Maurice Carême
EAN : SIE275629_949
14, Avenue Nellie Melba, Bruxelles (01/01/1949)
/5
2 notes
14, Avenue Nellie Melba, Bruxelles (01/01/1949)
Résumé :
Recueil de poésie édité en 1949. Il reprend les livrets suivants:
- visitations
- oraisons
- femme
- au long des jours
- petites légendes
- absence
- Brabant
- visitations
- oraisons
- femme
- au long des jours
- petites légendes
- absence
- Brabant
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Maurice Carême nous invite dans sa maison blanche, si longtemps rêvée, à savourer le goûter, en écoutant le chant des moineaux sous la charpente du toit …
Poésie douce (mièvre parfois) qui célèbre les plaisirs simples de la vie quotidienne, la beauté de la campagne brabançonne, les heures tendres auprès de l'être aimé, …
Images, odeurs, chants, l'écriture est très sensorielle. Un petit moment entre parenthèses, loin du brouhaha quotidien. Cela fait du bien, de temps en temps.
Poésie douce (mièvre parfois) qui célèbre les plaisirs simples de la vie quotidienne, la beauté de la campagne brabançonne, les heures tendres auprès de l'être aimé, …
Images, odeurs, chants, l'écriture est très sensorielle. Un petit moment entre parenthèses, loin du brouhaha quotidien. Cela fait du bien, de temps en temps.
Citations et extraits (4)
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Parfois il règne en ma maison
Parfois il règne en ma maison un tel silence
Que l’on entend le pas argentin des lumières
Venant me saluer du fond de l’univers
Et mes meubles parler tout bas de leur enfance
Pleine de faons furtifs et d’écureuils secrets
Dans les profondeurs bleues d’une immense forêt
Où les aulnes en fées, chaque soir, se changeaient.
Parfois il règne en ma maison un tel silence
Que l’on entend le pas argentin des lumières
Venant me saluer du fond de l’univers
Et mes meubles parler tout bas de leur enfance
Pleine de faons furtifs et d’écureuils secrets
Dans les profondeurs bleues d’une immense forêt
Où les aulnes en fées, chaque soir, se changeaient.
Vœu
Je ne demande pas d’autre grâce à la vie
Que d’achever, devant le paisible horizon
Dont le cercle se ferme autour de ma maison,
L’œuvre patiemment poursuivie.
Parmi des meubles chers, des gravures choisies
Et des livres souvent relus,
Il est si doux de souri à la poésie
Qui me tend quelquefois le verre où l’ange a bu !
Je ne demande pas d’autre grâce à la vie
Que d’achever, devant le paisible horizon
Dont le cercle se ferme autour de ma maison,
L’œuvre patiemment poursuivie.
Parmi des meubles chers, des gravures choisies
Et des livres souvent relus,
Il est si doux de souri à la poésie
Qui me tend quelquefois le verre où l’ange a bu !
Rêveries
En dehors de tes yeux, je ne suis qu’apparence.
Ton cœur est le miroir où je me vois le mieux.
Si je choisis d’instinct les mots les moins précieux,
C’est pour rendre plus vif l’éclat de ton silence ;
Et c’est presque une joie
D’être triste avec toi
En dehors de tes yeux, je ne suis qu’apparence.
Ton cœur est le miroir où je me vois le mieux.
Si je choisis d’instinct les mots les moins précieux,
C’est pour rendre plus vif l’éclat de ton silence ;
Et c’est presque une joie
D’être triste avec toi
Reste simple, mon cœur, et ne bats que pour être
Chaque jour soumis à ton humble destin.
Si tu chantes, que ce soit comme une alouette
Qui remercie le ciel d’avoir vu le matin
Chaque jour soumis à ton humble destin.
Si tu chantes, que ce soit comme une alouette
Qui remercie le ciel d’avoir vu le matin
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