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3,29

sur 284 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
L'univers des linguistes de l'institut Wabash était loin d'être parfait. Entre les études des babillages enfantins, les aaareuhh, les m'boui, et les tiraillements entre collègues on s'ennuie ferme dans l'institut. Une petite vie bien réglée aussi ennuyeuse qu'insipide. L'équipe, menée d'une main de fer par le directeur Wash, homme méprisable et méprisé, vivote entre études inutiles et journées assommantes. Si ce n'était son intérêt de crèche à bas prix, l'établissement aurait depuis longtemps fermé ses portes. Jusqu'au jour où est retrouvé le cadavre d'un des linguistes, raide mort dans le bureau de Jérémy Cook qui va se lancer, un peu contraint, dans une bien étrange enquête. Accident, crime, il va lui falloir démêler l'écheveau.
C'est avec curiosité que je me suis plongé dans ce roman couvert d'éloges. Et bien je m'y suis ennuyé, même si l'histoire semblait aller de situations cocasses en délires humoristiques, je l'ai trouvé bien long et répétitif. Les personnages sont désopilants et brillent dans quelques bons passages cependant, mais bien trop rares à mon goût. Encore dommage.
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Déception pour ce roman "culte". L'originalité de l'intrigue m'a attirée : des meurtres sont commis au sein d'un Institut de linguistique, où sont étudiés les babils des enfants. L'assassin ne pouvant être que l'un des linguistes, une enquête à la Agatha Christie s'ensuit. Sauf que ce n'est pas du Agatha Christie.
C'est décousu, c'est poussif, ce n'est pas drôle -et certains thèmes sont évoqués avec un peu trop de désinvolture à mon goût (bon, le livre date de 1980, le politiquement correct a fait son oeuvre depuis). Mieux vaut se plonger dans d'autres romans et faire l'impasse sur celui-ci.
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C'est assez malin, avec par ci par là quelques formules absolument hilarantes. Alors pourquoi ai-je trouvé ce livre si ennuyeux? Pour le côté microcosme qui m'exaspère déjà tant chez Lodge: le petit monde des universitaires ne me surprend ni ne m'intéresse, je me fiche de ce qui peut y survenir. Et ici, en plus, il s'agit de linguistes, c'est à dire de la police scientifique du langage. Donc, à la fin, non seulement l'assassin a été trouvé mais toutes les ambiguïtés ont été levées: tout le monde a pu exprimer en termes clairs et sincères ce qu'il éprouvait pour autrui, le langage a retrouvé sa fonction objectale, les arrière-pensées, les connotations, la polysémie: tout a été expliqué, liquidé. L'assassin, bien sûr, est celui qui avait des secrets et la morale de l'histoire est que la transparence et la franchise sont les mamelles de la communication. À quoi bon la littérature, alors?
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Il est un peu gênant, vous en conviendrez, de se faire traiter de trou du cul. Surtout devant une nouvelle assistante charmante dont on aimerait bien faire un quatre heures. Et plus encore quand on est un linguiste distingué qui attache tant d'importance à la langue… C'est pourtant ce qui arrive à Jeremy Cook à Wabash, l'institut d'étude du langage des nourrissons où il travaille, et il semble aussi que cette insulte marque le début de ses ennuis. Car on découvre que l'un de ses collègues vient d'être assassiné. Au bureau. Enfin, plus précisément, dans le bureau de Jérémy. Désagréable. Surtout qu'il était sur les lieux la veille au soir pour terminer un dossier, tout seul dans le bâtiment... Et qu'une autre personne va également disparaitre… lestée de sa machine à écrire pour faire un petit plongeon dans la rivière voisine.


Comme tous les linguistes qui travaillent dans cet institut se détestent plus ou moins, ou font semblant de s'apprécier ce qui n'est pas mieux, ou même font des expériences de « contre-amitié » comme feu le linguiste Arthur Stiff, les soupçons se portent sur Jérémy, un peu, mais aussi sur d'autres. Mais le commandant Leaf, une sorte de Columbo en plus revêche, ne s'en laisse pas conter par ces chercheurs dont il a du mal à comprendre les occupations et le but des recherches entreprises sur le langage des jeunes enfants accueillis à l'institut.
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Le Monde des Livres, qui constitue la Bible de l'amateur de bonne littérature, avait encensé ce roman en le plaçant en tête des "bons livres" de l'été.
Je me suis précipitée sur cet ouvrage et ma déception a été grande : un roman policier gentillet sans plus qui est loin de sortir des sentiers battus et j'ai eu personnellement du mal à aller jusqu'au bout.
Le linguiste Jeremy Cook qui travaille dans un institut spécialisé dans l'étude de l'acquisition du langage par les nourrissons, découvre le cadavre d'un collègue qui menait des travaux sur la notion de mal et la contre-amitié.
Un journaliste chargé de rédiger un article sur les travaux de l'institut disparait également.
Bien entendu la police soupçonne les linguistes de toutes les vilenies et l'un d'eux doit être le meurtrier. Mais pour savoir lequel,il va falloir décripter le langage des nourrissons qui peut être pourront prêter leur concours à la manifestation de la vérité...
Il est vraiment dommage qu'avec un pareil "pitch", le livre ne se soit pas révélé plus passionnant !
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L'idée de départ était alléchante: l'institut Wabash regroupe dans le même bâtiment une crèche et des chercheurs en linguistique qui étudient le développement du langage chez les tout-petits.
Malheureusement, elle n'est pas suffisamment creusée, l'auteur se concentrant plus sur les relations (certes savoureuses) des chercheurs entre eux.
L'intrigue policière est un peu lente.
J'ai également été un peu déconcertée par le fait que le livre, que j'ai lu relativement peu de temps après sa sortie en 2013, datait en fait du début des années 80 a priori.
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Jeremy Cook, linguiste, travaille à l'institut Wabash réputé pour l'étude du langage des enfants en bas-âge. Très soucieux de son image, il est à l'affût des rumeurs le concernant tout en ayant, à l'exception d'un collègue, une très piètre opinion de ses confrères et de son directeur. le meurtre d'un de ses collègues va l'amener à collaborer avec l'extravagant lieutenant Leaf. A vouloir gérer ses relations avec ses collègues, son travail de chercheur, sa vie amoureuse et une enquête policière, notre linguiste ne sait plus où donner de la tête.

J'avoue que je me suis laissée influencer par certaines critiques parues dans des magazines et je pensais, en lisant ce livre, retrouver l'atmosphère des romans universitaires de David Lodge qui m'avait tant plu. Si la lecture de ce roman est aisée, l'intrigue m'a parue quelconque, la peinture du milieu universitaire sans relief et hermétique.Et j'avoue que l'humour évoqué par les critiques et la quatrième de couverture n'a pas fait mouche chez moi. David Carkeet offre au lecteur un roman bavard à l'intérêt très limité.
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Décidément je ne fais pas de bonnes pioches dans le domaine des romans dits humoristiques ces temps-ci. Contrairement à pas mal de lecteurs, je n'ai pas trouvé ce polar si drôle que ça : Les situations et qqes propos m'ont à peine fait sourire. le personnage principal et ses relations avec les autres m'ont parus un peu compliqués à cerner...
Quant à l'histoire... la seule originalité est la manière dont le coupable est confondu...
La suite des aventures de ces linguistes se passera donc de moi pour l'instant.

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Un roman très original. Un polar décalé qui se passe dans le milieu universitaire. A l'Institut Wabash, les linguistes travaillent sur l'apprentissage du langage des jeunes enfants. C'est un milieu un peu fermé où travaillent six linguistes et des auxiliaires puéricultrices. Les rivalités sont nombreuses entre certains linguistes. Un jour, on retrouve le cadavre de l'un d'entre eux dans le bureau d'un autre. Un inspecteur un peu loufoque arrive pour mener l'enquête et soupçonner chacun des linguistes. Drôle et distrayant mais sans plus pour moi.
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J'ai été assez déçue par cette lecture. La quatrième de couverture était prometteuse et j'avais envie de découvrir ce roman depuis un moment, mais finalement il n'était pas pour moi. Je n'ai pas adhéré au ton un peu décalé du narrateur...
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