Je n'avais pas franchement apprécié le premier tome de cette série d'
Audrey Carlan mais il faut croire qu'une mauvaise expérience de lecture ne me suffit pas et j'ai remis le couvert avec cette saga ! Non, pour vous expliquer vraiment le truc (et vous prouver que je ne suis pas masochiste), je devais lire une romance dans le cadre d'un challenge auquel je participe et je n'ai rien trouvé de mieux que de sortir ce bouquin de ma PAL. Voyons le bon côté des choses, au moins je n'aurai plus à revenir sur ce "chef d'oeuvre" !
L'amour sur toile, tel est le titre de l'oeuvre du bel artiste avec lequel elle va partager ce mois qui sera riche en émotions. Il faut dire qu'Alec est surprenant dans son travail et qu'il a cette manie si sexy d'utiliser des expressions françaises lorsqu'il s'adresse à Mia.
Je pense que vous l'aurez compris dès l'introduction de ce petit billet (oui, je prévois qu'il sera court car je n'ai pas grand chose à dire), je n'ai pas vraiment aimé ma lecture. Heureusement, l'ouvrage ne contient que 153 pages dans sa version papier alors c'est vite torché. Je l'ai lu en deux ou trois heures et c'est bien suffisant. Si vous aimez les histoires ultra rapides où les personnages se croisent cinq minutes avant de se sauter dessus comme des bêtes, ce livre est fait pour vous !
Je suis bien contente de ne pas l'avoir trainé trop longtemps, il faut dire aussi que j'ai fait l'impasse sur tous les passages de popotin, autant dire un tiers du livre. Oui parce que si je n'avais pas aimé le personnage de Mia dans le tome de janvier, je l'ai trouvé tout autant bécasse dans ce tome là et tout autant facile alors qu'elle est amoureuse du premier type pour lequel elle a joué le rôle d'escort. Je ne me souvenais pas que l'agence pour laquelle elle bosse est tenue par sa tante. Vous ne trouvez pas ça glauque vous qu'un membre de sa famille l'encourage à jouer les accompagnatrices (et plus si affinités, et croyez moi des affinités il semble y en avoir avec tous les mecs qui croisent la route de Mia) ?
Bref, je trouve cette histoire plutôt malsaine au final, ou alors j'ai rien compris au concept (ou bien je suis trop coincée). Et puis alors les personnages, au secours ! Je ne reviendrai pas sur Mia qui est un mélange de cruche finie et de fille ultra facile. Cette fois, elle va partager un mois de l'existence d'un Français exilé à Seattle. C'est un photographe qui semble un peu barré et qui m'a fait mourir de rire tellement c'est un cliché ambulant. Mais c'est pas possible qu'un mec pareil existe ! Apparemment, les fans de la série l'ont beaucoup aimé mais personnellement, il m'a énervé et il m'a fait rire à un point imprévu ! Mais je me dis qu'elle a quand même beaucoup de chance la Mia parce qu'elle tombe toujours sur des bellâtres qui lui font faire pipi dans sa culotte ... Quel manque de réalisme !
Bon ben ... voilà quoi ...