AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

François Rosso (Traducteur)
EAN : 9782246763918
196 pages
Grasset (03/11/2010)
3.2/5   61 notes
Résumé :

Lausanne, 1922. Le jeune Adrian Troadec, dix-huit ans, ans livreur de lait, tombe amoureux de la jeune Alma Trapolyi. Apprenant qu’Alma joue du violoncelle, il se met à la musique. Peu doué, il est vite recalé du Conservatoire et retourne à ses activités laitières. Un jour, durant sa tournée, il aperçoit le père d’Alma, Lajos Trapolyi, devant un échiquier. Il devient alors l’él&#x... >Voir plus
Que lire après Pour l'amour du chocolatVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
3,2

sur 61 notes
5
0 avis
4
8 avis
3
6 avis
2
3 avis
1
2 avis
Si vous vous attendiez à saliver ---- comme moi--- , plonger au coeur des senteurs exquises du chocolat chaud ,de la cannelle délicieuse ,des effluves de pralines qui embaument, succulentes friandises, gourmandises diverses et secrets de fabrication ....veuillez s'il vous plaît passer votre chemin.....

Seule est mentionnée la trace du chocolat à travers une boutique, plutôt une fabrique nommée " "Le petit chocolat Troadec "du nom de son fondateur , un des membres de cette saga familiale ....qui deviendra un empire ....

Ce petit livre au titre alléchant nous conte les soubresauts de l'histoire du vingtième siècle, entre Lausanne ,la Suisse des années 20 et l'Amerique du jazz., deux continents, krach boursier et guerre mondiale, épisodes de vie, espoirs, lettres .....sans pralines ...
Nous survolons à l'aide de chapitres trés courts :

Chacun une dizaine de lignes, la vie en accéléré de George, Alma, Adrian, et bien d'autre personnages habités par l'amour en grand de la musique, violoncelle, orchestre .....péripéties dramatico- tragique, maladie, adultère, suicide ,mort...

Petits bonheurs et grandes tragédies s'égrainent sur près de quatre - vingts ans à l'aide d'éléments historiques, politiques et culturels qui servent de repères .
L'écriture est légère , sobre et subtile, précise , l'auteur dit tout en quelques lignes , des jets dépouillés , laconiques, qui interpellent car l'essentiel en quelques mots ajustés ne nous suffit pas .
Nous sommes étourdis et parfois faisons marche arrière pour repérer tel ou tel membre de cette famille dont je ne révélerai rien .
Pas de développement. Rapidité , densité et condensé d'émotions .
Reste le goût du chocolat, même pas...
Extrait : "Comment est- ce l'Europe ? "demande un jour Eleanor à sa tante Alma -"-- C'est ancien" ---
Voilà , nous restons sur notre faim , si j'ose dire ,....
" Tout jeu est un être joué. "
" le mystère divin de la vie est sa simplicité ..."
Commenter  J’apprécie          550
En Suisse, Adrian Troadec est prêt à tout pour Alma Trapolyi la femme dont il est amoureux, même ouvrir une boutique de chocolat. Mais ce ne sera pas suffisant, Alma pourtant en choisira un autre et partira pour l'Amérique. Mais Adrian est tenace.
Ce petit livre de 147 pages très très aérées, a l'allure d'un conte au goût de chocolat pas assez corsé à mon goût!
Commenter  J’apprécie          240
Et par curiosité, seulement par curiosité, il décida de continuer à vivre

100 petites chapitres. Quelques morceaux de vie.

Adrian, de la musique, aux échecs et enfin au chocolat pour séduire Alma.

Alma et son violoncelle, son dédain, son mariage avec un autre, un Mel aviateur étasunien. Alma plus tard aimée.

Eleanor la nièce, « Quand elle arriva en Suisse après son premier voyage d'adulte en avion, elle vomit sur le ciel helvétique ».

Des musiques en morceaux, des instruments en déshérence ou en possible renaissance.

Becki, le jazz et George, la paternité, Eleanor.

Et d'autres, bousculé-e-s par les violences du siècle.

Une construction qui semble simple, entre épisodes de vie, espoirs et lettres.

Et derrière ces petits paragraphes…

La maladie et la claudication.

La lancinante répétition des mort-e-s.

Chocolats, échecs et musique.

Derrière le sucré chocolaté, la montée du fascisme, l'incarcération d'al Capone, l'élection de Roosevelt, le Reichstag incendié, la collectivisation forcée stalinienne, la grande dépression, « et la Suisse semblait préservée comme une île vierge à l'abri des mauvais vents », Pearl Harbor, la seconde guerre mondiale, les persécutions raciales, des Espagnols exilés après la guerre civile, la prise de l'Albanie par Mussolini, les Balkans, l'abolition de la ségrégation raciale aux États-Unis, Gene Kelly et New York, New York, un poème de Whitman, Psychose, le droit de vote enfin acquis des Noirs, etc.

Les immigrations et les identités toujours mouvantes et recomposées.

Guliano et l'étude du violon. Sa mort « le 21 juillet 2001, à vingt-sept ans, sur une place de Gênes ».

100 chapitres sur les brisures des êtres et du monde.

Une lecture polyphonique des échecs, des douceurs et des sens.

« de ma fenêtre, je regarde le lac Léman. Presque plus personne ne joue aux échecs ».
Lien : https://entreleslignesentrel..
Commenter  J’apprécie          130
La seule raison qui m'a poussée à terminer ce livre est sa concision : une heure de lecture à tout casser...
Pour le reste, aucun intérêt !
Et d'abord le titre qui laisse supposer des délices, des effluves, des saveurs exquises, des secrets de fabrication, de la gourmandise... mais rien ! Juste l'histoire d'un type qui, par hasard, devient le plus gros fabricant suisse de chocolat, alors pourquoi ce titre quand on ne parle de chocolat que de façon anecdotique ???
Pour l'histoire, le XXème siècle et ses soubresauts sont condensés en 180 pages (voire 1/2 pages) au cours desquelles se déroule en accéléré la vie d'une (petite) famille, qui subit son lot de bonheurs et de coups du sort : l'auteur semble nous dire qu'au regard de l'histoire, les malheurs des gens ne pèsent pas bien lourd... Soit, mais encore faudrait-il que ces gens éveillent en nous un intérêt quelconque : les personnages agissent (ou n'agissent pas) mais aucune épaisseur psychologique dans ces portraits qui ne peuvent ni attacher ni émouvoir.... Quant à l'écriture, rien à en dire, elle est purement factuelle.
Commenter  J’apprécie          100
A travers l'histoire d'amour contrariée d'Adrian Troadec et Alma Trapolyi, entre la Suisse et les Etats-Unis, José Carlos Carmona évoque le XXème siècle et beaucoup des bouleversements qui l'ont agités. de la Seconde Guerre Mondiale, à la lutte des droits civiques aux Etats-Unis en passant par la Guerre civile espagnole.

L'écriture est simple, et avec cete simplicité, l'auteur parvient à toucher à des réalités sensibles avec une justesse étonnante. Les chapitres très courts sous forme de vignettes facilitent la lecture de ce roman déjà bien court.

Le problème de ce roman, c'est qu'il y a beaucoup de choses qui s'enchaînent de manière artificielle, comme en passant dans un poème surréaliste. On ne voit pas toujours bien les liens entre les personnages et les évènements historiques. Comme avec le surréalisme, le fond du problème est peut-être qu'en réalité il n'y a pas de lien.
Pour moi il m'a manqué plus de développements, de la profondeur dans la réflexion, dans la construction des personnages et leur rapport au monde.

C'est dommage, mais j'ai au moins eu le plaisir de lire en espagnol. C'est toujours mieux que rien !
Commenter  J’apprécie          90

Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
" Tous deux eurent soudain la sensation d'avoir vécu trente ans côte à côte, d'être un vieux couple qui se prenait par les mains, dans un geste simple de tendresse au bout des années.
Tant l'amour était ancré dans leurs deux cœurs."
Commenter  J’apprécie          190
Quand Adrian reçut cette lettre, presque un mois plus tard, il eut l'absolue certitude u'Eleanor viendrait bientôt le rejoindre. Puisque l'oncle Adrian existait, et aussi son rêve de découvrir l'Europe, Eleanor ne se serait pas suicidée.

Le suicide, pensa t'il, est la dernière issue quand il n'y a pas d'autre moyen de s'échapper
Commenter  J’apprécie          20
Adrian pensa au suicide.
...
Et il se remit à pleurer car il était de nouveau seul.
Seul et sans espoir de compagnie.

Alors, se rappelant qu'après la mort de ses amis de Kufstein était venue Elena et qu'après la mort d'Elena était venue Alma, il pensa qu'il pouvait encore lui arriver quelque chose de neuf
qui remplirait sa vie de sens. Et, par curiosité, seulement par curiosité, il décida de continuer à vivre.
Commenter  J’apprécie          10
Si la familia había sido una fingida escena teatral, una gran mentira, qué podía ser el mundo, se preguntaba Eleanor.
Commenter  J’apprécie          50
Mais Adrian Troadec, encouragé par l'idée que tôt ou tard il devrait faire un voyage aux Etats-Unis et fidèle à son habitude d'établir des plans à long terme, décida qu'il lui fallait gagner plus d'argent en vue de cette aventure…..
Il décida d'ouvrir à Genève et à Berne deux autres établissements à l'enseigne du petit chocolat Troadec.
Commenter  J’apprécie          10

autres livres classés : littérature espagnoleVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus

Autres livres de José Carlos Carmona (1) Voir plus

Lecteurs (112) Voir plus



Quiz Voir plus

Arts et littérature ...

Quelle romancière publie "Les Hauts de Hurle-vent" en 1847 ?

Charlotte Brontë
Anne Brontë
Emily Brontë

16 questions
1084 lecteurs ont répondu
Thèmes : culture générale , littérature , art , musique , peinture , cinemaCréer un quiz sur ce livre

{* *}