1964 -
André Caroff de son vrai nom Carpouzis est déjà une valeur sûre des Editions Fleuve Noir. Il a fait son entrée dans la collection Angoisse en 1961 avec le roman Hallucinations, suivi de "Le Barracuda" et de "Névrose".
Il écrit vite et son imagination semble intarissable.
Mais il va marquer un grand coup avec la création de la sinistre madame Atomos « diabolique Japonaise acharnée à détruire les États-Unis pour se venger des bombardements d'Hiroshima et Nagasaki ».
Certes les méchants post-nuk commencent à se faire nombreux dans la littérature populaire et dans le cinéma mais
Caroff a su, tout en reprenant les standards du genre (bases secrètes, vengeance, haute-technologie), se différencier.
Madame Atomos accumule les morts et les fait marcher et bien avant les attentats du 11 septembre, elle s'attaque à New-York qu'elle transforme en enfer.
Caroff torpille ainsi le classicisme de ses confrères avec délectation tout en osant remettre en cause l'Amérique et ses héros et en ne limitant pas sadisme et cruauté par peur de la censure.