je n'ai pas été emporté dans l'univers mais plutôt ennuyé par les pages qui se succèdent et se ressemblent, l'écriture ne touche pas au génie certes mais l'histoire est bien chiadée, je lui accorde en mi mineur, bien philosophée : aux nombreux concepts qui nous collent au cul comme une vieille histoire mal branlée depuis la pensée, on s'y retrouve dans notre profonde connerie, on s'y sourit dans notre humilité prétentieuse, audacieuse de par notre esprit « sein », ma langue fourche pardonnez-moi, mais pernicieuse dans les faits…

Donc oui je suis déçu de mes gouts sur ce coup-là, j'aurais souhaité plus d'audace, plus de maturité, l'auteur me vend de l'enfant surdoué, mais puéril, un paradoxe qui se vend mal dans ma tête de gosse d'antan, piètre sous-doué, je maitrisais quand même l'art de la multiplication, mais je ne brillais pas parmi l'élite ennuyeuse qui levait le doigt pour glisser un peu trop de jugeote dans un monde tout rond, oui la terre est ronde, l'espace est plat, quoi que attendez que je me « pense » plus en avant, et me voilà qui glisse dans l'absurde….

Oui c'est un bon roman, oui c'est une histoire brillante, oui c'est une référence, malheureusement je n'y étais pas sensible pour 400 pages, il m'a manqué quelque chose de doux, comme la caresse romantique d'une féminité nuée de pudeurs érotiques, peut-être qu'un rien du tout aurait suffi, mais je n'ai pas été transporté avec ENDER, et la fin n'aura pas suffi à mon bonheur de lecteur.

A plus les copains
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SF militaire, mais pas que...,La manipulation partout présente, celle des "puissants", militaires ou politiques, ou tout "simplement" de ceux qui dès l'enfance sont ou se sentent "différents". Manipulations par les sentiments, par la peur, par l'envie ...
Et milieu de tout cela un enfant particulièrement "grand", fort et intelligent, parmi des adultes "petits", faibles et se croyant intelligents. Mais un enfant tout de même, ses pensées le reflètent, comme un lointain reflet des pensées de l'auteur sur le monde des adultes, pensées de tout enfant qui précocement est devenu ou est né trop tôt "adulte".

Je me demandais comment rendre en images les combats dans la salle d'entrainements...alors mon fiston m'a téléchargé le film...de ce cotè là mission presque remplie...sauf que la "stratégie" et bâclée,et que les 5 années "d'école" sont vite expédiées, et pour le reste...c'est un peu trop "oui chef...oui chef" ...dommage, il y avait les moyens et les ingrédients pour réaliser un très bon film...

La fin du livre est surprenante, à l'américaine avec "une sorte " de "happy end", suivie des prémices d'une autre histoire, comme pour se racheter de toute cette "sauvagerie", comme je viens de le lire dans une citation sur Babélio....les américains font la guerre...pour en éviter une autre....peut être un " sursaut" de culpabilité de l'auteur.

Arrêtez vous à la page 358, le chapitre 15, La voie des morts, ouvre une autre histoire, un peu trop "sucrée"...

Que ces avant dernières lignes ne vous détournent pas de cet excellent livre, qui comme toute bonne SF qui se respecte, nous emmène et dans "l'imaginaire" et dans l'introspection, dans le pire comme dans le meilleur de "l'espèce humaine"...voir de son âme...d'enfant, pure et cruelle à la fois...
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Orson Scott Card est rentré par la grande porte en nous écrivant « La stratégie d'Ender » récompensé comme il se doit par deux des plus grandes distinctions de la Science-Fiction (Prix Nebula 1985, Prix Hugo 1986). L'auteur est habitué à nous sortir des cycles – surtout de la Fantasy (aïe l'anglicisme, fantaisie ou merveilleux). Ender sera proposé en 3 sagas (Ender / Ender – la première guerre formique / Ender – la saga des ombres) et 12 romans sans compter les 3 suppléments.

Tous les espoirs reposent sur un jeune enfant – Ender. Véritable prodige, c'est le seul qui peut sauver l'humanité des doryphores – une race d'extraterrestre. On recherche en lui le Jules César moderne, le Guillaume le conquérant ou bien encore Napoléon.

Il y a beaucoup à dire sur ce livre. Je pourrais commencer par la génétique. La Terre est surpeuplée, seuls deux enfants peuvent naître par famille. Une troisième naissance peut avoir lieu, mais sous le contrôle du F.I. qui est une coalition internationale. Des capteurs sont placés sur les nourrissons pour analysés leurs aptitudes. L'auteur ne développe pas du tout la partie scientifique, mais il semblerait qu'une sélection génétique soit faite en amont.

J'ai d'abord cru à une littérature jeunesse du fait de l'âge de la majorité des personnages. Ender – qui porte très bien son nom – est envoyé à l'âge de 6 ans dans une école militaire d'exception. La majorité des futurs combattants sont prépubères. Ils se gèrent par petits groupes en autarcie. Les adultes sont anormalement absents ou délibérément oubliés par Orson Scott Card. Les professeurs n'ont qu'un rôle de citation. Ender ne cessera d'être anonymement supervisé par des gradés.
Une bonne partie de l'histoire se déroule dans cette école où Ender gravit les échelons pour devenir le meilleur. le tout s'effectue par des confrontations entre les factions où les deux équipes doivent user de la stratégie pour geler leurs adversaires. J'ai eu plus l'impression de lire le suivit d'un club sportif que d'assister à une formation militaire. Ce qui peut-être intéressant rend la lecture parfois confuse du fait des explications de l'auteur qui y parvient avec aisance.
En parallèle, nous suivons son frère mégalomane et ambitieux qui dirige sa soeur fidèle. Une parie moins intéressante, mais qui est tout à fait utile pour le reste de l'histoire.

L'un des points forts de l'auteur est la psychologie de ses personnages. On y découvre un gamin torturé et manipulé, avec ses craintes et ses peurs, qui pourtant est celui qui doit sauver l'humanité. Il rencontrera d'autres enfants auxquels il se liera d'amitié ou d'aversion. Tous auront un rôle majeur dans l'évolution de Ender.
Ender trouvera refuge dans un jeu vidéo fantaisie où il cherchera des réponses. J'ai moins aimé ces passages, mais qui s'avèrent indispensables pour le reste du récit.

Parfois cruel, parfois sensible, ce chef-d'oeuvre justement récompensé se lit avec facilité. J'ai eu peur de retrouver le héros parfait de « Pisteur ». Ce qui m'a gêné est l'âge de ses protagonistes qui sont bien plus matures que des adultes. Alors que le récit se déroule durant une guerre, je n'ai pas trouvé cette atmosphère. Toutefois, j'ai bien adoré ce livre, mais pas au point de vouloir lire la suite.
Je pourrais parler de la pointe de moralité simpliste, mais je préfère rester sur mon impression globale positive.
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Ender a six ans et est le troisième de sa fratrie, un enfant spécialement conçu pour répondre aux attentes de l'Humanité dans sa guerre contre les Doryphores, puisque ses frère et soeur Peter et Valentine n'ont pas su réunir en eux toutes les qualités requises. Ender est un enfant réfléchi, très intelligent, avec des capacités hors du commun. Il part à l'Ecole de Guerre pour débuter sa formation de soldat, où il saura très vite prouver qu'il est bien meilleur que les autres...


Jules qui insiste pour m'emmener voir le film (très bon) adaptant l'un de ses livres préférés d'adolescent et me voilà embarquée dans la lecture de La Stratégie Ender, curieuse que je suis.
Même en étant inhabitué à la science-fiction, le lecteur trouve facilement son compte dans cette histoire guerro-futuresque. Orson Scott Card prend son temps pour distiller de précieuses informations et ne dévoile l'intérêt de sa série que dans les dernières vingt pages, pleines de sang et de remords. L'histoire de ce jeune garçon au destin tout tracé et qui ne peut plus penser par lui-même s'avère fascinante, malgré quelques travers d'écriture que je vais maintenant développer.
Chaque chapitre s'ouvre sur un dialogue déterminant entre adultes responsables de la formation et surtout de la vie d'Ender. Ces passages, quoique puissament informatifs sur les enjeux réels qui entourent l'éducation du jeune garçon, restent parfois gênants dans la mesure où ils sont difficiles à bien appréhender. Les premiers sont certainement les plus déroutants, vu qu'on met du temps à en apprécier l'importance. L'écriture de Card se révèle également par moments compliquée à suivre, avec des paragraphes descriptifs de lieux ou d'actions assez confus, comme si l'auteur visualisait parfaitement l'image dans sa tête mais était incapable de la retranscrire à l'écrit. En résulte des pages et des pages de jeux de guerre sans qu'on comprenne réellement comment et pourquoi l'équipe d'Ender a remporté la partie.
Le livre reste d'ailleurs trop longtemps concentré sur la formation du personnage. On met du temps à arriver au vif du sujet.
Ensuite, l'on peut être particulièrement perplexe face à tous ces enfants de six ans qui parlent et agissent presque comme des adultes. C'est un point essentiel du roman de Card, qui ainsi nous fait réfléchir sur le poids de l'avenir que les générations adultes mettent sur les épaules de leurs plus jeunes. L'influence d'Aldous Huxley sans doute ! En tant que presque néophyte en science-fiction littéraire (car je suis plus rôdée en science-fiction cinématographique et télévisuelle), j'ai eu du mal à me figurer cet aspect-là, bien que je comprenne que ce sont des enfants qui ont été élevés dans le but précis de ne pas être des enfants...
Enfin, je reprocherais à cette histoire qui a mon âge d'être trop ancrée dans la Guerre Froide, en opposant comme de par hasard les Russes aux Américains. L'auteur aurait au moins pu tenter d'être plus subtil ! Presque trente ans après, ça fait sourire.
Le mot de la fin donne à l'Homme le mauvais rôle, et c'est très bon. Il donne clairement envie de lire la suite.
Pour terminer, quel dommage que le titre de la traduction française (originellement Ender's Game) perde le terme de "jeu", constamment repris dans le texte, car il a tout son sens...
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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Le côté militaire de ce livre est particulièrement important ; on est dans le combat du début à la fin, de la sélection du Garçon (Ender), et sans surprise sa formation et sa transformation en chef de guerre.
Les surprises sont ailleurs, dans le traitement du politique, entre manipulation mentale et organisation des armées, dans la découverte petit à petit de l'ennemi, de l'idée dont se sert le politique pour lui faire la guerre, et surtout la stratégie qui va être employée pour le détruire. C'est très fin, et ça fait froid dans le dos ! L'écriture est centrée sur action, et on a du mal à reprendre notre souffle, d'autant que l'initiation, grande partie de ce livre, nous enferme dans un huis clos dont on ne va pas sortir pendant longtemps. On en sort étourdi !
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J'avais pour objectif de me relancer dans la lecture de tous les tomes de la Stratégie Ender que j'avais adoré (surtout les deux premiers tomes) mais finalement la relecture ne s'avère pas une bonne idée car je me suis ennuyée, sachant d'avance l'histoire et n'ai même pas su apprécier l'univers de science-fiction dans le genre conquête de l'espace, bataille militaire contre des êtres étrangers ici appelés doryphores.
Tout simplement, je n'étais pas dans le "mood" je pense, je n'étais clairement pas dedans. Peut-être aurai-je dû attendre davantage avant de me replonger dedans. Ou alors mes goûts littéraires changent, au gré de mes lectures. Je ne suis pas très fan de ce style de science fiction et le fait de connaître déjà l'histoire m'a fait perdre tout l'intérêt de cette série.

Un coup manqué donc ! Et pourtant, ma première lecture frôlait le coup de coeur... Difficile donc de noter et d'émettre un avis pertinent avec deux ressentis différents !
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Après une excellente première expérience avec Orson Scott Card (Enchantement), j'ai voulu découvrir son roman le plus célèbre, La stratégie Ender (premier tome d'une série), qui est considéré comme son chef-d'oeuvre. Je me suis ensuite rendu compte que c'était du space-opéra, et autant j'aime la SF, autant le space-opéra, je ne suis pas fan… du coup, le livre a pris la poussière un petit moment avant que je ne me décide à le sortir de ma PAL. Et comme pour Enchantement, je regrette de ne pas l'avoir lu plus tôt!

L'intrigue débute sur Terre, dans un futur indéterminé (plus avancé, mais pas à des siècles du nôtre non plus). Traumatisée par une guerre qui a opposé l'Humanité à une peuplade extra-terrestre qui a tenté de coloniser notre planète 50 ans plus tôt, l'armée est à la recherche du stratège parfait, du génie militaire qui pourra nous débarrasser des Doryphores à tout jamais. Repéré, le jeune Ender est envoyé à l'Ecole de Guerre, en orbite autour de la Terre. Ses « recruteurs » sont persuadés que c'est lui qui finira par sauver l'Humanité, et ils l'isolent, le soumettent à une pression et à une succession d'épreuves pendant sa scolarité (qui dure jusqu'à ses 12 ans) pour l'endurcir et faire de lui le sauveur que tout le monde attend.

Je trouve la plume de l'auteur magnifique. Ce livre a parfois été classé en jeunesse (probablement parce que la plupart des personnages sont des enfants) mais ce n'est absolument pas du jeunesse pour moi. C'est hyper fin, diablement intelligent, et les personnages principaux étant tous plus ou moins des surdoués (même si Ender est encore un cran au dessus), on sent toute une mécanique intellectuelle derrière, la réflexion qu'a dû avoir l'auteur au moment de la rédaction du roman. D'ailleurs, le livre (qui date de 1985) n'a absolument pas vieilli, au contraire, je trouve assez génial qu'Orson Scott Card ait réussi à en faire un livre très moderne, qui brasse et dénonce des thèmes encore d'actualité aujourd'hui (je pense notamment aux enfants-soldats). C'est très dense, mais très prenant, et j'ai eu l'impression de lire un roman très long alors qu'il ne fait que 380 pages.

Ender est un personnage qu'on a plaisir à suivre et qui ne peut qu'impressionner. Non content d'être supérieurement intelligent, sa psychologie est particulièrement travaillée, j'ai vraiment apprécié de passer cette lecture avec lui et suivre son évolution. Son frère et sa soeur restés sur Terre sont des personnages secondaires mais ne sont pas en reste et leur maturité est telle (tout comme pour Ender) que j'avais plus l'impression d'être en présence de thésards que d'enfants ^^ (encore que tous les thésards ne sont pas forcément matures, mais c'est un autre débat :P). D'ailleurs, pour avoir regardé le film dans la foulée, je trouve dommage que les pensées d'Ender n'aient pas été retranscrite (par une voix off par exemple): là, dans le film, on le voit agir sans comprendre ses motivations et il parait très froid, alors que dans le livre, ses choix sont bien plus expliqués.

Il s'agit clairement d'un roman initiatique, donc, comme souvent, il y a quelques longueurs, mais ça ne m'a pas du tout gênée. En revanche, l'atmosphère très masculine, le côté « seuls dans l'espace » m'ont donné le ressenti d'une ambiance assez froide – ce qui colle avec le cadre militaire du récit. Tout n'est pas expliqué, et on sent que l'auteur a gardé des idées sous le coude pour les tomes suivants.

J'ai beaucoup aimé les échanges qu'on trouve au début de chaque chapitre entre Graff et un autre « décideur » militaire; on voit bien le type de décisions totalement contraires à l'éthique la plus élémentaire (soldat à 6 ans?!) qui peuvent être prises en cas de conflit, et les crises de conscience que ça engendre (ou non). Mais c'est vrai que du point de vue de l'intrigue, je n'ai pas compris pourquoi ils recrutaient des enfants aussi jeunes, ni pourquoi ils n'allaient pas vaincre les Doryphores eux-mêmes…

En résumé, j'ai vraiment beaucoup aimé cette histoire (alors que je ne pensais pas que ça serait le cas). Je suis super curieuse de lire la suite!
Lien : http://totorosreviews.com/20..
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Agé de six ans, Ender représente tous les espoirs de l'humanité ! En guerre contre les doryphores, la Terre se cherche un nouveau stratège et reporte ses espoirs sur Ender et d'autres enfants de son âge. Regroupés dans une école militaire, en orbite autour de la planète, ces petits soldats voient donc leur quotidien transformé en cours, exercices et combats entre armées rivales de l'école.

Une réalité extrême : isolement, jalousie, cruauté semblent leur lot quotidien ! Difficile au fil du récit de réaliser que ces héros sont des enfants, tant les exigences formulées à leur encontre sont dures ! Tant leur logique de pensée, leurs idées semblent éloignées des préoccupations de nos têtes blondes...

Et ceci ne s'applique pas aux élèves de l'école militaire uniquement : ainsi, restés sur Terre, les frère et soeurs d'Ender s'ingénient à manipuler l'opinion de façon très mûre. Bien sûr, leur Terre a un passé et un contexte fort différents du nôtre, ceci expliquant sans doute cela.

Une fois ce "décalage" accepté, l'intrigue est passionnante : le parcours d'Ender et sa progression dans les cadres de l'armée, sa solitude et ses peurs, ne peuvent qu'émouvoir et donner envie de poursuivre à tout prix ce récit.

A côté de cela, l'univers original, mis en place par Orson Scott Card, et son fonctionnement strict, est criant de réalisme. La part qu'y occupent nouvelles technologies et réseaux sociaux est tout bonnement stupéfiante quand on réalise que l'ouvrage date des années quatre-vingt...


Enfin, La Stratégie Ender est assurément un roman qui dérange et pousse le lecteur à s'interroger : manipulation, sacrifice, justice morale, ... sont autant de questions qui naissent au fil des pages et donnent tout son sel à cette lecture !
Lien : http://nahe-lit.blogspot.com..
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Quel livre ! Pas une claque mais presque ! J'ai adoré ! C'est tellement intelligent ! Cette mise-en-forme d'une histoire autour d'un enfant qu'on élève pour devenir commandant sur fond d'invasion "extra-terrestre" (celle des Doryphores). Dès le début on entre dans le vif du sujet, on découvre un garçon persécute et qui perd déjà, à même pas six ans, le contrôle de sa vie. Un petit garçon très intelligent, courageux et pourtant si fragile.
En dehors de ce personnage principal tellement réussi, il y a tout cet univers autour des Écoles et de la manipulation que les adultes exercent sur les enfants. Je n'ai pas décroché un seul instant, même pendant les sessions de combats où les stratégies étaient très intéressantes.
En bref, c'est un très bon livre et je vais lire la suite sans hésiter !
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Je devais lire depuis un moment ce roman culte SF. J'avais vu le film il y a qq années ce qui m'a permis de mieux appréhender certains éléments liés à l'entraînement d'Andrew Wiggin, dit Ender.
Parce que c'est ce dont il s'agit dans la majeure partie du livre. Suivre Ender à partir de 6 ans et sur plusieurs années, dans son entraînement militaire qui pourrait lui permettre de sauver le monde des doryphores, espèce extraterrestre qui a tenté d'envahir la terre des années auparavant. On le suit donc notamment à l'école militaire où il va subir une pression très forte à cette fin.
Je n'avais encore jamais lu de roman qui soit autant axé sur cette thématique militaire et ça m'a demandé une certaine concentration. Je pense lire la suite de ce roman qui est le premier d'une trilogie mais qui peut totalement se suffire.
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