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Critique de Pareyla


Ce tome 2 raconte l'histoire de deux frères, deux indiens, deux rouges persécutés par les blancs.

A première vue, il n'y a pas de suite directe avec le premier tome. Au début du roman, on fait la connaissance de Casse-pattes, "une étincelle" qui vend de l'alcool au très méchant blanc Harrison.
A ses pieds, se trouve Lolla-Wossiki, un indien bien imbibé, débris de cette société de rouge qui entoure le grand chef blanc. On comprend rapidement que pour avoir le dessus sur les indiens et les empêcher de communier avec la nature selon leurs traditions, Harrison leur fournit cette boisson maudite. Seul Ta-Kumsaw, le frère de Lolla-Wossiki résiste encore.
A ce moment du récit, on a vraiment aucune empathie pour ce cher Lolla-Wossiki et on se demande si on ne s'est pas trompé de bouquin. Où est passé Alvin ? Nous allons le retrouver d'une manière tout à fait inattendu, a travers les yeux de Lolla-Wossiki.
Suite à de nombreuses péripéties, cet indien va devenir un peu plus humain, nous allons comprendre comment il a pu en arriver là et le suivre avec intérêt par la suite.
Alvin va faire son entrée, avec un air de déjà vu, et certains événements du premier tome restés inexpliqués vont prendre tout leurs sens.
Va s'en suivre vengeance, massacre, quête initiatique ... autant dire qu' Alvin ne va partir en apprentissage immédiatement.

Au fil des pages, je me suis beaucoup attaché à Lolla-Wossiki, j'ai finalement ressenti beaucoup de compassion pour lui. Alvin est toujours aussi touchant. La famille Miller ...

Ce qui fait la force des écrits de Orson Scott Card, c'est surtout la façon qu'il a de nous faire ressentir toutes ses émotions a travers de simple mots encrés sur le papier. Je ressors ému de ma lecture, elle n'aura pas été simple.

En toute logique, je devrais retrouver Alvin en apprenti forgeron dans le tome 3. A tous les coups, il va faire plier l'acier.
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