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3,38

sur 86 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Leo Junker, flic aux affaires internes, doit avoir Jupiter dans le trigone de Neptune.

Après avoir royalement fait foirer l'enquête Gotland et accessoirement occasionné la perte de l'un de ses collègues, vl'à t'y pas qu'au sein même de son immeuble, une junkie vient fraîchement d'être étendue pour le compte. A priori, rien d'extravagant, n'était un méchant détail titillant furieusement notre aimant à scoumoune.

Elu roman policier de l'année en Suède.
La jaquette est prometteuse, trop, peut-être...

Le syndrome du pire m'a fait l'effet d'un polar Kiss Cool.
Premier effet, un démarrage placide, limite poussif.
Les polars suédois sont rarement comparables à la franchise Fast and Furious mais accrochent généralement un lecteur qui ne demande qu'à se laisser mener par le bout de son petit nez mutin. En cela, Mankell et son taciturne inspecteur Wallander, sont pour moi incomparables.
Ici l'enquête débute piano piano, on est pas loin du tête-à-queue. Pour un piano, rien d'anormal en soi me direz-vous.

Puis survient le double effet Kiss Cool.
Un tournant véritablement passionnant lorsque notre chat noir de héros se met à évoquer son enfance et notamment ces délicieux moments passés en la compagnie de son unique pote, John Grimberg, et de sa sublime frangine, Julia.
Inutile de préciser qu'une jeunesse passée à Salem tient bien plus de l'enfer que du paradis.
La mécanique devient dès lors parfaitement huilée. Carlsson légitimise enfin ce faux rythme précédemment honni en effectuant des ponts réguliers entre passé et présent et permet ainsi à son puzzle diabolique de parfaitement s'assembler sous nos yeux ébaubis.

Le syndrome du pire, passé le premier moment de stupeur, possède finalement toutes les qualités requises pour s'affirmer comme un très bon polar !

Un grand merci à Babelio et aux éditions Ombres Noires pour la découverte de ce nouvel auteur à suivre.

3.5/5
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Je remercie tout d'abord les éditions Ombres Noires et Babelio de m'avoir adressé un exemplaire de ce roman ayant reçu le prix du roman policier de l'année en Suède il y a deux ans.

L'action se situe du côté de Stockholm. Une jeune femme a été assassinée dans un foyer pour femmes, lequel est situé dans le même immeuble que l'appartement occupé par Léo Junker, flic à la dérive depuis une affaire ayant mal tournée, et devenu sérieusement accro aux médocs. Celui-ci comprend cependant rapidement qu'il pourrait être concerné par ce meurtre, qui le renvoie à son adolescence, et à deux de ses anciennes connaissances…

Plusieurs récits se superposent dans cette histoire, à deux époques distinctes. de deux personnages différents également, même si l'un s'exprime beaucoup plus que l'autre…ces récits tissent la trame d'une sombre histoire de vengeance, sur fond de harcèlement et de changement d'identité.

Sans être véritablement original, « le syndrome du Pire » est malgré tout un polar solide, assez réussi, à l'ambiance plutôt lourde, notamment lorsque sont évoqués les épisodes renvoyant à l'adolescence du personnage principal : c'est la vie autour de grandes barres d'immeubles, marquée par la petite délinquance, où une certaine violence s'exprime.

Une petite précision au final : j'ai franchement hésité sur la note à donner à ce roman, pour finalement me décider à lui donner trois étoiles. En toute honnêteté, il aurait probablement mérité un peu plus, disons une note intermédiaire entre 3 et 4, ce que ne permet cependant pas le barème de notation…
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Une jeune femme toxico, vient d'être tuée dans l'immeuble d'un flic déchu, Léo Junker. Celui-ci, bien qu'en pause professionnelle, rentre dans l'appartement du crime et observe, cogite et trouve même un objet qui va l'interpeller. N'étant pas en odeur de sainteté, il ne peut pas vraiment mener l'enquête d'autant plus que très vite il va apparaître comme suspect. Néanmoins Leo va fouiller sa mémoire et le présent pour trouver qui est le coupable .

Avec un fond de vengeance et de rancune tenace, un flic qui n'a pas toujours été un héros, une police qui joue avec ses pions humains la tension monte peu à peu et le livre se lit facilement. L'alternance des chapitres passé/présent m'a par contre ralenti dans ma lecture sur le première moitié le temps de repérer qui est qui.
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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J'ai eu envie de découvrir ce livre grâce à une publicité qui vantait la qualité de ce "chef-d'oeuvre du polar suédois".
D'habitude, je ne me laisse pas prendre par la pub, mais dans ce cas je me suis laissée tenter puisque le résumé était sympa.
Et je ressors au final un peu déçue quant à la qualité du livre.
D'un côté, j'ai bien aimé l'intrigue, elle est bien menée, et même si on devine assez vite les tenants et aboutissements, elle reste suffisamment intéressante, pour ne pas décrocher le lecteur. D'un autre côté, elle est entièrement portée par Léo qui n'a clairement pas la carrure.
Ce n'est pas que le personnage est inintéressant, mais il manque vraiment de charisme, et est finalement, à mon sens, un peu terne.
J'ai pourtant bien aimé des aspects comme le fait qu'il ne soit pas tout blanc, et que certaines de ses actions passées soient mauvaises.
Ses choix sont longuement évoqués par des séquences du passé qui aident à comprendre le personnage, mais aussi quelle est sa part de responsabilité dans les évènements présents, mais elles sont trop longues et elles m'ont lassé.
En conclusion, ce policier noir ne sort pas vraiment du lot des polars suédois, mais j'ai bien envie tout de même de lui laisser une chance, car il possède des qualités indéniables. Je lirai donc la suite, et j'aviserai ensuite si je continue ou pas la série. Un bon livre sans plus.
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Je remercie Babelio et les éditions Ombres Noires pour la découverte de cet auteur et de son roman.
Christoffer Carlesson nous entraîne au coeur d'une Suède aux bas-fonds noirs.
Stockholm et ses alentours est une toile d'araignée dans laquelle Léo Junker se fait piéger comme un insecte.
Mais qui est l'araignée qui l'a tissé?
C'est tout au long de ce roman que Léo Junker, policier suspendu et border-line, va essayer de se débattre pour rester vivant.
Un passé de flic tumultueux et dont la suspension n'est autre qu'un piège d'une hiérarchie vile et qui l'a fait devenir le bouc émissaire aux yeux du public, de ses collègues, de sa famille, de ses proches mais aussi à ses propres yeux.
Un passé d'adolescent qui refait surface et qui l'entraîne dans une chasse à l'homme qu'il ne connaît que trop bien, puisqu'il est lui même traqué et se trouve au centre de cette toile d'araignée.
Léo Junker est un policier intègre, qui subit les retombées d'une société ou tout se paie un jour mêmes si les bonnes raisons ont cours.
La vengeance est un plat qui se mange froid, voir glacé en Suède.Ce roman est tissé, voir brodé aux points de croix , lentement, méticuleusement, de plus en plus noir, de plus en plus oppressant, jusqu'à ce que la toile d'araignée craque et que notre enquêteur, tombe de haut de part les révélations qui lui rendent sa dignité, et dont il sort, de ce piège.
Le meurtre de Rebecca Salomonsson est un jeu de vengeance, qu'un adolescent brisé par le passé, dont Léo Junker faisait partie, et qui est devenu un adulte amer, noir, meurtrier, aux multiples identités comme le Joker, ne se refermera pas sur Léo.
La toile d'araignée n'aura donc pas raison de la justice.
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Leo Junker, enquêteur aux affaires internes qui vient d'être mis au placard suite à une vilaine bavure, sent une menace planer au-dessus de sa tête. Réelle ou fictive ? Avec son cerveau embrumé par les comprimés qu'il fait descendre en s'aidant de gorgées d'absinthe, ce dernier a bien du mal à chasser les idées noires qui le poursuivent sans lui laisser de trêve. Quand une junkie se retrouve assassinée dans son immeuble, notre flic ne peut s'empêcher de mener son enquête personnelle, malgré l'interdiction de sa hiérarchie qui lui conseille de faire profil bas s'il veut se sortir de l'ornière. Une quête qui va le mener sur les traces de son passé, ravivant des souvenirs pas toujours roses, ceux d'un ado issu d'un quartier sensible de Stockholm qui ne pouvait finir que flic ou voyou...

Chez Christoffer Carlsson, le noir domine bel et bien, même si l'auteur nous ménage quelques instants de répit qui nous permettent de reprendre notre souffle entre deux confessions livrées par analepse. L'intrigue, qui va crescendo, finit par nous immerger dans un univers si oppressant que l'on se retrouve presque au bord de l'asphyxie. "Le syndrome du pire" est un roman qui vous prend aux tripes. Une lecture addictive et terriblement crédible, de celles qui vous laissent au bord de la nausée par moments.
Les amateurs de romans noirs seront comblés. Pour les autres, attention à la gueule de bois !
Lien : http://leslecturesdisabello...
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Je tiens tout d'abord à remercier Babelio et leur opération "Masse critique" spéciale, ainsi que les éditions Ombres noires pour ce livre. Mais je tiens aussi à m'excuser pour le retard de ma chronique, car j'étais persuadée de l'avoir faite, merci à ma pneumonie :(

J'ai beaucoup apprécié la lecture de ce policier suédois et la découverte de ce jeune nouvel auteur de même pas 30 ans. L'écriture n'est pas parfaite, mais ça se laisse lire très simplement et on s'attache vite au personnage de Leo, il est difficile de poser le livre pour faire une pause. La recette classique du polar scandinave est respectée, ambiance glaciale, malgré que cette histoire se déroule à la fin de l'été, avec cette impression que le roman se déroule toujours de nuit, ce qui lui donne un aspect très "sombre". On retrouve également le héros alcoolique, tourmenté et célibataire, suspendu de ses fonctions pour bavure : Leo Juncker a tout pour succéder à des personnages comme Varg Veum ou encore Erlendur Sveinsson, mais il lui faudra bien sûr encore peaufiner et améliorer son rôle pour en arriver au même niveau ;-)

Une lecture agréable donc, avec une histoire qui tient la route, bien ficelée que je vous conseille, même si ce n'est pas le meilleur polar que j'ai lu dans le genre. Un jeune auteur à suivre!
Lien : http://meslectures-emmanuell..
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Les polars nordiques qui inondent nos librairies ces dernières années sont souvent de fort bonne qualité. La série Millenium est inoubliable, Jussi Adler Olsen et son département V sont adaptés au cinéma, Henning Mankell est multi récompensé...La liste serait longue et ce style si particulier séduit à bien des égards. Flegme presque britannique, lenteur dans l'action...la plupart des écrivains d'Europe du Nord, qu'ils soient suédois, finlandais ou danois ont cette propension à la nonchalance, à l'alanguissement.
D'aucuns y préfèrent un rythme plus soutenu et ce roman n'est pas pour toi, lecteur de thriller haletant car en matière de nonchalance, celui-ci la prône et la revendique. Enfin je pense...
« Le syndrome du pire » aurait tout aussi bien pu s'appeler « La loi de Murphy » tant le personnage principal atteint le degré d'emmerdement maximum. Un personnage intéressant, au passé lourd et au futur sombre mais dont la distance mise (volontairement ou involontairement) par l'auteur dans l'écriture à annihilé toute forme d'empathie pendant ma lecture.
Le style scénaristique, avec des phrases courtes allant droit à l'essentiel est sans fioriture aucune, ce que j'ai presque trouvé antinomique avec la langueur émanant du récit. S'en est suivi une frustration et, oserais-je même dire, un véritable ennui qui ne m'ont malheureusement plus quittés .
Bien sûr, le fond est intrigant mais la forme a gâché mon plaisir, oubliant le premier pour me focaliser sur la seconde. Ce qui au final est bien dommage.
Sans doute suis-je passée à côté de quelque chose avec ce roman qui a pourtant été élu « Roman policier de l'année en Suède », mais le peu d'intérêt que j'ai eu pour cette histoire me le fera, et je le regrette presque un peu au vu de l'intrigue, tristement rangé dans le tiroirs des oubliés.
Un rendez-vous manqué avec Christoffer Carlsson qui ne me fera pas omettre de remercier Babelio et les éditions Ombres noires.
Lien : http://sous-les-paves-la-pag..
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Ma première impression de lecture, c'est la déception, en particulier en tenant compte des critiques dithyrambiques à propos de ce roman. Il manque du souffle, du suspense et de l'émotion. Il manque les paysages suédois. Et la fin a un côté de ‘déjà vu'. Enfin, je n'ai pas bien compris la psychologie de l'assassin (mais l'auteur explique qu'il traverse un épisode psychotique). C'est néanmoins un bon polar assez classique, qui se lit facilement mais qui s'oubliera très vite. Ce n'est pas un roman noir, comme je l'ai lu dans une critique. C'est juste un peu déprimant.

John Grimberg dit Grim, considère son meilleur ami, Leo Junker, comme responsable du meurtre de sa soeur Julia survenu au lycée, alors même que Leo adorait Julia et ne l'a pas tué. 16 ans après, Grim aperçoit par hasard Leo sortir de chez lui et décide alors de se venger et ce d'une étrange façon. Leo devenu inspecteur de police, suspendu après une bavure, mène une enquête sur le meurtre de Rebecca (avec l'accord de son ancien patron Levin), meurtre qui a eu lieu dans son immeuble. Et Leo reçoit alors d'étranges SMS, sans doute de l'assassin de Rebecca.


Chritoffer Carlsson mêle dans son récit, l'histoire de l'adolescence de Grim, Leo et Julia et l'enquête en cours sur le meurtre de Rebecca, enquête menée officiellement par Birk et en parallèle, officieusement par Leo. Leo va comprendre petit à petit qui est le meurtrier, va essayer de le trouver et ce faisant va se mettre en danger.


L'auteur s'attache à avoir des personnages masculins plutôt antipathiques. Leo a été harceleur, maintenant il est alcoolique. Grim est héroïnomane et psychologiquement dérangé. Birk est froid et méprisant vis à vis de son ancien collègue suspendu. Levin a été lâche, même s'il essaye de se rattraper. On ne peut avoir d'empathie pour eux, c'est une des raisons de ce manque d'émotions dans ce roman. Par contre les personnages féminins sont plutôt sympathiques: Julia d'abord, jeune fille solaire et aimante et Sam, la tatoueuse, que Leo va rencontrer à l'occasion de son enquête. Mais ces deux personnages ne jouent qu'un rôle secondaire.


Au final, difficile de comprendre que ce livre ait été élu meilleur roman policier suédois en 2013. Il y a tellement de polars suédois bien meilleurs.
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Plus qu'un roman policier (on devine assez rapidement qui est l'auteur de ces SMS énigmatiques), on parlerait plutôt ici de roman noir. On est, en effet, très très loin de l'image d'Épinal d'une Suède chaleureuse, ouverte et qui fait rêver pas mal d'Européens, tant on la montre en exemple du point de vue économique. Et pourtant, c'est bien la Suède cachée que Christoffer Carlsson met en scène ici, son milieu populaire qui n'a absolument rien à envier aux quartiers populaires de France et de Navarre. Harcèlement, violence, alcoolisme, dépression… tout est réuni pour un roman noir de qualité. Mais voilà ! Cela ne l'a pas fait pour moi.

Alors oui, le choix de replonger le personnage de Leo Junker dans un passé qu'il avait sagement cherché à oublier, au vu du meurtre qui vient de se produire dans son immeuble s'avérait être une bonne idée. Remonter petit à petit vers le motif de ce meurtre en retraçant son histoire d'amitié avec Grim et d'amour avec Julia, là encore c'était une bonne idée mais le problème c'est que l'on comprend bien trop vite ce qui a bien pu se passer et les raisons du meurtre de Rebecca Salomonsson, raisons qui par ailleurs nous semblent frôler l'absurde. Cela sent un peu trop l'histoire éventée, on s'attendrait à quelque chose d'un peu plus vicieux, d'un peu plus perturbant. Ici, tout se limite à un face à face sur fond de mensonges et de rancoeur adolescente.

Le seul point positif (mais n'était-ce finalement pas l'argument principal voulu par l'auteur au détriment de l'intrigue ?), c'est l'analyse que Christoffer Carlsson fait des conséquences de cette misère, de cette mise au ban de la société qui poussent l'individu à l'extrême. Plus qu'une quête de vengeance, c'est une course pour le droit au bonheur, à la vie de tout le monde voire à l'oubli, une véritable fuite vers la tranquillité. le harcèlement et son impact tant sur la victime que sur le bourreau y sont ici parfaitement bien illustrés. On dénote le mécanisme du cercle vicieux : une fois harcelé, la seule solution reste de harceler quelqu'un d'autre pour avoir l'impression de retrouver la dignité dont on a été privé. Mais là encore, il y a les faibles et il y a les forts. Leo est un faible et un lâche qui choisit la solution de facilité pour s'en sortir et, en faisant cela, il provoque sa propre perte et celle de ceux qui lui sont proches et qui n'avaient rien demandé. C'est en cela qu'il ne peut vivre qu'une vie de loser. Grim et Tim, eux, bien que victimes, refusent de devenir des bourreaux et s'enferment à cause de cela dans une spirale infernale dont ils ne parviendront jamais à sortir. Victime tu es, victime tu resteras quoi que tu fasses.

On sort de ce roman avec un goût amer dans la bouche, cette impression de se dire que dans notre société actuelle, les gentils n'ont plus leur place. Il faut être un salaud pour espérer survivre et pire encore, l'opportunité d'une rédemption n'est offerte qu'à ceux qui, à un moment, ont renoncé à se battre et ont accepté l'inacceptable. Ainsi va la vie même si cette vie-là me déplaît de plus en plus. Je crois que c'est surtout cela qui m'a révulsé dans ce roman, ce profond sentiment d'injustice.
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