Très bel hommage que
Alia Cardyn rend ici à cette infirmière hors paire que fut Thérèse
Papillon.
Dans ce roman fictif où s'entremêlent une petite part de vérité avec bon nombre d'informations pertinentes, nous côtoyons au plus près deux infirmières au service des plus fragiles, des bébés prématurés ou de jeunes enfants éprouvés au sortir de la première guerre mondiale. Gabrielle et Mademoiselle
Papillon. La première doute de ses compétences avec une sensibilité à fleur de peau qui la plonge dans un mal-être. La seconde au coeur immense qui ne croit qu'au pouvoir de l'amour comme seul remède.
Mon avis sur ce beau roman est légèrement contrebalancé par quelques bémols ressentis en début de lecture. J'ai eu un peu de mal à m'adapter aux différentes narrations (le quotidien de Gabrielle, celui de mademoiselle
Papillon et enfin son carnet de bord). Les chapitres étant très courts, j'ai eu du mal à m'ancrer dans ces deux histoires. Ensuite, j'ai trouvé dommage d'amener une romance du côté de Gabrielle qui à mon sens alourdi l'ensemble ou n'apporte rien de profitable au roman.
Passé ces détails tout à fait subjectifs et personnels, la magie a totalement opéré au 3/4 du roman où j'ai trouvé de magnifiques passages remplis d'espoir et d'amour altruiste.
Je regrette d'avoir mis autant de temps à me sentir en symbiose dans ce livre, parfois on vit d'étranges choses qui ne nous permettent pas toujours d'accueillir comme il se doit un très beau roman.
Commenter  J’apprécie         883