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Versailles, 1686. La France va mal. La révocation de l'Edit de Nantes entraîne des révoltes en région, les puissances étrangères complotent et dans les îles, les esclaves se rebellent. Si Louvois, ministre de la guerre de Louis XIV, veille augrain, le roi a des préoccupations plus terre à terre. Ses soucis se concentrent sur une infime partie de son anatomie : son anus. Diminué par une fistule anale, le Roi-Soleil souffre le martyr et a du mal à s'intéresser aux affaires de l'Etat. Les courtisans pensent déjà à sa succession et sont enclins à trahir. Tandis que son médecin attitré pratique des saignées à tour de bras, que l'ambassadeur de Siam attend d'être reçu, que les cours européennes dépêchent des espions pour être tenues au courant de la situation, que Madame de Maintenon et le Père La chaise prient avec ferveur, Félix de Tassy hante les couloirs de la Bastille et de l'Hôpital général et s'entraîne sur les condamnés et les indigents pour perfectionner sa technique opératoire et ses instruments chirurgicaux. Il a en effet été décidé que le roi serait opéré, il en va de l'avenir du pays. Et Félix sait qu'il n'a pas droit à l'erreur.


Point de suspense dans ce roman situé en 1686 puisque l'on sait que le Roi-Soleil est mort en 1715, à l'âge canonique de 76 ans. C'est donc avec bienveillance que l'on regarde les hésitations et questionnements du chirurgien Félix de Tassy au sujet de l'opération royale, parfaitement au courant de la réussite de son entreprise. L'intérêt n'est donc pas là mais plutôt dans la formidable leçon d'histoire que nous propose Christian Carisey. Un instantané de la vie de Louis XIV au moment où son règne connait une crise majeure due à ses problèmes de santé. Titubant de son lit à sa chaise percée, le monarque absolu délaisse les affaires de l'Etat et les courtisans en profitent pour créer de nouvelles alliances. Ce petit monde s'inquiète, complote, frétille entre jalousie et flagornerie. Pendant ce temps, le pays s'agite et l'auteur en profite pour nous raconter les querelles qui opposent jansénistes et jésuites, les missions d'évangélisation à l'étranger de ces derniers, les conséquences de la révocation de l'Edit de Nantes. La fistule anale du roi est aussi l'occasion d'évoquer la naissance de la chirurgie moderne qui jusque là était exercée par les barbiers et se débattait contre la méfiance des médecins et de l'Eglise. le monde des sciences est en ébullition, on remet en question les dogmes, on s'interroge sur l'asepsie, on ne veut plus laisser la vie entre les seules mains de Dieu.
Peuplée, outre le roi, des grandes figures de l'époque, la Palatine, la Maintenon, Louvois, le Père La Chaise, Félix de Tassy, etc. et de quelques personnages inventés pour pimenter le récit, cette Maladie du roi est une lecture plaisante, vivante et instructive, à lire pour apprendre sans en avoir l'air.
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Au XVIIe siècle, la fistule anale est un mal fréquent – touchant les cavaliers, elle peut aussi être liée à l'utilisation trop fréquente des clystères –, mais il est redoutable : on sait le soulager, parfois, mais pas le soigner. Et quand un roi, en l'occurrence Louis XIV, en est atteint, l'affaire est grave.


En 1686, le Roi-Soleil est au faîte de sa gloire, il s'est imposé face aux autres grandes nations européennes et à ses courtisans. Mais un roi affaibli c'est une France en danger. Bien que Louvois, ministre de la Guerre, ait demandé la plus stricte discrétion à d'Aquin, le premier médecin du roi, il est patent que le roi va mal : il maigrit, semble fatigué, il a le teint cireux et reste assis lors de ses apparitions publiques. Alors les rumeurs les plus folles se répandent au sein de la Cour : empoisonnement, tentative d'assassinat par des protestants, maladie vénérienne... Pendant ce temps, ses proches, Louvois, Madame de Maintenon, d'Aquin, son confesseur La Chaise, cherchent un moyen de le soigner. En désespoir de cause, Félix de Tassy, premier chirurgien de Versailles, est mandaté pour ausculter le roi. Le verdict est sans appel. Il va falloir l'opérer, mais l'intervention n'est pas sans risque...


Un sujet pour le moins étonnant
Partir de la fistule anale pour proposer un aperçu du pouvoir et de la Cour du Roi-Soleil est pour le moins original. Je connaissais l'existence de cette intervention, mais je n'avais pas imaginé ses incidences. Au-delà du roi, c'est de l'avenir de la France dont il s'agit et tout le monde scrute le roi dans l'attente d'un signe, de force ou de faiblesse. Les espions pullulent à la cour, les courtisans sont prêts à retourner leur veste, d'autres, trop investis dans le pouvoir, ont peur de ce qui pourrait leur arriver si le roi venait à mourir, les prétendants veillent... Bref, cette Cour est un véritable panier de crabes !


Un aperçu des connaissances médicales
Au XVIIe siècle, l'étude du corps humain et de son fonctionnement n'en sont qu'à leurs balbutiements et la saignée est encore le principal remède, même si l'on sait aujourd'hui qu'elle ne faisait qu'affaiblir davantage les organismes malades. Ne parlons même pas de la chirurgie qui se trouve bien décriée face à la médecine, la profession étant encore assimilée à celle des barbiers. L'anesthésie n'existe pas, les instruments ressemblent à des objets de torture et ne sont pas désinfectés... Bref, tout cela est bien improvisé et artisanal. Ainsi Félix de Tassy est obligé de se rendre à la Bastille et à l'Hôpital général pour s'entraîner à cette opération sur des condamnés et des indigents, perfectionner sa technique opératoire et ses instruments chirurgicaux. À travers le personnage de Félix et du pharmacien, on assiste à leurs tâtonnements, leurs hypothèses (bactéries dans l'air...).

La narration de l'histoire de la mâchoire de Louis XIV (page 29) est particulièrement intéressante car bien décrite, ce qui n'est pas le cas généralement dans les autres romans qui ne font qu'évoquer au mieux ce fait alors qu'il a eu une importance dans la vie de Louis XIV.

En faisant des recherches sur l'opération de Louis XIV, je suis tombée sur une page présentant les instruments utilisés lors de l'opération de Louis XIV (scalpel et écarteur) et conservés au musée d'histoire de la Médecine, mais ils n'ont rien à voir avec l'instrument figurant en couverture... étrange, je me demande bien ce qu'est cet instrument. La vidéo est très intéressante !
http://sciences.chateauversailles.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=148&Itemid=470_&lang=fr


Un contexte tracé à grands traits
L'auteur ouvre le roman par plusieurs apartés sur des sujets touchant la royauté, nous permettant de nous remettre dans le contexte d'alors : relation du roi avec Madame de Maintenon, révoltes en région liées à la révocation de l'Édit de Nantes, ambassade du Siam, Masque de fer (intéressante interprétation de l'auteur), description de Madame La Palatine, relations entre jansénistes et jésuites...
Un bon point : le post-scriptum qui fait le point historique sur certains points abordés dans le roman. En revanche, l'auteur ne cite pas ses sources et sur certains thèmes cela m'a un peu gênée, notamment en ce qui concerne le Masque de Fer.

Une anecdote très amusante racontée dans la postface : "[...] pour fêter le succès de l'opération, Jean-Baptiste Lully a mis en musique un motet qui était chanté dans les églises de France et qui commençait par ces mots : « Grand Dieu, Sauvez le Roy ! » On raconte que Georg Friedrich Haendel, de passage à Paris, copia la partition et fit traduire les paroles à l'intention du roi d'Angleterre qui était alors Georges Ier. C'est ainsi que l'opération de la fistule serait à l'origine du God Save the King, hymne national anglais.
Les historiens sont divisés quant à l'authenticité de cette anecdote."


Un style direct et simple
Ce roman se lit très facilement du fait de sa structure et du style employé : les chapitres sont courts, les phrases sont également courtes, sans aucune afféterie, les mots sont simples. L'auteur ne cherche en aucun cas à faire de l'effet, il va au plus simple, utilisant même parfois des mots anachroniques pour que son texte reste facilement accessible malgré le sujet. C'est parfois un peu brutal et lapidaire, mais c'est efficace et explicite, et le récit reste paradoxalement très vivant.
L'utilisation d'un narrateur omniscient nous donne l'impression de regarder la scène par le petit trou de la serrure.


On en veut plus !
Il s'agit ici du premier roman de Christian Carisey, ancien professeur de philosophie et actuellement directeur de l'international et des affaires institutionnelles chez Presstalis (société de messagerie de presse). Le sujet aurait mérité d'être approfondi et aurait permis un développement plus poussé et un roman plus long si les personnages avaient été davantage détaillés, si des intrigues secondaires étaient intervenues. Le récit de l'opération de Louis XIV est trop vite abordé et le récit s'interrompt brusquement sans qu'on sache la suite. Évidemment, chacun sait que Louis XIV a survécu à cette intervention, mais il aurait été intéressant de connaître la réaction des courtisans et des cours européennes, les suites de l'opération, l'avenir de Félix... Là, cela manque encore un peu de consistance.
Mais ce premier roman est fort prometteur et plaisant, j'attends avec impatience le suivant !
Lien : http://romans-historiques.bl..
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La maladie du roi ou l'histoire de France vue par le petit trou (désolé !).
1686 : le Roi-Soleil est malade, entre ses crises de goutte et sa fistule anale, qui le font souffrir énormément ; et par suite, la France est en danger.. Louvois, le principal conseiller du roi, sait que les faiblesses affichées du roi seront repérées par les espions des puissances étrangères et exploitées. « La maladie du roi » traite bien du contexte politique de l'époque.
De son côté, le chirurgien Félix de Tassy doit soigner la fistule à une époque où l'opération cause généralement la mort du malade.
Voilà en gros l'histoire. le roman est source de nombreuses informations sur l'époque, la situation européenne, la vie à la Cour, sous l'influence désormais de Madame de Maintenon, … mais il n'est pas romanesque. En fait, on se soucie peu des inquiétudes de Louvois, des douleurs du roi, des hésitations de Félix car les évènements sont décrits mais pas racontés. Aucune compassion ne transparait pour les personnages principaux, ni sur les nombreux embastillés ou hospitalisés sur lesquels Félix fait ses expériences, dont la plupart feront les frais de la maladie du roi pour la grandeur de la science. A aucun moment, on ne s'inquiète du succès de l'opération (surtout quand on sait dès le départ que Louis XIV mourra en 1715, soit près de 30 ans après).
De plus à certains moments, concernant des personnages annexes pour le récit, l'auteur nous fait part d'évènements postérieurs – très étonnant dans un roman historique.
« Les jansénistes ne sont pas en reste et ils se réjouissent par le voix du Grand Arnauld de cette bataille contre la religion réformée. Pour autant, ils ne l'emporteront pas au paradis. Leur tour viendra et un jour, l'abbaye de Port-Royal sera rasée. »
« Elle [Sophie Alexeievna, régente de Russie] vit enfermée dans son château et demande qu'on empoisonne ses amants successifs. En dépit de ces précautions, elle sera quand même chassée du trône. C'est Pierre le Grand qui décidera un jour de récupérer son héritage.»

Au final, « La maladie du roi » se lit vite, sans déplaisir. Il y manque juste une trame romanesque plus poussée.

Soulignons toutefois cette anecdote très amusante racontée dans la postface : « Pour fêter le succès de l'opération, Jean-Baptiste Lully a mis en musique un motet qui était chanté dans les églises de France et qui commençait par ces mots : « Grand Dieu, Sauvez le Roy ! ». On raconte que Georg Friedrich Haendel, de passage à Paris, copia la partition et fit traduire les paroles à l'intention du roi d'Angleterre qui était alors Georges 1er. C'est ainsi que l'opération de la fistule serait à l'origine du God save the King, hymne national anglais.
Les historiens sont divisés quant à l'authenticité de cette anecdote. »
Parlez-en à vos amis anglais …

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Le Roi-Soleil ne brille plus de mille feux...
*
Assez familière de la période historique fin 17e-18e siècle, j 'ai choisi ce roman avec grande curiosité. Et aussi ayant une expérience de travail dans un service hospitalier en chirurgie digestive, je ne pouvais qu'apprécier.
Basé sur des personnages et faits réels, le récit raconte la période médicale de la vie de Louis XIV au travers du premier chirurgien du roi- Félix - .
*
Un récit intimiste et sans fards sur le quotidien du Roi-Soleil durant sa maladie très invalidante nommée Fistule anale.
Aujourd'hui une fistule anale se soigne sans problème. Un coup de bistouri, 2 jours d'hospitalisation et hop le tour est joué.
Mais durant cette période d'obscurantisme et de "bondieuseries", cette fistule pouvait être vraisemblablement mortelle.
*
Le chirurgien se fait aider par un émissaire thailandais (venu en visite officielle à la Cour à Versailles), il tâtonne, il fait des recherches, il autopsie, il opère ("il se fait la main") à l'hopital public. Et se fait fabriquer un bistouri spécialisé dans ce genre de chirurgie.
Le roman se finit avec la fameuse opération (qui a réussi). C'est un peu dommage, j'aurais bien voulu suivre les suites post-opératoires royales.
Un ouvrage clair, bien romancé, bien détaillé.
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Aussitôt reçu, aussitôt lu ! C'est comme ça que je pourrais résumer cette lecture car j'ai dévoré ce roman. Il a une réalité historique, Louis XIV a bien été opéré pour une fistule annale et tout son entourage a dû faire avec, même si chacun a réagi différemment. Ce sont ces réactions que l'on découvre alors que le roi va de plus en plus mal.


L'auteur ne prend pas le temps de s'attarder sur la psychologie de chaque personnage (même pas pour les personnages centraux comme Louis XIV et Felix, le chirurgien du roi) mais il nous fait quand même partager quelques-unes de leurs pensées. Etrangement, c'est largement suffisant pour les apprécier. Ce sont des personnages réels, ils ont donc une existence concrète qui dispense de devoir leur donner une consistance. Hormis deux ou trois, tous les intervenants du récit ont existé et il m'a suffi de le savoir pour les apprécier (ou non).


L'élément central de l'histoire est vraiment la maladie du roi. Je n'aurais pas cru qu'on pouvait faire un roman là-dessus mais si. Et ça fonctionne, c'est hyper intéressant. Ça l'est parce qu'on apprend des choses sur la politique étrangère, sur le conflit entre catholiques et protestants, sur l'influence de Mme de Maintenon, sur la visite de l'ambassade de Siam mais aussi sur l'évolution de la chirurgie et l'envie de comprendre le monde.

Si tout cela tient dans ce court roman, c'est parce que ce n'est pas enrobé de détails. Les dialogues et la narration vont à l'essentiel et c'est ce qui rend le récit aussi passionnant : j'aime l'Histoire (mais souvent les livres d'histoire sont ennuyeux) et j'aime qu'elle soit romancée (même si parfois ça part dans tous les sens et on ne distingue plus le vrai du faux). Et ici, l'auteur conjugue parfaitement les deux, c'est raconté simplement et efficacement. Il a inventé certaines choses et nous propose par exemple une des explications sur le mystère de l'homme au masque de fer, mais ça s'intègre parfaitement.


Ce fut un vrai coup de coeur ! Et c'est bien la première fois que je trouve la narration au présent agréable, ça donne l'impression de vivre un morceau d'Histoire comme si on y était.
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C'est dans un contexte politique assez troublé que survient une maladie bien handicapante pour le souverain. Face aux espions, aux jalousies de la Cour, aux divergences religieuses, chacun cherche a réalisé son destin. C'est bien un affaiblissement du pouvoir lié à la décrépitude physique du Roi Soleil que Christian Carisey nous raconte ici. C'est intéressant. Mais voilà, je n'ai pas beaucoup aimé. J'ai trouvé que son récit était... fade. Pas assez romanesque, pas assez romancé, il nous donne des informations historiques les unes derrières les autres. On est loin d'un roman historique à la Dumas. Pas de grands sentiments. Tout y est raconté de manière clinique (pour un roman sur la maladie, me direz-vous, ça tombe bien). Je m'attendais à un roman, j'ai eu l'impression de lire des cours d'Histoire.

Pour l'intégralité de la critique, c'est par là
Lien : http://110livres.blogspot.fr..
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Le Roi-Soleil n'est plus que l'ombre de lui-même depuis l'apparition de sa maladie. La monarchie qu'il a façonnée est en péril.
Ce livre raconte les années difficiles de son règne. C'est à travers une anecdote passionnante de sa vie que l'auteur nous fait revivre les grands moments de la monarchie absolue, la vie de Cour à Versailles mais surtout les débuts de la chirurgie qui n'en est qu'à ses balbutiements. On découvre un personnage, Félix, chirurgien, dont la vie va basculer au moment où il doit débarasser le Roi du mal quil 'habite. L'opération est dangereuse et il tient le sort de la royauté au bout de ses pinces.
Bien que l'on connaisse le fin mot de l'histoire (le Roi ne meurt pas en 1686 au cours de cette opération mais bien 29 ans plus tard), le suspens est garanti !
Les intrigues de Cour, les allées et venues des ambassades au château, les détails historiques foisonnants sont un vrai plus à ce roman qui se dévore.

Passionnant une fois encore pour son intérêt pour la médecine de l'époque. Il nous montre comment à force de petits progrès succints, nous sommes parvenus à faire de la médecine actuelle quelque chose de formidable.
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"La maladie du roi" se déroule en 1686 et raconte l'épisode douloureux de la fistule anale du roi Louis XIV.
J'ai découvert à la lecture de ce livre que c'était une maladie relativement répandue en ce siècle. On n'en guérissait pas ou très rarement car l'opération chirurgicale, seul remède, était difficile à pratiquer, elle provoquait très souvent des hémorragies fatales et le manque d'hygiène provoquait des complications généralement mortelles.
Les chirurgiens à l'époque étaient très mal vus et on recourait en tout dernier recours à la chirurgie.
Le chirurgien Félix de Tassy est chargé d'opérer le roi. Il s'entraînera sur des dizaines de prisonniers et internés atteints de cette maladie pour parfaire sa technique opératoire et ses outils chirurgicaux avant d'opérer avec succès le roi soleil.
Suite à ce succès, les chirurgiens acquerront enfin leurs lettres de noblesse et seront reconnus à leur juste valeur.
Un roman sans fioriture qui se lit rapidement et avec plaisir.
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Les rituels (étiquette) que Louis XIV impose à la Cour de Versailles perpétuent le mythe, avec le toucher des Ecrouelles, d'un monarque possédant une part de divin en lui.
Or la fistule anale qui le ronge lui rappelle
1.la brièveté de la vie
2.l'illusion et le théâtre du pouvoir
Félix de Tassy, médecin juif, ancêtre des chirurgiens d'aujourd'hui, parviendra-t-il à soulager le Roi-Soleil ?

Bref, l'histoire de la fistule anale racontée sur un ton enlevé et presque badin !

Lien : https://mesmadeleines.wordpr..
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en 1686 à Versailles, le roi Soleil souffre d'une fistule et son médecin, qui connait les risques d'une opération, la reporte et s'entraine sur des prisonniers. C'est toute l'ambiance de la cour, à l'affût du bulletin de santé du roi, les trafics d'influence, les progrès de la médecine... un roman très bien documenté à lire si on est intéressé par la période (personnellement je suis fan), mais pas d'intrigue réelle inventée
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