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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Avec « L'avatar » , Jacqueline Carey offre un final plus qu'à la hauteur à sa remarquable trilogie « Kushiel ». Dix ans après avoir déjoué les machinations de la retorse Mélisande et coulé des jours heureux avec son guerrier cassilin, Phèdre revient enfin sur le devant de la scène. Cette fois ce n'est pourtant pas son devoir envers le royaume ou la reine Ysandre qui l'appelle mais une vieille connaissance : Hyacinthe, ami d'enfance de Phèdre condamné à un asservissement éternel en tant que maître du détroit et que notre héroïne entend bien délivrer. Encore une fois l'action n'est guère présente dans toute la partie qui concerne les événements de Terre d'Ange mais ensuite accrochez-vous! Jacqueline Carey n'y va pas de main morte avec ce troisième et dernier tome, sans aucun doute le plus réussi de tous et dans lequel on retrouve évidemment tout ce qui avait pu nous charmer auparavant, et bien plus encore. Complot, amour, devoir, souffrance, horreur, trahison..., impossible de reprendre son souffle avant le point final.

Cette fois ce sont sur les terres orientales de son univers que nous entraîne l'auteur, de l'Égypte sous le règne des Ptolémées aux arides et désertiques terres africaines en passant par une réplique horrifiante de l'empire perse. Difficile dans ce contexte de ne pas se sentir aussitôt totalement dépaysée, tant par la diversité des paysages en eux-mêmes que par la variété de coutumes et modes de vie évoqués. Il vous faudra cela dit avoir le coeur bien accroché, car si certaines scènes des précédents tomes pouvaient risquer de choquer quelques âmes sensibles (bien que cela ne soit en rien le but premier de l'auteur), Jacqueline Carey y va ici plus fort encore. Certains passages sont ainsi presque insoutenables tant ils vont loin dans l'horreur. Pourtant jamais la question de savoir si la lecture doit se poursuivre ou non ne se pose tant on est prit par l'histoire et par le désir de savoir comment s'en sortiront ces personnages que l'on a appris à aimé.

Une trilogie formidable et une des plus belle héroïne de fantasy qu'il m'a été donné de découvrir. Une héroïne que l'auteur nous donne l'occasion de retrouver (bien que cette fois en tant que personnage secondaire) dans une seconde trilogie, « Imriel », dont je peux d'ores et déjà vous dire qu'elle comblera toutes les attentes des amateurs de « Kushiel ».
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Quand on termine ce troisième tome de la trilogie Kushiel, on pousse un "Ouf !" de contentement et d'essoufflement mêlé. D'une part parce que le roman - et la trilogie - est assez costaud, ce qui le rend très riche mais avec quelques longueurs. Et d'autre part, l'auteur nous a tellement transporté partout, nous a tellement tenu en haleine, qu'on est pas peu satisfaits de voir le bout d'une quête commencée il y a plusieurs centaines de pages.

Depuis le début de la trilogie, Jacqueline Carey n'hésite pas à nous faire découvrir dans le détail son univers. Les relations entre les personnages sont travaillées, et bien sûr, l'intrigue est captivante. Ce troisième tome s'inscrit dans cette lignée et on retrouve le même souffle que dans les précédents.

L'Avatar commence dix ans après L'Élue. On retrouve les mêmes personnages, et malgré l'ellipse de temps, peu de choses ont changé. Et alors que Phèdre cherche à libérer Hyacinthe, toujours coincé sur son île, le destin l'appelle autre part. SI les deux premiers tomes m'avaient paru un peu similaires dans la structure, ce troisième tome change. Mélisande n'est plus un personnage aussi central qu'auparavant, bien qu'elle soit le point de départ d'une nouvelle quête pour Phèdre. Mais l'élue de Kushiel ne sera pas en reste en ce qui concerne les ennemis et les intrigues auxquels elle sera confrontée.

Ce tome nous fait découvrir des contrées nouvelles ; on sort un peu de Terre d'Ange, encore plus loin que la Serenissima, à travers les paysages du Menekhet, du Jebe Barkal... jusqu'aux dangereux et sombres confins du Drujan. J'aime autant la façon dont l'auteur a repris la carte du monde pour lui ajouter sa touche "fantasy". Beaucoup de voyages dans ce tome, et aussi pas mal de longueurs qui en résultent. J'ai fini par me lasser des interminables descriptions des différents allers retours que contient ce seul opus de la trilogie (d'autant que parfois, je ne voyais pas vraiment l'intérêt...).

Heureusement, on finit par retrouver des chapitres plus enlevés et plein d'entrain. Quand on ne suit pas le long et lent voyage des héros, on est embarqués dans leurs aventures et on vibre avec eux. On partage leurs angoisses et leur soulagement.

Un point cependant m'a gêné : la nature de Phèdre qui lui fait ressentir du plaisir dans la douleur, m'a semblé devenir un prétexte à des détails de plus en plus sordides. le long passage à Darsanga nous donne tout le "loisir" d'apprécier des tortures inédites. Pour moi, c'était de trop...



Cette trilogie aura quand même fait partie de mes meilleures lectures fantasy. Malgré des longueurs, la richesse de l'univers de Jacqueline Carey prime sur l'ensemble et en fait un récit passionnant.
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Si j'ai tardé à lire ce dernier volet de la trilogie Kushiel, de Jacqueline Carey, c'est sans aucun doute à cause du nombre de ses pages ! J'adore cet univers à la fois si proche du nôtre et si différent ; j'adore cette héroïne courageuse, intelligente et déterminée, dont la vie subit sans cesse l'influence des dieux, les siens ou ceux des autres ; j'adore enfin les intrigues que nous propose Jacqueline Carey, à la fois terriblement épiques et politiques. Seulement voilà, quand on se lance dans un tome de Kushiel, il faut avoir du temps devant soi. Et L'avatar ne déroge pas à la règle.

Nous retrouvons Phèdre un peu plus d'une dizaine d'années après l'avoir quittée, toujours hantée par la promesse qu'elle a naguère faite à Hyacinthe de tout mettre en oeuvre pour le délivrer de la malédiction qu'il a lui-même acceptée en lieu et place de son amie. Dix années qu'elle a passées à étudier, à faire des recherches pour finalement aboutir à une certitude : pour libérer Hyacinthe, elle a besoin du véritable nom de Dieu. Et c'est son ennemie de toujours, Mélisande, qui va finalement la mettre sur une piste en échange d'une promesse : celle de retrouver son fils, Imriel, enlevé par des esclavagistes.

Toute la première moitié du livre est consacrée à la recherche à la fois d'Imriel et du nom de Dieu. Une quête qui va mener Phèdre au bout du monde, à travers des contrées, des épreuves et des ténèbres qu'elle était loin d'imaginer. J'ai adoré découvrir ces nouvelles régions du monde, leurs cultures, leurs religions, tous ces nouveaux personnages secondaires et leurs particularités. J'ai beaucoup apprécié le jeune Imriel et les relations qui s'établissent entre Phèdre, Joscelin et lui. Car nos héros évoluent, ils ne sont pas statiques, leurs relations, parfois houleuses face aux exigences du tempérament de Phèdre, sonnent toujours juste. Je crois que cette trilogie Kushiel est une des rares sagas où l'utilisation de la première personne ne m'a pas dérangée, juste emportée loin, bien loin de ce que je suis, de ce que je vis.

La seconde moitié est, elle, dévolue à la libération de Hyacinthe. Alors, je ne vais pas prétendre que ce dernier tome est totalement dénué de longueurs. On passe beaucoup de temps sur les routes avec Phèdre et ses compagnons, et si les descriptions sont réellement magnifiques, elles n'en restent pas moins ce qu'elles sont : des descriptions. Malgré tout, depuis le temps, je me suis tellement attachée à ces personnages que j'avais hâte d'arriver au bout de leurs aventures. J'avais hâte, et je le craignais tout à la fois, car la dernière page tournée, je me suis retrouvée un peu désemparée. Mais le dénouement était à la hauteur de mes espérances, les larmes me sont plus d'une fois montées aux yeux.

Je ne saurais que conseiller cette saga. C'est une véritable épopée romanesque, entre mythologie et intrigues politiques, menée par des personnages extraordinaires et très aboutis. Rares sont les auteurs que j'ai envie de suivre les yeux fermés, mais Jacqueline Carey en fait désormais partie.
Lien : http://etemporel.blogspot.fr..
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Phèdre a accompagné mon année 2020 : le premier tome a été dévoré au début du confinement et le dernier vient d'être achevé ce matin. Tout n'a pas toujours été aisé : les intrigues et la multitude de personnages n'en font pas une lecture légère et facile à comprendre. Mais je vous assure que cela vaut la peine de s'accrocher. Complots, batailles, humour, amour et sexe accompagnent le récit de Phèdre tout au long de sa vie. Je suis en profond désaccord avec les personnes affirmant que cette saga est de la fantasy érotique puisque chaque scène de sexe sert le récit, rien n'est décrit sans une raison particulière et tout prend un sens à un moment donné. Même ce tome 3 bien plus sombre et violent, m'a époustouflée par sa finesse et son analyse des sentiments de Phèdre, qui est bien plus qu'une courtisane tout autant qu'elle n'est jamais plus qu'une mortelle avec ses doutes, ses peurs, ses contradictions. Je suis ravie d'avoir pu achever cette belle année de lectures en sa compagnie.
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Le point final de cette saga de fantasy consacrée à Phèdre no Delaunay, ou dix ans après les événements survenus dans L'Élue, Phèdre se lance dans une double quête.
Cette très dense saga pleine de rebondissements m'a tenu en haleine tout le long de sa trilogie.
Maintenant il y a IMRIEL que je vais découvrir dans un futur proche.
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Je pensais que ce tome ne pourrait pas égaler les deux précédents, mais je me trompais. C'est une histoire magnifique, où il y a peu de descriptions de scènes charnelles (sauf quelques-unes entre nos amoureux). J'ai beaucoup aimé lire l'aventure d'un amour à toutes épreuves. Phèdre et Joscelin vont jusqu'au bout du monde pour retrouver Imriel, le fils d'une traitresse, mais aussi un prince de sang royal. Ce jeune garçon est mon personnage préféré. C'est un enfant, puis un adolescent fier et courageux. Grâce à lui, Phèdre et son consort forme un vrai couple, mais également une famille. On retrouve Hyacinthe, le maitre du détroit, qui lui aussi à la droit à sa romance.
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De loin, c'est le tome le plus sombre de la trilogie Kushiel et, peut-être pour cette raison, celui que j'ai le moins aimé. Cette fois, l'histoire est principalement axée sur deux quêtes : libérer Hyacinthe, le meilleur ami de Phèdre mais également sauver Imriel, le fils de la traîtresse Melisande. Ces quêtes mèneront Phèdre et Joscelin aux confins du monde, dans des contrées reculées et oubliées de tous où règnent la démence et la cruauté.
Comme dans les deux tomes précédents, Jacqueline Carey nous fait découvrir un autre aspect de son monde en nous faisant voyager jusqu'au Drujan, ce qui m'a évoquée le continent africain. Là, nos deux héros vont être confrontés à la part la plus sombre de l'humanité qu'il ne leur a jamais été donné de voir. Dans le but de sauver Imriel, ils vont subir des épreuves terribles et n'en ressortiront pas indemnes. Par ailleurs, parviendront-ils à briser la malédiction pesant sur Hyacinthe ?
Si j'ai retrouvé avec plaisir l'univers de Jacqueline Carey, j'ai quand même été un peu déçue. J'aimais le côté "intrigues politiques" en Terre d'Ange. Mais ici, cet aspect là est relégué aux oubliettes. Certes ces intrigues sont toujours présentes en fond mais elles n'ont plus l'ampleur de celles des précédents volets. Ensuite, je n'ai pas vraiment aimé le personnage du Mahrkagir (le grand méchant) tout comme Imriel qui est pourtant un personnage important. D'un côté on avait le mal absolu mais malgré le fond d'humanité que l'auteur a essayé de lui insufflé, je n'ai pas réussi à trouver ce personnage intéressant. Imriel, quant à lui, m'était insupportable au début et par la suite, du fait d'un rôle moindre, ce sentiment s'est un peu apaisé.
Heureusement, la trilogie de Kushiel est avant tout un univers et ce ne sont pas quelques personnages ou lieux déplaisants qui m'ont empêché d'apprécier le livre. En effet, j'ai apprécié que l'auteure revienne plus longuement sur Hyacinthe, personnage emblématique lui aussi de la série et que Phèdre et Joscelin terminent leurs aventures ici.

En conclusion, même si ce dernier tome n'était pas au niveau des deux précédents, Kushiel n'en reste pas moins une excellente trilogie de fantasy marquée par un monde riche et complexe avec une touche d'originalité que je recommande à tous les amoureux du genre.
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Plus sombre que les précédents opus, plus magique aussi, "L'avatar" entraine Phèdre sur les pistes les plus noires de l'âme humaine pour sauver le fils de son ennemie. Parfois terriblement glauque, le récit n'en reste pas moins plein de suspens et d'aventure. Un très bel opus pour conclure la trilogie !
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Si j'ai adoré énormément d'aspects de ce troisième et dernier tome de la saga Kushiel, il a également beaucoup déçu à mes attentes sur d'autres et c'est ce pourquoi ma note est un peu plus basse. Premièrement, j'ai adoré retrouver les personnages de Phèdre et Josselin qui sont de mes personnages chouchous tous chapitres confondus, mais je ne les ai pas trouvés aussi changés que ce à quoi je m'attendais étant donné l'élipse de 10 ans. En même temps je suis contente de les retrouver tels qu'ils étaient et d'un autre côté, à la sortie du livre, je trouve ça plus ou moins réaliste. Deuxièmement, c'est sans contredit une belle fin pour la trilogie qui boucle la boucle à la fois du côté de Mélisande (même si on se doute bien que la saga d'Imriel reviendra là-dessus) et de Hyacinthe, bien que de ce côté j'ai trouvé qu'à la fin cela allait un peu trop vite comme si l'auteure était pressée d'en finir. Les personnages ont accomplis ce qu'ils avaient a faire et sont là où ils devraient être. Il ne reste pas non plus de grandes questions sans réponses, ce dont on ne peut pas dire autant pour d'autres sagas de fantasy...

Néanmoins, je regrette beaucoup que l'auteure ait choisi de mettre de côte un peu la thématique politique, qui était à mon avis réellement le point fort des deux premiers, pour faire place à l'aventure et au mysticisme. Si je ne suis pas contre une certaine exploration de nouvelles contrées, j'ai d'ailleurs bien aimé découvrir mieux la Serenissima et l'Illyrie dans le tome précédent, ici on passe d'un pays à l'autre en quelques chapitres et c'est peut-être un peu trop. Menekhet, Khebbel-im-Akkad, Drujan, Jerbe-Barkal, Saba, on a vraiment pas le temps de bien saisir les contours de ces nombreux pays, de leurs cultures, de leurs habitants et parfois j'ai trouvé les descriptions assez frugales. Ce n'est pas tant ça qui m'a déplu que l'aspect mystique qui est certainement moins mon genre de thème et qui prenait beaucoup de place à certains moments du récit. Je n'ai pas de problèmes avec la religion au sein des romans de fantasy qui peut être très bien abordée, mais j'apprécie moins cet aspect très mystique de contact entre Dieu et l'homme et ainsi de suite. C'est cependant je crois un point de vue bien subjectif et d'autres pourront mieux l'apprécier que moi.

Finalement, je ne peux pas quitter ce commentaire sans parler de Darsanga qui est à mon avis le point fort du récit. C'est d'ailleurs à ce moment que je suis devenue réellement accrochée au livre. C'est un passage très très lourd et plus sombre que tout ce que l'on a connu dans cette saga, mais très fort également et j'ai vraiment apprécié y voir l'évolution de Phèdre, sa résolution, sa honte, sa faiblesse, de même que l'évolution d'Imriel. L'autre point fort est sans contredit la relation entre Phèdre, Josselin et ce dernier, c'est ce qui tient tout le roman et c'est certainement cela qui m'a fait rester jusqu'à la fin. Il y a tellement d'obscurité dans ce tome, tellement de douleur, mais en même temps tellement d'amour et c'est cet équilibre entre les deux que j'ai réellement apprécié.

En bref, ce troisième tome est une très belle conclusion pour la saga et un excellent tome en soi, mais il était un peu moins pour moi, mon tome favori restant toujours le premier, si riche en politique. Il garde néanmoins ces moments forts qui me resteront en mémoire longtemps.
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