Ce livre a été publié en 1980, ce qui a son importance. En effet, en 1976,
Tom Sharpe publiait son premier
Wilt, racontant déjà les mésaventures, souvent professionnelles, d'un héros maladroit et atypique. Difficile de ne pas penser à
Tom Sharpe/
Wilt, quand on lit
David Carkeet et les aventures professionnelles de son héros Cook, qui subit comme
Wilt un enchaînement d'événements défavorables. Bref, des aventures loufoques écrites par un auteur anglo-saxon, on connaît déjà…
David Carkeet a d'ailleurs poussé la ressemblance jusqu'à faire intervenir un personnage prénommé Walter, ce qui rappelle le
Wilt de
Sharpe. Clin d'oeil intentionnel ?
D'après le magazine Elle (4ème de couverture de l'édition Points), dans
le linguiste était presque parfait, « le rire vous saute dessus à chaque coin de phrase sans crier gare ». Eh bien, désolé, je n'ai pouffé qu'une fois, et c'était, je l'ai noté, page 262… Attention, je ne dis pas que la lecture ne soit pas sympathique ! (mais si vous voulez rire à chaque phrase, lisez plutôt Moi et
François Mitterrand, d'Hervé le Tellier, le discours, de Fabcaro, ou des chroniques de
Guy Carlier ou
Nicolas Bedos).
A noter quelques bizarreries typographiques dans l'édition Points : certains mots sont écrits, en pleine ligne, avec un trait d'union. Par exemple « complè-tement » page 285.